Pour Britney Quotes
Pour Britney
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Louise Chennevière795 ratings, 3.92 average rating, 126 reviews
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Pour Britney Quotes
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“et tout le monde a dit alors qu'elle était folle, car ne faut-il pas être folle pour ne plus, vouloir être désirée par ce regard ne plus, vouloir être immédiatement sexuellement disponible pour vouloir ne plus, servir à rien et pourtant elle le dit, la folle, à une jeune femme qui se trouvait là par hasard, qu'elle ne veut plus qu'on la touche, et pour ça il lui fallait ne plus être-femme car une femme c'est toujours d'abord cela que l'on touche effectivement ou potentiellement, dans le métro ou à travers l'écran et elle était, elle devenue la femme la plus absolue et, si j'ai ri alors, je voudrais m'excuser.”
― Pour Britney
― Pour Britney
“mais il lui dit à elle qui finirait par, que si les images font bander, elles ne tuent personne, que leur impact s'arrête dans l'intimité du foyer, lui l'homme qu'elle aime et qui ne pourrait jamais l'aimer en retour parce qu'il court, après les images, qui sont si propres, dit-il tandis que cette femme réelle en face de lui et malgré sa plastique ne peut pas s'empêcher d'avoir, les écoulements propres aux corps vivants, d'avoir des larmes quand il dit ce genre de choses et ce liquide blanc qui souvent s'écoule de son sexe tandis qu'elles, là sur l'écran, rien n'en coule jamais et surtout surtout pas de merde, non il ne pourrait jamais l'aimer ni elle, ni aucune autre vivante parce que ce qu'il voulait c'était pouvoir enculer une femme dont jamais rien, parce que ce qu'il voulait c'était enculer une image ou bien un cadavre, et n'est-ce pas la même chose dans le fond, puisque ces filles sur lesquelles il bande en sa présence à elle trop vivante étaient peut-être mortes la veille elle écrit, mais peu importe puisqu'il bande, tellement qu'il la viole sans en avoir même conscience, mais n'est-ce pas, et c'est cela qui est terrible, presque toujours comme ça ?”
― Pour Britney
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“et il m'était arrivé, moi aussi quelques fois de trouver ça joli sur mes joues, alors que dans quelque nuit adolescente je pleurais d'avoir été laissée, par ce garçon que j'aimais et qui disait m'aimer aussi mais qui, de longues nuits entières me laissait sans nouvelles et pourquoi d'ailleurs avais-je tant besoin d'en avoir, pourquoi ne faisais-je pas autre chose bien sûr, moi qui aimais, comme lui, beaucoup faire la fête, pourquoi dans ces moments-là rien ne pouvait apaiser le manque, et je ne crois pas que ce soit une question d'amour non, je ne crois pas que ce soit ça, l'amour, je crois que c'était simplement le manque en tant que tel, ce manque qui nous constituait et faisait, de nos corps des puits sans fond où nous-mêmes nous nous perdions, tandis qu'il était lui, si libre, qu'il avait appris tôt cette liberté-là de ne pas répondre à la fille qu'on aime, oh ne serait-ce qu'un instant pour lui dire, mon cœur ne m'attends pas ce soir, et comme il ne répond pas, elle attend, la fille, une liberté à cause de laquelle on risquait de se retrouver encore bien seule même quand on était dans leurs bras, mais puisque c'est si joli une jeune femme qui pleure, on en voit, beaucoup dans les films et je trouvais jolie ma propre réduction à rien, mais j'ai trente ans désormais et je ne veux plus pleurer pour rien dans le vide d'un manque que rien ne comblera”
― Pour Britney
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“il était dit que les filles avaient une conception trop romantique des façons de se tuer et que, souvent, elles mettaient leurs plus belles robes et pensaient à l'avance à la position dans laquelle elles voulaient être retrouvées, et il est vrai que nous avons bien appris à, faire de notre propre effondrement encore l'occasion d'une jouissance esthétique, mais qui est-ce qui prend du plaisir là quand on se contemple, presque mourir ?”
― Pour Britney
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“une mère n'est jamais malheureuse mais toujours mauvaise”
― Pour Britney
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“la peur exalte la cruauté et cela ne plaide pas en faveur de l'univers non, que les agresseurs agressent plus fort quand ils sentent la peur dans les yeux qui implorent et que les amants se font, plus cruels dans leurs abandons”
― Pour Britney
― Pour Britney
“mais comment, comment pourrait-on tant que les garçons ?
S'acharneront encore à, bâtir leur solidarité sur notre humiliation et ceux même qui avaient prétendu, un jour nous aimer mais, qu'est-ce que l'amour au regard de cette vieille fraternité dont il faut toujours à nouveau s'assurer ? Afin que les choses continuent de tourner comme elles l'ont toujours fait, et il allait clamer partout l'avoir beaucoup aimée”
― Pour Britney
S'acharneront encore à, bâtir leur solidarité sur notre humiliation et ceux même qui avaient prétendu, un jour nous aimer mais, qu'est-ce que l'amour au regard de cette vieille fraternité dont il faut toujours à nouveau s'assurer ? Afin que les choses continuent de tourner comme elles l'ont toujours fait, et il allait clamer partout l'avoir beaucoup aimée”
― Pour Britney
“il faut risquer, risquer cette mort mais surtout ne rien en dire, il faut le faire en cachette n'attirer ni le mépris ni la pitié de n'avoir pas réussi à se sortir de là, malgré tous les livres lus, malgré tous les diplômes et toutes les réussites, de se penser encore à travers le regard de tous les vieux pervers du monde, mais. C'est parce que ce ne sont pas seulement, les vieux pervers, non, ce serait trop facile, c'est parce que le vieux pervers n'est pas un individu particulier mais, une manière de voir qui circule partout, et même dans le regard des garçons qu'on aime, et alors ça vous brise lentement, pernicieusement, et il n'est pas besoin de s'afficher en sous-vêtements sur la couverture d'un grand magazine pour que l'on vienne vous parler de vos seins, non”
― Pour Britney
― Pour Britney
“peut-être a-t-elle pleuré un peu, il y a quelque chose de triste sur son visage quand elle sort et me dit, ça me dégoûte cette forme parfaite, là, la courbe sous mon t-shirt, car on ne se tire jamais du dégoût de soi quand il nous a été si intimement enseigné, et ses seins qui l'avaient dégoûtée parce qu'ils ne tenaient pas comme il fallait dans les décolletés, ses seins qu'elle avait rêvés exactement comme ils étaient maintenant la dégoûtaient de n'être pas les siens, d'être ceux qu'avaient forgé pour elle ce regard anonyme, libidineux et omniprésent sans la reconnaissance duquel, une femme n'est rien, car ce que l'on feint d'oublier mais que tout le monde sait c'est que lorsqu'on parle de la beauté celle d'une femme ne sert à rien si elle n'entre pas dans le goût d'un homme, écrit Nelly”
― Pour Britney
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