Nuit d’été

L’été passé, Pierre H. Charron me recommandait la lecture du livre NUIT D’ÉTÉ de Dan Simmons. Et il y a quelques semaines, quand je suis allé à la Bibliovente de Montréal, sur quel livre je tombe? Et oui…


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Titre : Nuit d’été


Auteur : Dan Simmons


Éditeur: Albin Michel


Année de parution : 1993 (1991 pour l’édition originale en anglais et 1995 et 2003 pour des rééditions en format de poche en français)


 


Commentaire de Stephen King en guise de résumé de quatrième de couverture : Un des meilleurs thrillers de ces cinq dernières années. Nuit d’été fait partie de ces romans rares qu’il faut absolument lire. Un été ensorcelé dans l’Illinois des années 60, l’affrontement d’une bande de collégiens et d’une puissance monstrueuse, une histoire terrifiante au-delà de tout… Après Hypérion et La chute d’Hypérion, je suis subjugué par le talent de Dan Simmons.


Commentaire de lecture : Wow! C’est exactement le genre de livre d’épouvante que je cherchais depuis longtemps, que j’aurais dévoré plusieurs fois si j’étais tombé dessus dans mon adolescence. J’ai profité des récentes journées ensoleillées pour lire sur ma galerie ce roman que je n’oublierai pas de sitôt.


Une intrigue qui peut rappeler ÇA (de Stephen King), au départ, mais qui s’en éloigne assez pour devenir originale. Un lecteur qui ne rechercherait que de l’action à tout casser serait ennuyé par ce roman. Mais moi, c’est exactement le rythme que je voulais. L’auteur prend bien le temps d’installer l’ambiance de l’été, les lieux, de montrer la réalité des jeunes personnages avant de leur faire naître l’horreur et nous plonger dans des scènes efficaces et qui donnent le frisson, je dois l’avouer. 


Ce sont des personnages comme cette bande d’amis que j’aime voir dans les histoires. 11 ans, ils viennent de terminer l’école, l’été est prometteur, la vie semble devant eux… mais quelque chose de surnaturel caresse d’autres plans pour eux…


Les lieux sont bien dépeints, vivants : un petit village, Elm Haven, sympathique, campagnard au centre duquel l’école, Old School Central, se dresse, lourde de secrets, projetant son ombre sur les maisons environnantes.


Le style de Dan Simmons (et la traduction dans ce cas-ci) coule tout en prenant bien le temps de décrire comme un peintre, avec juste assez de détails pour embraser l’imagination du lecteur. Je me disais, à de nombreuses reprises pendant ma lecture : lui, il sait écrire!


Je vous le recommande sans hésitation. Et lisez-le pendant l’été…


 



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Published on July 02, 2012 04:26
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