La valse lente des tortues Quotes
La valse lente des tortues
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Katherine Pancol8,075 ratings, 3.72 average rating, 415 reviews
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La valse lente des tortues Quotes
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“Elle faisait confiance à la vie pour lui envoyer des indices, des idées, des détails qu'elle convertirait en histoires. C'est comme ça qu'elle avait écrit son premier livre. En ouvrant grand les yeux sur le monde. En écoutant, en observant, en reniflant.
C'est comme ça aussi qu'on ne vieillit pas. On vieillit quand on s'enferme, on refuse de voir, d'entendre ou de respirer. La vie et l’écriture, ça va souvent ensemble.”
― La valse lente des tortues
C'est comme ça aussi qu'on ne vieillit pas. On vieillit quand on s'enferme, on refuse de voir, d'entendre ou de respirer. La vie et l’écriture, ça va souvent ensemble.”
― La valse lente des tortues
“Ce devrait être toujours comme ça quand on aime. Sans condition. Sans juger. Sans établir des critères, des préférences.”
― La valse lente des tortues
― La valse lente des tortues
“What a glorious day !”
― La valse lente des tortues
― La valse lente des tortues
“On a souvent tendance à croire que le passé est passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il était inscrit sur une ardoise magique et qu'on l'avait effacé.
On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures.
On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien tout fait glisser sous le tapis.
On se dit que le passé porte bien son nom : passé.
Passé de mode, passé d'actualité, dépassé.
Enterré.
On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. Une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie.
Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours.
On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait chiche sans savoir pourquoi. C'est pour cela qu'on a inventé le mot « passé » : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler.
Et puis un jour, il revient.
Il emboutit le présent. S'installe. Pollue.
Et finit même par obscurcir le futur.
[...]Il ne sert à rien de renier son passé, de repousser à plus tard, il vaut mieux l'affronter. Sinon le passé insiste, insiste et alourdit à chaque fois la note à payer jusqu'à ce qu'on plie les genoux et qu'on dise OK, je me rends, je dis tout...
Et parfois, il est trop tard...
Parfois le mal est fait... Parfois il est trop tard pour avouer la vérité...On ne vous croit plus. On n'a plus envie de vous croire, de vous écouter, de vous pardonner.”
― La valse lente des tortues
On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures.
On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien tout fait glisser sous le tapis.
On se dit que le passé porte bien son nom : passé.
Passé de mode, passé d'actualité, dépassé.
Enterré.
On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. Une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie.
Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours.
On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait chiche sans savoir pourquoi. C'est pour cela qu'on a inventé le mot « passé » : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler.
Et puis un jour, il revient.
Il emboutit le présent. S'installe. Pollue.
Et finit même par obscurcir le futur.
[...]Il ne sert à rien de renier son passé, de repousser à plus tard, il vaut mieux l'affronter. Sinon le passé insiste, insiste et alourdit à chaque fois la note à payer jusqu'à ce qu'on plie les genoux et qu'on dise OK, je me rends, je dis tout...
Et parfois, il est trop tard...
Parfois le mal est fait... Parfois il est trop tard pour avouer la vérité...On ne vous croit plus. On n'a plus envie de vous croire, de vous écouter, de vous pardonner.”
― La valse lente des tortues
“(...) la douleur, elle, ne s'émousse pas. C'est étrange d'ailleurs : l'amour s'use, mais la douleur reste vivace. Elle change de masque, mais demeure. On ne finit jamais de souffrir, alors sinon finit, un jour, d'aimer. La vie est mal faite !”
― La valse lente des tortues
― La valse lente des tortues
“C'est rare les gens qui sourient en silence. Comme s'ils cachaient un secret. Est-ce que tous les individus ont un secret qui les rends heureux ou malheureux ? Est-ce que je voudrais connaître le secret de cette fille ? Oui sûrement...”
