Thomas Desforges’s Reviews > Les Contemplations > Status Update
Thomas Desforges
is on page 392 of 471
A celle qui est restée en France
…
Mais mon cœur toujours saigne et du même côté.
C’est en vain que les cieux, les nuits, l’éternité,
Veulent distraire une âme et calmer un atome.
Tout l’éblouissement des lumières du dôme
M’ôte-t-il une larme ? Ah ! l’étendue a beau
Me parler, me montrer l’universel tombeau,
Les soirs sereins, les bois rêveurs, la lune amie ;
J’écoute, et je reviens…
— Jan 09, 2022 10:12AM
…
Mais mon cœur toujours saigne et du même côté.
C’est en vain que les cieux, les nuits, l’éternité,
Veulent distraire une âme et calmer un atome.
Tout l’éblouissement des lumières du dôme
M’ôte-t-il une larme ? Ah ! l’étendue a beau
Me parler, me montrer l’universel tombeau,
Les soirs sereins, les bois rêveurs, la lune amie ;
J’écoute, et je reviens…
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Thomas Desforges
is on page 395 of 471
… pensif, s’étoiler de rayons,
De clartés, de lueurs, vaguement enflammées,
Le gouffre monstrueux plein d’énormes fumées.
— Jan 09, 2022 10:16AM
De clartés, de lueurs, vaguement enflammées,
Le gouffre monstrueux plein d’énormes fumées.
Thomas Desforges
is on page 395 of 471
A celle qui est restée en France
…
Pâle, ivre d’ignorance, éblouie de ténèbres,
Voyant dans l’infini s’écrire des algèbres,
Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein,
Mesure le problème aux murailles d’airain,
Cherche à distinguer l’aube à travers les prodiges,
Se penche, frémissant, au puits des grands vertiges,
Suit de l’œil des blancheurs qui passent, alcyons,
Et regarde, …
— Jan 09, 2022 10:15AM
…
Pâle, ivre d’ignorance, éblouie de ténèbres,
Voyant dans l’infini s’écrire des algèbres,
Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein,
Mesure le problème aux murailles d’airain,
Cherche à distinguer l’aube à travers les prodiges,
Se penche, frémissant, au puits des grands vertiges,
Suit de l’œil des blancheurs qui passent, alcyons,
Et regarde, …
Thomas Desforges
is on page 367 of 471
Ce que dit la bouche d’ombre
…
Comment de tant d’azur tant de terreur s’engendre,
Comment le jour fait l’ombre et le feu pur la cendre,
Comment la cécité peut naître du voyant,
Comment le ténébreux descend du flamboyant,
Comment du monstre esprit naît le monstre matière,
Un jour, dans le tombeau, sinistre vestiaire,
Tu le sauras ; la tombe est faite pour savoir ;
Tu verras ; aujourd’hui, …
— Jan 09, 2022 10:09AM
…
Comment de tant d’azur tant de terreur s’engendre,
Comment le jour fait l’ombre et le feu pur la cendre,
Comment la cécité peut naître du voyant,
Comment le ténébreux descend du flamboyant,
Comment du monstre esprit naît le monstre matière,
Un jour, dans le tombeau, sinistre vestiaire,
Tu le sauras ; la tombe est faite pour savoir ;
Tu verras ; aujourd’hui, …
Thomas Desforges
is on page 355 of 471
Les mâges
…
Tout est la mort, l’horreur, la guerre ;
L’homme par l’ombre est éclipsé ;
L’ouragan par toute la terre
Court comme un enfant insensé.
Il brise à l’hiver les feuillages,
L’éclair aux cimes, l’onde aux plages,
A la tempête le rayon ;
Car c’est l’ouragan qui gouverne
Toute cette étrange caverne
Que nous nommons Création.
…
— Jan 09, 2022 10:05AM
…
Tout est la mort, l’horreur, la guerre ;
L’homme par l’ombre est éclipsé ;
L’ouragan par toute la terre
Court comme un enfant insensé.
Il brise à l’hiver les feuillages,
L’éclair aux cimes, l’onde aux plages,
A la tempête le rayon ;
Car c’est l’ouragan qui gouverne
Toute cette étrange caverne
Que nous nommons Création.
…
Thomas Desforges
is on page 335 of 471
Voyage de nuit
On conteste, on dispute, on proclame, on ignore.
Chaque religion est une tour sonore ;
Ce qu’un prêtre édifie, un prêtre le détruit ;
Chaque temple, tirant sa corde dans la nuit,
Fait, dans l’obscurité sinistre et solenelle,
Rendre un son différent à la cloche éternelle.
Nul ne connaît le fond, nul ne voit le sommet.
…
— Jan 09, 2022 10:02AM
On conteste, on dispute, on proclame, on ignore.
Chaque religion est une tour sonore ;
Ce qu’un prêtre édifie, un prêtre le détruit ;
Chaque temple, tirant sa corde dans la nuit,
Fait, dans l’obscurité sinistre et solenelle,
Rendre un son différent à la cloche éternelle.
Nul ne connaît le fond, nul ne voit le sommet.
…
Thomas Desforges
is on page 334 of 471
Au bord de l’infini XVIII
Hélas ! tout est sépulcre. On en sort, on y tombe :
La nuit est la muraille immense de la tombe.
Les astres, dont lui la clarté,
Orion, Sirius, Mars, Jupiter, Mercure,
Sont les cailloux qu’ont voit dans la tranchée obscure,
O sombre fosse Éternité !
…
— Jan 09, 2022 09:59AM
Hélas ! tout est sépulcre. On en sort, on y tombe :
La nuit est la muraille immense de la tombe.
Les astres, dont lui la clarté,
Orion, Sirius, Mars, Jupiter, Mercure,
Sont les cailloux qu’ont voit dans la tranchée obscure,
O sombre fosse Éternité !
…
Thomas Desforges
is on page 286 of 471
Pleurs dans la nuit
Je suis l’être incliné qui jette ce qu’il pense,
Qui demande à la nuit le secret du silence ;
Dont la brume emplit l’œil ;
Dans une ombre sans fond mes paroles descendent,
Et les choses sur qui tombent mes strophes rendent
Le son creux du cerceuil.
…
— Jan 08, 2022 11:12PM
Je suis l’être incliné qui jette ce qu’il pense,
Qui demande à la nuit le secret du silence ;
Dont la brume emplit l’œil ;
Dans une ombre sans fond mes paroles descendent,
Et les choses sur qui tombent mes strophes rendent
Le son creux du cerceuil.
…
Thomas Desforges
is on page 282 of 471
Au bord de l’infini III
Un spectre m’attendait dans un grand angle d’ombre,
Et m’a dit :
— Le muet habite dans le sombre.
L’infini rêve, avec un visage irrité.
L’homme parle et dispute avec l’obscurité,
Et la larme de l’œil rit du bruit de la bouche.
Tout ce qui vous emporte est rapide et farouche.
Sais-tu pourquoi tu vis ? sais-tu pourquoi tu meurs ?
Les vivants orageux passent…
— Jan 08, 2022 11:10PM
Un spectre m’attendait dans un grand angle d’ombre,
Et m’a dit :
— Le muet habite dans le sombre.
L’infini rêve, avec un visage irrité.
L’homme parle et dispute avec l’obscurité,
Et la larme de l’œil rit du bruit de la bouche.
Tout ce qui vous emporte est rapide et farouche.
Sais-tu pourquoi tu vis ? sais-tu pourquoi tu meurs ?
Les vivants orageux passent…

