Lecture no.9 : L'Arbre de l'Été
Titre : « La Tapisserie de Fionavar tome 1 : L'Arbre de l'Été »
Auteur : Guy Gavriel Kay
Éditeur : Alire
Année de publication (de la version française chez cet éditeur) : 2002
Résumé de quatrième de couverture : « Ils sont cinq, femmes et hommes, tous Torontois; ils sont jeunes, étudiants ou professionnels, tous rationnels. Or, les voici projetés dans Fionavar, le Grand Univers dont le nôtre n'est qu'une ombre bien pâle!
Malgré la protection offerte par Mantel d'Argent le magicien, ils sont aussitôt pris dans les premières escarmouches de la guerre qui oppose les forces des Lumières à celles des Ténèbres. Car Rakoth Maugrim, le dieu renégat, a trouvé moyen de se libérer de sa prison millénaire.
Le Grand Royaume du Brennin, où ont abouti nos cinq jeunes héros, est la première cible de Maugrim. Une proie facile, puisque le vieux roi n'a pas renoué les liens tissés par ses ancêtres avec les puissances bénéfiques de l'Arbre de l'Été. Une proie facile, à moins que le roi ne s'offre en sacrifice à ce dernier, ou qu'une autre personne ne le remplace.
L'Arbre de l'Été : le premier volume de La Tapisserie de Fionavar, l'autre grand classique, avec Le Seigneur des anneaux, de la fantasy moderne. »
Commentaire de lecture : Pour cette neuvième lecture, j'ai triché un peu… c'est, en vérité, une relecture. Mais 3 raisons motivent mon choix :
1) Ça faisait un bon bout de temps que je voulais lire le troisième et dernier tome et tant qu'à le faire, autant relire le premier et le deuxième (qui représentera une de mes lectures hebdomadaires futures)
2) J'avais oublié le 3/4 du livre, vu que ma lecture remontait à 2002.
3) Et surtout : pourquoi se priver d'un tel plaisir? C'est un chef d'oeuvre.
Je ne suis pas un grand lecteur de fantasy mais quand j'aime un livre de ce genre, je l'adore. Habituellement, dans la plupart des autres sphères de ma vie, je tente de trouver un juste milieu, une zone grise… mais quand il s'agit de fantasy, je deviens beaucoup plus catégorique : j'aime / j'aime pas.
Pourquoi j'aime « L'Arbre de l'Été »?
Parce qu'au-delà de l'habituelle opposition bien/mal de la plupart des histoires de ce type, il y a une complexité dans l'intrigue, une poésie dans le style d'écriture (et la traduction de l'anglais au français par Élisabeth Vonarburg est menée de main de maître) qui offre des descriptions précises et imagées, des personnages attachants et à la psychologie bien développée (on est loin du preux chevalier sans défaut qui vient sauver la pauvre princesse…), un univers créé de façon aussi imaginative que logique et une utilisation de la magie qui est originale et qui la rend précieuse.
En fait, dans cette histoire, chaque élément est précieux, et rien ne doit être prit pour acquis… surtout pas les personnages dont les sacrifices et décisions peuvent facilement les mener à la mort.
Ce roman ne représente pas, à mon sens, une énième copie du Seigneur des Anneaux, contrairement à nombre de séries parues depuis des années. La Tapisserie de Fionavar a vu le jour en 1984 en langue anglaise alors que, oui, bien sûr, le Seigneur des anneaux existait mais ne connaissait pas nécessairement le succès commercial des années 2000 suite à l'adaptation sur grand écran. Je n'ai rien contre Tolkien, j'ai adoré son oeuvre mais je ne suis pas intéressé à en lire les millions d'émules qui existent…
C'est pourquoi, si ce n'est pas déjà fait, vous devez lire « L'Arbre de l'Été », premier volume de La Tapisserie de Fionavar, si vous êtes un amateur de fantasy… ou si vous n'aimez pas le genre car vous le trouvez bourré de stéréotypes, vous pourriez être agréablement surpris avec ce petit bijou littéraire.







