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Ce n’est jamais une bonne idée de se trouver du mauvais côté du Yamaguchi-gumi, la plus grande organisation criminelle du Japon. Avec ses 40 000 membres environ, ça fait un paquet de mecs à qui on les brise.
Trahir ta source, c’est te trahir toi-même. Si tu ne protèges pas ta source, tu n’es pas un journaliste.
Ne place jamais d’opinions personnelles dans un article ; laisse quelqu’un s’en charger pour toi. C’est à ça que servent les experts et les éditorialistes. L’objectivité est affaire de subjectivité.
Je commandai un coca et commençai à raconter que j’avais hâte d’être assigné à un service et d’« apprendre le métier ». Matsuzaka me coupa la parole d’un geste de la main. « Il ne s’agit pas d’apprendre, mais de désapprendre. Il s’agit de lâcher prise, de se laisser aller, de se débarrasser de toutes préconceptions, d’oublier tout ce que tu croyais savoir.
Saitama. Un endroit si peu populaire aux yeux des citadins qu’il est à l’origine d’un adjectif qui lui est propre, dasai. C’est-à-dire « ringard, emmerdant, démodé ». En d’autres termes, on allait m’envoyer dans le New Jersey du Japon.
Évidemment, ce fut plus une question de chance que de savoir-faire, mais cela m’apprit une chose importante : le journalisme est toujours une question de résultats et non d’efforts.
L’un de mes proverbes japonais favoris est le suivant : « Celui qui demande connaîtra l’embarras ; celui qui ne demande pas sera honteux toute sa vie. »

