Thomas Desforges’s Reviews > La Légende des Siècles 1 > Status Update
Thomas Desforges
is on page 479 of 510
Les hautes terres
N’importe, loin des forts dont l’aspect seul oppresse,
Quand on peut s’enfoncer entre deux pans de rocs,
Et, comme l’ours, l’isard et les puissants aurochs,
Entrer dans l’âpreté des hautes solitudes,
Le monde primitif reprend ses attitudes,
Et, l’homme étant absent, dans l’arbre et le rocher
On croit voir les profils d’infini s’ébaucher.
…
— Dec 25, 2022 09:04AM
N’importe, loin des forts dont l’aspect seul oppresse,
Quand on peut s’enfoncer entre deux pans de rocs,
Et, comme l’ours, l’isard et les puissants aurochs,
Entrer dans l’âpreté des hautes solitudes,
Le monde primitif reprend ses attitudes,
Et, l’homme étant absent, dans l’arbre et le rocher
On croit voir les profils d’infini s’ébaucher.
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Thomas Desforges
is on page 469 of 510
Dieu
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Tous les peuples sont vrais, même les plus niés.
— Dec 25, 2022 09:01AM
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Tous les peuples sont vrais, même les plus niés.
Thomas Desforges
is on page 464 of 510
Les catastrophes
…
Ah ! jeunes gens ! les ans font plier mes genoux,
Je suis triste jusqu’à la haine devant vous.
Ah ! la décrépitude à l’opprobre ressemble !
Le dedans reste ferme ; hélas, le dehors tremble,
Nous avons beau flétrir ces nouveaux arrivants,
Nous ne pouvons punir ; nous ne sommes vivants
Que juste ce qu’il faut pour endurer l’offense.
…
— Dec 25, 2022 09:00AM
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Ah ! jeunes gens ! les ans font plier mes genoux,
Je suis triste jusqu’à la haine devant vous.
Ah ! la décrépitude à l’opprobre ressemble !
Le dedans reste ferme ; hélas, le dehors tremble,
Nous avons beau flétrir ces nouveaux arrivants,
Nous ne pouvons punir ; nous ne sommes vivants
Que juste ce qu’il faut pour endurer l’offense.
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Thomas Desforges
is on page 447 of 510
Gens de guerre et gens d’église
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Les hommes de mon temps faisaient la guerre franche.
Tout l’arbre tressaillait quand ils cassaient la branche,
Et, quand ils coupaient l’arbre avec leur couperet,
C’était au tremblement de toute la forêt ;
Car ces hommes étaient des bûcherons sublimes.
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— Dec 25, 2022 08:57AM
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Les hommes de mon temps faisaient la guerre franche.
Tout l’arbre tressaillait quand ils cassaient la branche,
Et, quand ils coupaient l’arbre avec leur couperet,
C’était au tremblement de toute la forêt ;
Car ces hommes étaient des bûcherons sublimes.
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Thomas Desforges
is on page 403 of 510
Le défaut de la cuirasse
Maintenant il est vieux ; son donjon, c’est son cloître ;
Il tombe, et, déclinant, sent dans son âme croître
La confiance honnête et calme des grands cœurs ;
Le brave ne croit pas au lâche, les vainqueurs
Sont forts, et le héros est ignorant du fourbe.
Ce qu’osent les tyrans, ce qu’accepte la tourbe,
…
— Dec 25, 2022 08:55AM
Maintenant il est vieux ; son donjon, c’est son cloître ;
Il tombe, et, déclinant, sent dans son âme croître
La confiance honnête et calme des grands cœurs ;
Le brave ne croit pas au lâche, les vainqueurs
Sont forts, et le héros est ignorant du fourbe.
Ce qu’osent les tyrans, ce qu’accepte la tourbe,
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Thomas Desforges
is on page 396 of 510
Les conseillers probes et libres
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On voit devant Ratbert trois haches destinées,
La première, au quartier de bœuf rouge et fumant
Qu’un grand brasier joyeux cuit à son flamboiement ;
La deuxième, au tonneau de vin que sur la table
A placé l’échanson aidé du connétable ;
La troisième à celui dont l’avis déplaira.
