Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,Ce beau matin d'été si doux :Au détour d'un journal quelques romans infâmesDécrits par quelque sapajou,
Les pages enflées, comme une triste rubrique,Brûlant et suant les clichtons,Ouvrait d'une façon nonchalante et cyniqueSon récit plein d'exhalaisons.
La presse rayonnait sur cette confiture,Comme afin de la fuir à point,Et de rendre au centuple à la grande CultureTout ce qu'ensemble elle avait joint ;
Le lecteur regardait la carcasse superbeComme une fleur s'épanouir.La déceptions était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Published on August 24, 2016 04:19