De la nostalgie comme matière première

Au fil des années, je me suis rendu compte que, quand j'écris une histoire, je puise dans mes souvenirs pour m'inspirer. Je me sers de cette nostalgie qui m'habite comme matière première.



Et comme j'ai une assez bonne mémoire de mon passé, en général, c'est assez facile pour moi d'aller cueillir des fragments ça et là, des évènements sympathiques ou plus tristes de ma vie. Ça donne de la chair aux personnages et c'est ma manière de leur insuffler vie.



C'est pour ça que, de temps en temps, pour reprendre contact avec certaines périodes de ma vie, je fouille dans les cassettes audio de vieux mix que je me faisais et d'en écoute une ou deux dans un walkman (que j'avais acheté 25 sous dans un marché aux puces l'été passé… héhé, l'avantage des vieilles technologies : ça ne coûte rien).



C'est également pour ça que je ne me débarrasse pas de mes films en VHS. Parce qu'ils me rappellent des périodes plaisantes de ma vie, dans lesquelles je peux aller puiser de l'inspiration. Sûrement l'avez-vous remarqué : dans certaines de mes histoires, il y a un personnage qui collectionne des VHS.


Je mets rarement en scène des personnages avec la voiture de l'année ou le dernier gadget ultra-technologique… Pour moi, ça n'a aucune valeur sentimentale, il n'y a rien d'associé à un GPS ou à la dernière console de jeux vidéo. Ils n'ont pas non plus le réflexe d'aller fouiller sur Internet. C'est pour ça que je trouve la plupart du temps les personnages blasés dans les films d'horreur de nos jours, ils ont tout ce qu'ils veulent comme gadgets, comme équipement… On dirait que, dans mon esprit, plus il y a de technologie, moins il y a de mystère… (Ce n'est pas fondé, ce n'est qu'une opinion personnelle).


Vive les bandes d'ado des années 80! :-)




 


 



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Published on June 22, 2011 07:48
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