Un an d’autoédition, le bilan

Déjà un an que L’élément 119 est disponible sur Amazon en autoédition. Le bilan ? Très positif. Sans l’autoédition, L’élément 119 n’existerait pas et serait resté caché au fond d’un tiroir. L’expérience vaut vraiment la peine d’être vécue.
J’ai inscrit L’élément 119 dans le programme kdp sélect d’Amazon qui permet aux auteurs de prêter le livre (contre le versement d’une rémunération comme pour une vente) au sein d’une grande bibliothèque d’ebooks. Ce programme donne également la possibilité de faire des promotions. En contrepartie, l’ebook ne peut pas être vendu sur une autre plateforme.
Le livre papier est également disponible sur le site d’Amazon avec Creatspace. Après avoir tenté l’expérience chez Lulu.com et Thebookédition.com, deux autres prestataires d’édition à la demande, je me suis décidée pour Creatspace qui offre les prix de fabrication les plus bas ainsi qu’une livraison gratuite. Imbattable !
Les chiffres vous intéressent ? Voici donc mon bilan en termes d’unités vendues, sur un an :
Nombre d’ebooks vendus France = 690
Nombre d’ebooks vendus hors France = 205
Nombre d’ebooks empruntés = 117
Nombre de livres papier vendus = 125 (soit 12% des ebooks vendus/empruntés)
Nombre d’ebooks téléchargés gratuitement lors des promotions = 788
Au total : 1.137 ebooks/livres ont été vendus et avec les promos, L’élément 119 a été téléchargé / acheté 1925 fois.
Il a reçu 37 critiques sur le site d’Amazon et cinq chroniques de blogueurs littéraires. Pas trop mal pour un premier roman autoédité non ?
J’ai même eu l’honneur de faire partie du top 100 Amazon dans la catégorie boutique kindle, ainsi que dans la catégorie Policier et Suspense. L’élément 119 a également tenu une bonne place dans la section Science-Fiction pendant un certain temps.

Depuis peu, les ventes d’ebooks s’essoufflent chez Amazon…peut-être la fin d’un cycle ? Il faut dire que j’ai retiré L’élément 119 du programme kdp sélect afin de l’inscrire sur d’autres plateformes de vente. Je n’ai pas encore le recul suffisant pour savoir si l’opération est intéressante ou non…
Et le revers de la médaille ? En ce qui me concerne, c’est le travail de promotion que cela demande. Pour qu’un ebook se fasse remarquer, il faut le rendre visible… et cela ne se fait pas tout seul. L’énergie dépensée pour la promotion de son roman se compte non seulement en temps passé, mais aussi en non-créativité pour le futur roman. Les deux activités ne sont pas compatibles. Il est très difficile d’écrire et de faire la promo de son propre livre en même temps. Quand j’écris, je pense à tous sauf à la vente du livre. En fait, je n’y pense surtout pas, pour rester libre, pour oser imaginer des situations improbables, pour surfer au-dessus des invraisemblances, pour explorer des zones obscures, pour continuer à rêver, à rire, à avoir peur et à frissonner… sans me soucier des autres. Quand j’écris, c’est comme si je me donnais rendez-vous avec moi-même pour partager un moment exclusif, intime. Je suis alors seule au monde, le seul maître à bord, je décide de tout ce que je veux, et c’est ça qui est bien !
Impossible donc, à ce moment-là, de laisser la porte ouverte aux regards extérieurs. Ce n’est que lorsque le livre est terminé, que je considère qu’il ne m’appartient plus et que je l’abandonne sur la place publique.
La prochaine étape sera la promotion du Sorcier blanc fraichement autoédité… tout en laissant l’espace nécessaire pour continuer à écrire…. Pas facile !