In the Absence of Men Quotes

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In the Absence of Men In the Absence of Men by Philippe Besson
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In the Absence of Men Quotes Showing 1-23 of 23
“I want to experience only the moment, not the looming certainty that I will lose that moment, not the certain awareness that, ultimately, this moment must slip from present to past, only the joy of the moment and the graze of memory.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“I listen to you, but all I want to remember is your skin, your smell, the life that pulses within you.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“here are the lost years won back with words,”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“I realize that this is what it means to be lovers: using the same words to speak of the same things though one has never heard the other use them; these random similarities, this remarkable intimacy.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“I must remember the awkwardness, too, the botched gestures, the abruptness, the missed beats, because these too are signs of love.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“I need to say everything before I die, I cannot die carrying this secret, this amazing secret.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“What one believes when one is sixteen is more powerful than any truth.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Without the war, without this magnificent summer, this absence of men, would we ever have met?”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Cette chambre est un navire. Un navire à bord duquel nous naviguons, sur des mers calmes ou déchainées, à la recherche de rivages paisibles ou accidentés. Il y a des soleils impressionnants et puis des cours de sirocco. Il y a des étendues d’eau à perte de vue et puis, brusquement, la côté. Il y a ce roulis incessant, qui nous berce ou nous secoue, qui nous accompagne toujours. Nous sommes des marins égarés, à bord d’un bateau ivre.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Au moment de nous quitter, nous choisissions de ne pas dire un mot, d’être dans le silence. Il y a une étreinte, un regard. Il n’y a pas de baiser, pas d’au revoir. Il y a juste ton corps en partance et le mien qui reste. Il y a les battements de ton coeur qui s’accélèrent et les miens qui ralentissent. Il y a l’effroi. Il y a le temps derrière nous, et le temps devant nous. Il y a la tendresse qui se brise.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Si la vie m’était laissé, il se pourrait que je te prie de la partager avec moi.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Mais comment retrouver l’innocence du commencement, la belle frénésie des toutes premières heures et la virginité perdue ? Comment ignorer les gestes qu’on connaît désormais, le corps de l’autre qu’on a appris peu à peu ? Je dis: il faut se trouver dans la disposition à être surpris, désemparé, émerveillé, et puis capable d’étonner l’autre, encore. C’est quelque chose qui est possible, qui est nécessaire. L’habitude porterait en elle une blessure mortelle.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“One of my lifelong regrets is that I was not beautiful, and what is more, that I turned for love to those who could not but reject me.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Cette histoire est celle d'Arthur Valès et Vincent de L'Etoile. C'est l'histoire que je raconte. Si quelqu'un, un jour, tombe sur mes cahiers, qu'il n'ait pas de doute puisque tout cela est la vérité, qu'il n'ait pas de honte puisque nous n'en avons pas, qu'il livre nos noms à la postérité plutôt que d'avoir le réflexe de les dissimuler aux regards, qu'il ait conscience qu'il s'agit bien d'une histoire d'amour et pas d'une exaltation passagère et non maîtrisée puisque nous savons ce que nous faisons. Cette histoire est celle d'Arthur Valès et Vincent de L'Etoile. C'est l'histoire que je raconte”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“I do not have the preconceptions of the bigot, and I have more faith in mankind than I do in a morality in which everything is proscribed.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“I want to live. I want to feel the pulse of life. That excitement that brings both pleasure and terror. I want to feel joy, even at the risk of sadness.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Is this what it means to become an adult? Giving up the beliefs which reassure us, which help us to survive?”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“We should always make love as though for the first time, with the nervous passion of those who have never known this moment, and the unashamed good fortune of novices.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Arthur, we are living the greatest adventure that ever was.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“One has an excellent view of the war from the windows at the Ritz.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Elle dit: je ne regrette rien. Bien sûr, il n’y aurait pas eu les années d’opprobre, il n’y aurait pas aujourd’hui cette souffrance, mais il n’u aurait pas eu non plus le bonheur, le temps inégalable du bonheur.

Cette phrase-là agit sur moi comme un révélation. D’évidence, c’est seulement en souvenir du bonheur qu’on peut finir par accepter son malheur présent, vivre avec lui plutôt que mourir. Et alors, dans le silence, reviennent les rires sonores, les corps qui se jettent sur les lits, les regards complices, les baisers lents, les fatigues apaisées, les promesses non dites mais entendues, les lumières violentes d’un été triomphant. Oui: le bonheur.

Nous n’avons pas eu le temps d’être malheureux ensemble.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Cette chambre est un navire. Un marie à bord duquel nous naviguons, sur des mers calmes ou déchainées, à la recherche de rivages paisibles ou accidentés. Il y a des soleils impressionnants et puis des cours de sirocco. Il y a des étendues d’eau à perte de vue et puis, brusquement, la côté. Il y a ce roulis incessant, qui nous berce ou nous secoue, qui nous accompagne toujours. Nous sommes des marins égarés, à bord d’un bateau ivre.”
Philippe Besson, In the Absence of Men
“Je sais aussi qu’il y a, dans cette manière que vous avez de monopoliser la parole, la manifestation de votre timidité, de votre crainte à engager avec moi une conversation. D’une certaine façon, vous prolongez, par d’autres moyens, ce moment où nous ne nous parlons pas, où nous n’échangeons pas de propos, où nous ne sommes pas confrontés l’un à l’autre. Vous avez peur de notre intimité. Vous préférez occuper tout l’espace. (…) J’ai peur, lorsque je vous entends reprendre, ainsi, un discours qui s’est suffi à lui-même, qui est assez, que vous ne prononciez des mots moins importants, que la force de vos propos précédents ne se dilue, ne se perde dans la volonté prétentieuse de pousser votre avantage”
Philippe Besson, In the Absence of Men