Aude Vidal-Lessard's Blog, page 15

October 28, 2016

Les yeux - extrait

Prologue

(...)
— Papiers, intima une autre voix une minute plus tard, après que la Ferrari se fut immobilisée et que sa vitre côté conducteur ait été abaissée.En ouvrant un œil à moitié, Shay étira les doigts vers le coffre à gants, l’ouvrit, saisit les papiers demandés par l’agent et les glissa dans la main que lui tendait son frère pendant que celui-ci lançait sur un ton décontracté :— Belle soirée. C’est sûrement ennuyant d’être de service par un si joli temps. N’est-ce pas, monsieur… David ?Le silence de la nuit et le ronronnement du moteur de la Ferrari lui répondirent.Imperceptiblement, Shay secoua la tête. Il était parfaitement conscient de ce à quoi jouait son frère. Mais, poussé par la curiosité, et peut-être aussi par l’amusement qu’il savait que la scène lui procurerait, il rouvrit les deux yeux et les braqua sur l’officier de police.Ce dernier lorgnait les papiers du véhicule, l’air dubitatif.— Logan McBandia Daniels… Vous n’êtes vraiment pas du coin, tous les deux.Le sourire qu’offrit Logan à l’agent fut si étincelant que Shay en aurait plissé les paupières.— Mais dites-moi, monsieur McBandia…— Daniels, précisa Logan d’un ton mielleux. Juste Daniels.La paupière gauche de l’agent tressauta légèrement avant qu’il ne poursuive :— Vous avez idée de la vitesse à laquelle vous rouliez, il y a quelques instants ?Le frère aîné de Shay jeta un regard en direction du cadran de vitesse, comme si celui-ci avait pu lui révéler quelle qu’information que ce soit. Mais Shay savait pertinemment qu’il ne s’agissait que de détourner l’attention du policier, même le temps d’une petite seconde; le temps que le bleu saphir de ses iris passe au doré le plus pur. Dans l’obscurité, les yeux de Logan brillèrent d’un éclat carnassier, d’un de ceux que Shay n’aurait pu manquer même sans sa vision accrue.— À 172 kilomètres-heure, très précisément, répondit Logan en pivotant vers l’agent.Les sourcils de ce dernier s’arrondirent. Juste comme il ouvrait la bouche pour répliquer, son interlocuteur le devança :— Mais vous n’avez pas à vous en faire. Je suis un pilote chevronné; jeune, avec d’excellents réflexes. Impossible pour moi de déraper, et j’aurais aperçu le moindre obstacle sur la route des centaines de mètres avant l’impact…Les lèvres entrouvertes de l’agent de la loi formèrent un ou deux mots, sans pour autant qu’un seul son ne quitte sa bouche. Les traits froissés, il finit cependant par acquiescer d’un timide hochement de tête, l’air incertain.Shay dut se mordre l’intérieur d’une joue pour s’empêcher de sourire.— Vous savez que vous pouvez avoir confiance, renchérit Logan, ses yeux dorés vrillant ceux du policier. Vous me laisserez donc repartir sans même un avertissement et, dans quelques heures, lorsque vous rentrerez chez vous, vous aurez tout oublié de notre rencontre, et ce, jusqu’à la couleur de ma voiture.Un lourd silence suivit sa déclaration. À quelques dizaines de mètres du bord de la route, la forêt elle-même semblait retenir son souffle.Pas un hululement de hiboux.Pas un coassement de grenouilles.Pas de brise tiède chantant entre les aiguilles des genévriers.Seule la rivière osait continuer à murmurer et à susurrer dans la nuit.Shay compta mentalement jusqu’à trois.— Vous avez tout à fait raison, approuva alors David, et la forêt boréale se remit à respirer. Veuillez m’excuser de vous avoir importunés, jeunes gens.Les papiers du véhicule claquèrent dans la main de Logan lorsque l’agent David les lui remit.— Je vous souhaite une excellente fin de soirée, messieurs ! lança-t-il en s’écartant de la Ferrari.Tout en replaçant les papiers dans le coffre à gants, Logan décocha un regard entendu à son petit frère. Ce faisant, Shay vit le doré des iris de son aîné se résorber, comme aspiré par le noir de ses pupilles, et rendre sa place au bleu limpide et étincelant.— Oh, et au fait ! s’exclama l’officier de police qui retournait vers sa voiture. Bienvenue à BlackFalls !Un large sourire vint étirer les lèvres de Logan, révélant ses canines acérées. Il embraya alors, et la Ferrai démarra sur les chapeaux de roues.Le vent se remit à siffler à ses oreilles, et Shay se permit un sourire en coin.Un instant plus tard, ils dépassèrent à toute vitesse un panneau qui reprenait les mots de l’officier : Bienvenue à BlackFalls.

