L'Autisme expliqué aux non-autistes Quotes

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L'Autisme expliqué aux non-autistes (French Edition) L'Autisme expliqué aux non-autistes by Brigitte Harrisson
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L'Autisme expliqué aux non-autistes Quotes Showing 1-3 of 3
“Il faut d’abord que les membres de la famille élargie ou de l’entourage puissent comprendre ce qu’est l’autisme, qu’ils comprennent avant de juger. Ils ne doivent pas tomber dans le piège des mauvaises interprétations de ce qui pourrait leur sembler des troubles de comportement mais qui est en réalité de la gestion interne.”
Brigitte Harrisson, L'Autisme expliqué aux non-autistes
“Selon Mottron et Dawson, le cerveau autistique serait connecté de manière à présenter des facultés accrues pour de l’information de certains types particuliers, dont l’information visuelle, ce qui résulterait en une forme d’intelligence différente, tout simplement. L’intelligence autistique se mesurerait de manière plus visuelle que verbale.”
Brigitte Harrisson, L'Autisme expliqué aux non-autistes
“LES TROIS CARACTÉRISTIQUES DU CERVEAU AUTISTIQUE Nous croyons qu’il y a trois caractéristiques communes à tous les autistes, peu importe leur degré d’atteinte et que l’autisme soit visible ou pas. Ce sont les suivantes. •​La difficulté d’initiative du cerveau, qui agit comme s’il avait toujours besoin d’un démarreur, d’un indicateur externe, pour déclencher son action, pour passer à une autre étape. Selon les degrés d’atteinte, la personne ne peut pas créer de liens par elle-même pour traverser la zone de développement suivante. •​La difficulté d’abstraction: le cerveau étant visuel et concret, l’autiste ne tient donc pas compte de l’invisible, ce qui comprend l’abstraction, l’interaction et le social. Le cerveau est connecté du côté perceptif, non social, ce qui fait de l’autiste un être «socialement aveugle». Les autistes ont la réputation d’être des visuels, mais la réalité est beaucoup plus complexe. •​La difficulté de rappeler l’information en temps réel, ou le délai de traitement même dans la description verbale des événements vécus qui peuvent être rapportés beaucoup plus tard que l’événement. Le cerveau n’arrive pas à traiter l’information associée à soi en temps réel. C’est pourquoi on entend souvent l’autiste répondre «je ne sais pas» quand on lui pose une question personnelle, qui touche son vécu. Cela fera aussi dire aux gens, à tort, que les autistes n’ont pas d’émotions.”
Brigitte Harrisson, L'Autisme expliqué aux non-autistes