Comme Jésus
C'est bien connu : Jésus pouvait être présent à deux endroits en même temps.
Et bien, j'ai tenté de faire pareil au Salon du Livre de Saguenay, et j'ai réussi avec une certaine aisance. J'étais présent à deux kiosques en même temps, celui des Six Brumes et celui des Éditions Z'ailées.
Et bien, pour les curieuses/curieux habitant l'Estrie, venez constater ce fabuleux don que j'ai, au prochain salon du livre : cette semaine, du jeudi 14 au dimanche 17 octobre, à Sherbrooke, dans l'édifice Expo-Sherbrooke, juste devant le cégep.
Vous me verrez à deux endroits… non, attendez! Trois endroits simultanément : le kiosque des Six Brumes, celui des Z'ailées et devant des groupes scolaires pour une animation s'intitulant : «Les histoires de peur, c'est tripant!».
Et si de tels pouvoirs ne vous impressionnent pas, il y aura aussi mon p'tit nouveau qui se montrera la face pour la première fois en public : « La Nuit du Tueur », accompagné de son grand frère, né quelques temps avant : « Pages de terreur ».
J'ai bien hâte de participer à cet évènement. Il s'agit du premier salon du livre auquel Les Six Brumes ont participé. La première fois, c'était en 2005, pour la sortie de « Nocturne » et du premier tome de la série « Alégracia » de Dominic Bellavance. Pour l'occasion, on avait organisé le Festival Nocturne, une soirée toute en ténèbres où plusieurs auteurs, artistes et autres artisans de la Nuit avaient partagé leur passion devant une foule considérable.
Il doit bien exister quelques photos de cette soirée réussie quelque part sur Internet…
En tout cas, c'était le début d'une nouvelle étape pour Les Six Brumes, le début des salons du livre, de la série « Alégracia », d'une nouvelle équipe de travail, après la première qui était derrière chacun des premiers livres.
Avant chaque nouvelle édition du Salon du Livre de l'Estrie, j'ai hâte et je me sens très à l'aise. J'y suis chez moi, étant natif de Bromptonville (maintenant l'arrondissement 1 de Sherbrooke), j'y ai passé plus que la moitié de ma vie et c'est le salon où je ne ressens aucun stress. Beaucoup de gens dans le milieu littéraire ne semblent pas aimer ce salon mais moi je l'adore. C'est pour moi l'occasion de revoir des ami(e)s, connaissances, anciens voisins, collègues auteurs (Mylène Gilbert Dumas, Jean-Paul Dubreuil, Éric Gauthier, etc) et de revivre des souvenirs de mes premiers salons en tant que visiteurs, lorsque j'étais au primaire et au secondaire. C'est là que j'avais parlé pour la première fois à Tristan Demers à ses débuts et que je lui avais dit : « Plus tard, je vais être auteur. » Et il m'avait répondu : « Je te le souhaite, on se revoit dans quelques années dans les salons du livre ». C'est au Salon du livre de l'Estrie que mon bon ami François Pierre avait acheté son premier Patrick Senécal « Sur le seuil » à sa sortie. Je me souviens, c'était mon premier contact avec la maison d'édition Alire. Au kiosque, il y avait Francine Pelletier et Louise Alain et on avait jasé avec eux, c'était sympathique.
Et là, plusieurs années plus tard, je suis moi aussi dans les coulisses avec tous ces gens.
J'ai bien hâte de vous revoir, oui, vous tous, en Estrie, ma terre natale et dont je suis très fier.
Parce que, oui, la littérature et l'imaginaire rayonnent de plus en plus intensément dans cette région qui habite une place fondamentale dans ma vie, dans mon coeur.
Pour plus d'informations sur le Salon du Livre de l'Estrie : http://www.salondulivredelestrie.com/







