The Frozen Dead Quotes

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The Frozen Dead (Commandant Martin Servaz, #1) The Frozen Dead by Bernard Minier
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“Le caractère morbide de la vallée ne faisait qu’accroître l’impression de malaise.

La route sinuait sous un ciel sombre, parmi de grands sapins touffus gantés de blanc. Le chasse-neige était passé par là : il avait laissé de hautes congères sur le bord de la route. Ils dépassèrent une dernière ferme prisonnière du froid – les barrières de ses champs disparaissant presque sous le manteau neigeux, un tortillon de fumée s’élevant de sa cheminée – puis ce fut le règne définitif du silence et de l’hiver.

Il avait cesse de neiger mais la couche était très épaisse. Un peu plus loin, ils rejoignirent et dépassèrent le chasse-neige, dont le fanal tournoyant jetait une vive lueur orangée sur les sapins blancs, et la route devint difficile.

Ils roulèrent alors à travers un paysage pétrifié de hautes sapinières impénétrables et de tourbières gelées prises dans les méandres de la rivière. Au-dessus d’eux se levaient, formidables et gris, les flancs boisés de la montagne. Puis la vallée se resserra encore. La forêt surplomba la route qui surplomba le torrent, tandis qu’à chaque virage ils voyaient devant eux les grandes racines des hêtres mises à nu par les affouillements du talus. Au détour d’un virage, ils découvrirent plusieurs bâtiments en béton et en bois. Avec des rangées de fenêtres aux étages et de grandes baies vitrées au rez-de-chaussée. Un sentier traversait le torrent sur un pont rouillé puis une prairie blanche et menait jusqu’à eux. Servaz vit un écriteau rouillé en passant : « COLONIE DES ISARDS ». Les bâtiments avaient un aspect délabré. Ils étaient déserts.

Il se demanda qui avait bien pu coller une colonie de vacances dans un endroit aussi lugubre. Il sentit un courant d’air froid sur son échine en pensant au voisinage de l’Institut. Mais il était probable, vu son état d’abandon, que la colonie avait fermé bien avant que l’Institut Wargnier n’ouvre ses portes.

Cette vallée était d’une beauté terrassante.

Une atmosphère de conte de fées.

C’était bien ça : une version moderne et adulte des sinistres contes de fées de son enfance. Car, au fond de cette vallée et de cette forêt blanche, songea-t-il en frissonnant, c’étaient bien des ogres qui les attendaient.”
Bernard Minier, The Frozen Dead
“selfishness and indifference have increased.”
Bernard Minier, The Frozen Dead
“Dokonce i ten nejpříšernější zločin se stával malým a směšným tváří v tvář nekonečné věčnosti hor.”
Bernard Minier, The Frozen Dead
“Svět se proměnil v obrovské a čím dál šílenější zkušební pole, na němž Bůh, Ďábel nebo náhoda zatápějí pod kotlem.”
Bernard Minier, The Frozen Dead
tags: život
“The carrier of malaria is the mosquito. The carrier of madness, or at least its preferred carrier, is the media.”
Bernard Minier, The Frozen Dead
“Aethiopica by Heliodorus of Emesa. And now is she my daughter with me here, my daughter I say, named by my name, and on her all my hopes depend. And beside other things, wherein she is better than I could wish, she has quickly learned the Greek tongue and has come to perfect age with such speed as if she had been a peerless branch, and so far doth she surpass every other in excellent beauty that all men’s eyes, as well strangers as Greeks, are set on her.”
Bernard Minier, The Frozen Dead