Mon stage de formation auprès de Mr P. touchait à sa fin, mais je me suis souvent interrogée à son sujet par la suite. En dépit de ses airs de chérubin, il m’avait fait l’effet d’un homme potentiellement dangereux. Il m’avait tant marquée que son souvenir ne cessa de m’habiter jusqu’au moment où germa dans mon esprit l’idée d’écrire mon roman Le Cheval pâle : ce qui a dû se passer, je crois bien, pas loin de cinquante ans plus tard.