The Diary of a Chambermaid Quotes

Rate this book
Clear rating
The Diary of a Chambermaid The Diary of a Chambermaid by Octave Mirbeau
1,983 ratings, 3.64 average rating, 165 reviews
Open Preview
The Diary of a Chambermaid Quotes Showing 1-16 of 16
“Si infâmes que soient les canailles, elles ne le sont jamais autant que les honnêtes gens.”
Octave Mirbeau, The Diary of a Chambermaid
“when one tears away the veils and shows them naked, people's souls give off such a pungent smell of decay”
Octave Mirbeau, A Chambermaid's Diary
“peau nue contre la sienne, nue aussi, mais hélas ! nue comme sont nus les os.”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“Les savants ne les comprennent pas et, la plupart du temps, ils les méprisent, parce qu’ils ont trop d’orgueil… Pour aimer les vers, il suffit d’avoir une âme… une petite âme toute nue, comme une fleur… Les poètes parlent aux âmes des simples, des tristes, des malades… Et c’est en cela qu’ils sont éternels… Sais-tu bien que, lorsqu’on a de la sensibilité, on est toujours un peu poète ?…”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“par le mouvement désordonné des plumes noires, accentue l’énergie de ces sentiments violents.”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“Et ce souvenir brusquement évoqué met un nuage de mélancolie dans la gaîté de ce joli matin.”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“Ma seule distraction est d’aller, le dimanche, au sortir de la messe, chez Mme Gouin, l’épicière… Le dégoût m’en éloigne, mais l’ennui, plus fort, m’y ramène.”
Octave Mirbeau, Le Journal d'une Femme de Chambre
“Il n’est plus du peuple, d’où il sort ; il n’est pas, non plus, de la bourgeoisie où il vit et où il tend… Du peuple qu’il a renié, il a perdu le sang généreux et la force naïve… De la bourgeoisie, il a gagné les vices honteux, sans avoir pu acquérir les moyens de les satisfaire… et les sentiments vils, les lâches peurs, les criminels appétits, sans le décor, et, par conséquent, sans l’excuse de la richesse… L’âme toute salie, il traverse cet honnête monde bourgeois et rien que d’avoir respiré l’odeur mortelle qui monte de ces putrides cloaques, il perd, à jamais, la sécurité de son esprit, et jusqu’à la forme même de son moi…”
Octave Mirbeau, Le Journal d'une Femme de Chambre
“Oh! comme tu sens bon! chuchota-t-il...
Petite putain, tu sens maman...”
Octave Mirbeau, The Diary of a Chambermaid
“– Quand je pense qu’il est des domestiques qui passent leur vie à débiner leurs maîtres, à les embêter, à les menacer… Quelles brutes !… Quand je pense qu’il en est qui voudraient les tuer… Les tuer !… Et puis après ?… Est-ce qu’on tue la vache qui nous donne du lait, et le mouton de la laine… On trait la vache… on tond le mouton… adroitement… en douceur…”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“Ma seule distraction est d’aller, le dimanche, au sortir de la messe, chez Mme Gouin, l’épicière… Le dégoût m’en éloigne, mais l’ennui, plus fort, m’y ramène. Là, du moins, on se retrouve, toutes ensemble… On potine, on rigole, on fait du bruit, en sirotant des petits verres de mêlé-cassis… Il y a là, un peu, l’illusion de la vie… Et le temps passe…”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“Du peuple qu’il a renié, il a perdu le sang généreux et la force naïve… De la bourgeoisie, il a gagné les vices honteux, sans avoir pu acquérir les moyens de les satisfaire… et les sentiments vils, les lâches peurs, les criminels appétits, sans le décor, et, par conséquent, sans l’excuse de la richesse… L’âme toute salie, il traverse cet honnête monde bourgeois et rien que d’avoir respiré l’odeur mortelle qui monte de ces putrides cloaques, il perd, à jamais, la sécurité de son esprit, et jusqu’à la forme même de son moi… Au fond de tous ces souvenirs, parmi ce peuple de figures où il erre, fantôme de lui-même, il ne trouve à remuer que de l’ordure, c’est-à-dire de la souffrance… Il rit souvent, mais son rire est forcé. Ce rire ne vient pas de la joie rencontrée, de l’espoir réalisé, et il garde l’amère grimace de la révolte, le pli dur et crispé du sarcasme. Rien n’est plus douloureux et laid que ce rire ; il brûle et dessèche… Mieux vaudrait, peut-être, que j’eusse pleuré ! Et puis, je ne sais pas… Et puis, zut !… Arrivera ce qui pourra…”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“qu’il n’y a que les gens malheureux, pour mettre la souffrance des humbles de plain-pied avec la leur… Il y a toujours de l’insolence et de la distance dans la bonté des heureux !…”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“On n’a point le temps d’être malade, on n’a pas le droit de souffrir… La souffrance, c’est un luxe de maître…”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“J’adore servir à table. C’est là qu’on surprend ses maîtres dans toute la saleté, dans toute la bassesse de leur nature intime. Prudents, d’abord, et se surveillant l’un l’autre, ils en arrivent, peu à peu, à se révéler, à s’étaler tels qu’ils sont, sans fard et sans voiles, oubliant qu’il y a autour d’eux quelqu’un qui rôde et qui écoute et qui note leurs tares, leurs bosses morales, les plaies secrètes de leur existence, tout ce que peut contenir d’infamies et de rêves ignobles le cerveau respectable des honnêtes gens. Ramasser ces aveux, les classer, les étiqueter dans notre mémoire, en attendant de s’en faire une arme terrible, au jour des comptes à rendre, c’est une des grandes et fortes joies du métier, et c’est la revanche la plus précieuse de nos humiliations…”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre
“Comme la plupart des hommes peu intelligents et de muscles développés, il est d’une grande timidité.”
Octave Mirbeau, Le journal d'une femme de chambre