Colline Quotes

Rate this book
Clear rating
Colline Colline by Jean Giono
1,127 ratings, 3.82 average rating, 126 reviews
Open Preview
Colline Quotes Showing 1-16 of 16
“Quand un homme voit plus loin que les autres, c'est qu'il a quelque chose de dérangé dans sa cervelle”
Jean Giono, Colline
“Nous avons lutté contre le corps de la colline, il faut écraser la tête.”
Jean Giono, Colline
“Il faut le tuer, dit-il.”
Jean Giono, Colline
“Somme toute, c'est encore un coup comme pour la source, comme pour la dispute de Maurras, comme cette bête de chose sur Ulalie, que j'ai toujours dans la tête, depuis, comme la maladie de la petite Marie...”
Jean Giono, Colline
“Voilà que ça prend aux Ubacs, se murmure-t-elle.”
Jean Giono, Colline
“Vous savez ce que c'est, un grenier? C'est plein de choses qui sont comme mortes : d'anciennes armoires toutes cassées, de mauvais souliers, des corsages qui ont fait leur temps; enfin, des choses qu'on a mis là pour les laisser mourir toutes seules. Quand on les revoit, elles ont l'air de vous le reprocher; c'est toujours un peu triste.”
Jean Giono, Colline
“Je vais te dire le secret; c'est tout sucré, comme un mort. « II y a trop de sang, autour de nous. « Il y a dix trous, il y a cent trous, dans des chairs, dans du bois vivant, par où le sang et la sève coulent sur le monde comme une Durance. « Il y a cent trous, il y a mille trous que nous avons faits, nous, avec nos mains.”
Jean Giono, Colline
“C'était si simple, à l'ancienne façon : l'homme, et, tout autour, mais sous lui, les bêtes, les plantes; ça marchait bien, comme ça. On tue un lièvre, on cueille un fruit; une pêche, c'est du jus sucré dans la bouche, un lièvre c'est un grand plat débordant de viande noire. Après, on s'essuie la bouche et on fume une pipe sur le seuil.”
Jean Giono, Colline
“« C'est fort de cœur ; ça ne crie pas quand tu les tues, ça te fixe dans les yeux, ça te traverse par les yeux avec l'aiguille des yeux.”
Jean Giono, Colline
“tout ça vient parce que il est le père des caresses. Il a un mot pour chacun :”
Jean Giono, Colline
“La terre c'est pas fait pour toi, unique, à ton usance, sans fin, sans prendre l'avis du maître, de temps en temps. T'es comme un fermier; il y a le patron. Le patron en belle veste à six boutons, en gilet de velours marron, le manteau en peau de mouton. Tu le connais, le patron? « T'as jamais entendu chuinter comme un vent, sur la feuille, la feuillette, la petite feuille et le pommier tout pommelé; c'est sa voix douce; il parle comme ça aux arbres et aux bêtes.”
Jean Giono, Colline
“Tu veux savoir ce qu'il faut faire, et tu ne connais pas seulement le monde où tu vis. Tu comprends que quelque chose est contre toi, et tu ne sais pas quoi.”
Jean Giono, Colline
“T'as parlé le berli du berlu à la corbelle du corbeau ?”
Jean Giono, Colline
“n'a plus la certitude qu'on va gagner, dans cette lutte contre la méchanceté des collines.”
Jean Giono, Colline
“Minou, minou, en poil de chou, t'as le cul qui gèle sur ta colline, fais-toi un lit d'homme, t'as des griffes comme une charrue et ta langue râpe, c'est Janet qui te cause; je te rognerai les griffes à coup de serpe, moi. »”
Jean Giono, Colline
“With his arms swinging he stretches twice. Spade work has bent his stocky frame. At the end of the second stretch, he farts. It's his ritual.”
Jean Giono, Colline