Red Horizons Quotes
Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
by
Ion Mihai Pacepa1,027 ratings, 4.04 average rating, 84 reviews
Red Horizons Quotes
Showing 1-5 of 5
“La Roumanie est en guerre avec le capitalisme, intervint Ceaușescu. (Il bégaie toujours légèrement lorsqu'il aborde un sujet important ou lorsqu'il est en colère.) N-nous ne p-pouvons pas vaincre avec les m-machines à l-laver. C-ce sont des d-dollars qui n-nous faut pour p-protéger la l-liberté de n-notre peuple. Et n-nous gagnerons plus de d-dollars en vendant des armes que des appareils m-ménagers.
(p. 40)”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
(p. 40)”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
“Il (Ceaușescu) parlait du prix que nous exigions pour les visas de sortie les minorités désirant fuir la Roumanie. «Le pétrole, les Juifs et les Allemands sont nos meilleurs produits d'exportation», avait-il coutume de plaisanter. (p. 59)
[...]
Le nouvel accord Marcu-Yesahanu, toujours verbal, stipulait que Bucarest devait recevoir une certaine somme en liquide à négocier au cas par cas, selon l'âge, l'éducation, la profession, la situation de famille, pour chaque Juif autorisé à émigrer. En 1978, cette somme allait de 2000 à 50 000 dollars par personne. Dans certains cas elle pouvait atteindre 250 000 dollars.
(p. 61)”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
[...]
Le nouvel accord Marcu-Yesahanu, toujours verbal, stipulait que Bucarest devait recevoir une certaine somme en liquide à négocier au cas par cas, selon l'âge, l'éducation, la profession, la situation de famille, pour chaque Juif autorisé à émigrer. En 1978, cette somme allait de 2000 à 50 000 dollars par personne. Dans certains cas elle pouvait atteindre 250 000 dollars.
(p. 61)”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
“Dans Horizons rouges, j'ai essayé de peindre la vie quotidienne à la cour d'un dictateur communiste. Ceaușescu rêve d'être vénéré comme un nouveau Roi-Soleil, être reconnu par l'Histoire comme le Napoléon roumain et sa femme fait des efforts désespérés pour être considérée comme la déesse roumaine de la sagesse et de l'élégance.
(Préface à l'édition française)”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
(Préface à l'édition française)”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
“Gabriela Bokassa, agent du DIE*, épouse roumaine d’un chef d’État africain, confirma Ceaușescu dans l’idée qu’un agent d’influence habile, bien employé, pouvait pénétrer une société donnée jusqu’à son niveau le plus élevé. Grâce à elle, Bokassa accorda à la Roumanie des concessions pour des mines de diamants, sur lesquelles il ne prélevait que 10% des bénéfices, versables sur un compte bancaire suisse. Pendant deux ans, Gabriela joua son rôle à la perfection, puis elle fut si effrayée par les excès de Bokassa qu’elle s’enfuit à Paris, la valise bourrée de bijoux qu’elle avait emportée lui assurant en France une vie aisée, tranquille–et anonyme. Lorsque la nouvelle de sa fuite commença à être connue, Ceaușescu qui craignait que des journalistes français se mettent à sa recherche fit répandre par le DIE la rumeur qu’elle avait été renvoyée à Bucarest par l’empereur lui-même. L’opération de désinformation réussit pleinement puisqu’un journal français, «Le Canard enchaîné», ainsi qu’un livre paru en 1977 («Bokassa Ier», Pierre Péan, éditions Alain Moreau) confirmèrent son retour de l’autre côté du rideau de fer, mettant définitivement Gabriela à l’abri des curieux et surtout préservant le secret de son appartenance au DIE.
(p. 58)
* DIE = Departamentul de Informații Externe, service central d’espionnage roumain”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
(p. 58)
* DIE = Departamentul de Informații Externe, service central d’espionnage roumain”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
“[…] Ceaușescu évoqua ensuite le nouveau centre administratif qu’il rêvait de faire construire à Bucarest, comme un témoignage ineffaçable de son règne. Il avait décidé de le faire ériger au cœur même de la vieille ville, sans se soucier une seconde des vestiges historiques qu’il serait obligé de raser pour l’occasion. Au contraire, il se déclarait ravi de pouvoir se débarrasser une fois pour toutes des vieilles églises et des synagogues qui pullulaient au centre de la cité.”
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
― Red Horizons: The True Story of Nicolae and Elena Ceausescus' Crimes, Lifestyle, and Corruption
