Orlandooo’s Reviews > Orgueil et Préjugés > Status Update

« Pourquoi sommes-nous sur terre, sinon pour fournir quelque distraction à nos voisins, et en retour, nous égayer à leurs dépens ? »

« Elle désirait jalousement l’estime de Mr Darcy maintenant qu’elle n’avait plus rien a en espérer ; elle souhaitait entendre parler de lui, quand il semblait qu’elle n’eût aucune chance de recevoir de ses nouvelles, et elle avait la conviction qu’avec lui elle aurait été heureuse alors que, selon toute probabilité, jamais plus ils ne se rencontreraient. »

« C’est une bien regrettable histoire, et qui va faire beaucoup parler, mais, de ce triste événement, il y a une leçon utile à tirer, c’est que chez la femme, la perte de la vertue est irréparable, que sa réputation est aussi fragile qu’elle est précieuse, et que nous ne saurions être trop en garde contre les représentants indignes de l’autre sexe. »

« Elle n’avait pas besoin de voir des hôtes chez elle avec sa santé fragile et encore moins des fiancés qui, de tous, sont les gens les plus désagréables à recevoir. »

« Elizabeth vit qu’aucun sujet n’était au-dessus de cette grande dame, pourvu qu’elle y trouvât une occasion de diriger et de régenter ses semblables. »

« Charlotte marié à Mr Collins ! Quelle image humiliante ! Au regret de voir son amie se diminuer ainsi dans son estime s’ajoutait la conviction pénible qu’il lui serait impossible de trouver le bonheur dans le lot qu’elle s’était choisi. »

« Ceux qui ne changent jamais d’opinion doivent naturellement veiller à juger du premier coup sans se tromper. »

« Car l’orgueil, en effet, inspire la plupart de ses actions et c’est ce sentiment, plus que tous les autres, qui le rapproche de la vertu. (…) C’est par orgueil qu’il est libéral, généreux, hospitalier, qu’il assiste ses fermiers et secourt les pauvres. »

- je me demande qui a eu l’idée de se servir de la poésie pour se guérir de l’amour.
- J’avais toujours été habitué, dit Darcy, à considérer la poésie comme l’aliment de l’amour.
- Oh ! D’un amour vrai, sain et vigoureux peut-être ! Tout fortifie ce qui est déjà fort. Mais lorsqu’il s’agit d’une pauvre inclination, je suis sûre qu’un bon sonnet peut en avoir facilement raison.

« C’est une vérité universellement reconnue qu’un célibataire pourvu d’une belle fortune doit avoir envie de se marier, et, si peu que l’on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu’il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l’esprit de ses voisins qu’ils le considèrent sur le champ comme la propriété légitime de l’une ou l’autre de leurs filles. »