― La valse lente des tortues
― La valse lente des tortues
“Elle parlait, parlait. C'est drôle, en discutant avec lui, j'élabore ma thèse, j'expose mes arguments, je les teste, je les développe. Elle prit l'habitude de venir à la loge avec un petit cahier où elle griffonnait l'enchaînement de ses idées. Il lui venait des pensées en maniant le pinceau, le rouleau, le grattoir, la râpe, le ciseau à bois, en s'usant les doigts sur un morceau de parquet à encoller. Bien plus qu'en restant assise devant son ordinateur. À trop penser assis, on finit par s'avachir. Le cerveau repose sur le corps et le corps donne de l'énergie au cerveau en s'agitant.”
― La valse lente des tortues
― La valse lente des tortues
“On peut tout perdre, les deux bras, les deux jambes, les deux yeux, les deux oreilles, si on garde deux sous d'espoir, on est sauvé. (...) L'espoir est plus fort que tout. Il empêche les gens de se tuer en arrivant sur terre quand ils se voient attribuer un bidonville ou un désert. Il leur donne la force de penser : la pluie va tomber, un bananier va pousser, je vais gagner à la loterie, un homme magnifique va me déclarer qu'il m'aime à la folie. C'est un truc qui ne coûte pas cher et qui peut changer la vie. On peut espérer jusqu'à la fin. Il y a des gens qui, à deux minutes de mourir, font encore des projets.”
― La valse lente des tortues
― La valse lente des tortues
“L'émotion était un luxe qu'elle ne pouvait pas s'offrir. À chaque fois qu'elle était sur le point de succomber, elle bloquait tout. Clic, clac, elle fermait les écoutilles. Et ainsi, elle continuait à être de bon conseil pour elle-même. Elle restait sa meilleure amie. C'est le problème avec les émotions, elles vous torpillent. Vous éparpillent en mille morceaux. Vous tombez amoureuse et, tout à coup vous vous trouvez trop grosse, trop maigre, trop petits seins, trop gros seins, trop basse sur pattes, trop haute sur pattes, trop grand nez, trop petit bouche, dents jaunes, cheveux gras, stupide, ricanante, collante, ignare, moulin à paroles, miette. Vous n'êtes plus votre meilleure amie.”
― La valse lente des tortues
― La valse lente des tortues
“En revenant de faire les courses avec sa mère, alors qu'elles tendaient le bras pour héler un taxi, elles avaient aperçu un escargot réfugié sur le bord de l'avenue, rétracté sous sa coquille, tentant de passer inaperçu sous une feuille morte. Sa mère s'était penchée, l'avait ramassé et lui avait fait traverser l'avenue. .../... Hortense avait secoué la tête, exaspérée.
- T'es obligée de t'occuper de tous les escargots que tu rencontres?
- Mais il se serait fait écraser en traversant!
- Qu'est-ce que t'en sais? peut-être qu'il a mis trois semaines pour franchir la chaussée, qu'il se reposait, soulagé, avant d'aller retrouver sa copine et toi, en dix secondes, tu le ramènes à son point de départ!”
― La valse lente des tortues
- T'es obligée de t'occuper de tous les escargots que tu rencontres?
- Mais il se serait fait écraser en traversant!
- Qu'est-ce que t'en sais? peut-être qu'il a mis trois semaines pour franchir la chaussée, qu'il se reposait, soulagé, avant d'aller retrouver sa copine et toi, en dix secondes, tu le ramènes à son point de départ!”
― La valse lente des tortues
“—Ritos y deseo, ¡así se construye una pareja! Se”
― La valse lente des tortues
― La valse lente des tortues
“pas bon, celui-là, maman. Du saumon d’élevage gueule contre cul à bouffer les crottes des autres ».”
― La Valse lente des tortues
― La Valse lente des tortues
“C'est toujours dans les yeux qu'on voit si les gents sont tristes ou heureux. le regard, on peux pas le maquiller.
Luca avait les yeux tristes. Même quand il souriait.”
― La valse lente des tortues
Luca avait les yeux tristes. Même quand il souriait.”
― La valse lente des tortues