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— Dec 25, 2022 08:52AM
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On voit devant Ratbert trois haches destinées,
La première, au quartier de bœuf rouge et fumant
Qu’un grand brasier joyeux cuit à son flamboiement ;
La deuxième, au tonneau de vin que sur la table
A placé l’échanson aidé du connétable ;
La troisième à celui dont l’avis déplaira.
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Thomas Desforges
is on page 353 of 510
Zim-Zizimi
Zim-Zizimi, soudan d’Égypte, commandeur
Des croyants, padischah qui dépasse en grandeur
Le césar d’Allemagne et le sultan d’Asie,
Maître que la splendeur énorme rassasie,
Songe. C’est le moment de son festin du soir ;
Toute la table fume ainsi qu’un encensoir ;
Le banquet est dressé dans la plus haute crypte
D’un grand palais bâti par les vieux rois d’Égypte ;
…
— Dec 25, 2022 08:49AM
Zim-Zizimi, soudan d’Égypte, commandeur
Des croyants, padischah qui dépasse en grandeur
Le césar d’Allemagne et le sultan d’Asie,
Maître que la splendeur énorme rassasie,
Songe. C’est le moment de son festin du soir ;
Toute la table fume ainsi qu’un encensoir ;
Le banquet est dressé dans la plus haute crypte
D’un grand palais bâti par les vieux rois d’Égypte ;
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Thomas Desforges
is on page 330 of 510
Ce qu’on y voit encore
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Les chevaux monstrueux ont la corne au frontail ;
Si Satan est berger, c’est là son noir bétail.
Pour en voir de pareils dans l’ombre, il faut qu’on dorme ;
Ils sont comme engloutis sous la housse difforme ;
Les cavaliers sont froids, calmes, graves, armés,
Effroyables ; les poings lugubrement fermés ;
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— Dec 25, 2022 08:45AM
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Les chevaux monstrueux ont la corne au frontail ;
Si Satan est berger, c’est là son noir bétail.
Pour en voir de pareils dans l’ombre, il faut qu’on dorme ;
Ils sont comme engloutis sous la housse difforme ;
Les cavaliers sont froids, calmes, graves, armés,
Effroyables ; les poings lugubrement fermés ;
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Thomas Desforges
is on page 322 of 510
Dans la forêt
Quelqu’un qui s’y serait perdu ce soir, verrait
Quelque chose d’étrange au fond de la forêt ;
C’est une grande salle éclairée et déserte.
O ? Dans l’ancien manoir de Corbus
…
— Dec 25, 2022 08:42AM
Quelqu’un qui s’y serait perdu ce soir, verrait
Quelque chose d’étrange au fond de la forêt ;
C’est une grande salle éclairée et déserte.
O ? Dans l’ancien manoir de Corbus
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Thomas Desforges
is on page 279 of 510
L’épopée du ver
Au fond de la poussière inévitable, un être
Rampe, et souffle un miasme ignoré qui pénètre
L’homme de toutes parts,
Qui noircit l’aube, éteint le feu, sèche la tige,
Et qui suffit pour faire avorter le prodige
Dans la nature épars.
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— Dec 25, 2022 08:40AM
Au fond de la poussière inévitable, un être
Rampe, et souffle un miasme ignoré qui pénètre
L’homme de toutes parts,
Qui noircit l’aube, éteint le feu, sèche la tige,
Et qui suffit pour faire avorter le prodige
Dans la nature épars.
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Thomas Desforges
is on page 259 of 510
Les sept merveilles du monde
Des voix parlaient ; pour qui ? Pour l’espace sans bornes,
Pour le receuillement des solitudes mornes,
Pour l’oreille, partout éparse, du désert ;
Nulle part, dans la plaine où le regard se perd,
On ne voyait marcher la foule aux bruits sans nombre,
Mais on sentait que l’homme écoutait dans cette ombre.
Qui donc parlait ? C’étaient des monuments pensifs.
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— Dec 25, 2022 08:38AM
Des voix parlaient ; pour qui ? Pour l’espace sans bornes,
Pour le receuillement des solitudes mornes,
Pour l’oreille, partout éparse, du désert ;
Nulle part, dans la plaine où le regard se perd,
On ne voyait marcher la foule aux bruits sans nombre,
Mais on sentait que l’homme écoutait dans cette ombre.
Qui donc parlait ? C’étaient des monuments pensifs.
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