Fin de l'extrait!Vous en voulez plus? Rendez-vous en librairie dès novembre 2016 pour vous procurez les tomes 1 et 2 de la trilogie Panthera!
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Published on October 28, 2016 09:16

October 25, 2016

Intimidation

L'intimidation.
Rien que le mot me met hors de moi. Alors quand j'entends des histoires comme celle de cette adolescente qui ne voulait que partager sa passion pour les livres sur Youtube et qui a été forcée de fermer sa chaîne à cause de la mesquinerie des autres... Je suis dégoûtée.
Dégoûtée.
Purement et simplement.
Je partage ici une vidéo de mon ami Maxbooking, dans laquelle il dénonce l'intimidation et vous parle d'une histoire qu'il a lui-même vécue.
Partagez. Parlez-en. L'intimidation n'a pas sa place - sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Et si vous souffrez d'intimidation, vous ne devriez pas garder cela pour vous. Être original ou différent n'est pas un tort. C'est la fille qui se faisait pointer du doigt à l'école parce qu'elle lisait des mangas, écoutait de la musique japonaise et ne suivait pas toutes les modes qui vous le dit. Être original, être différent, c'est beau. Ne laissez personne - PERSONNE - vous dire le contraire.

PS - Je lis toujours des mangas. J'écoute toujours de la musique japonaise. Et je m'habille toujours comme il me plaît. Et personne ne me fera rentrer dans un moule - parce que la vie est bien plus belle quand on est différent ;)
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Published on October 25, 2016 10:12

October 17, 2016

La Sirène, par Kiera Cass




Quatrième de couverture :« Une fille au lourd secret
Le garçon de ses rêves
Un océan les sépare

Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l'Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme? Une voix fatale pour qui a le malheur de l'entendre... et qui l'oblige à se faire passer pour muette lorsqu'elle séjourne sur la terre ferme.

Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé.

Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli? »

Mon avis (en quelques mots) :Globalement, j'ai bien aimé ma lecture de ce premier roman de l'auteure Kiera Cass. On y retrouve des éléments qui rappellent énormément La Sélection : des personnages très ''fifilles'', qui aiment la mode et les belles robes; mais aussi une romance charmante qui en fera sourire plus d'un.

La Sirène est une lecture relativement légère : nous suivons Kahlen, adolescente de 17 ans qui, après s'être transformée en Sirène, se retrouve au service de l'Océan pendant 100 ans durant lesquels elle ne vieillira pas, ne sera jamais malade et sera toujours dotée d'une beauté à couper le souffle et d'une voix magnifique - dont elle devra user pour pousser les passagers de navire entier à se jeter à l'eau et s'y noyer. Cet aspect de la vie de Kahlen est certes bien sombre; le roman tourne toutefois davantage autour de sa rencontre avec Akinli et de l'amour qui naît entre eux deux. Les péripéties entre les deux jeunes gens n'ont rien de sombre, bien que nous ayons droit à quelques complications.

Kahlen est une héroïne sympathique et j'ai aimé la suivre au fil des pages. Jadis une enfant pourrie gâtée, elle est devenue une Sirène sensible et attentionnée et elle ne tire aucun plaisir de son immortalité, qu'elle voit davantage comme un fardeau qu'un véritable cadeau. Akinli est également charmant et rigolo, mais plutôt comme ce personnage qui nous fait bien rire que comme le beau mec qui nous fait fondre. Néanmoins, leur histoire fut agréable à découvrir et leur relation attendrissante.

D'autres personnages ont également su s'attirer ma sympathie, comme les sœurs de Kahlen, ces filles qui sont devenues Sirènes à différentes époques et sont devenues la famille de notre héroïne. Aisling, tout particulièrement, m'a plu avec sa nostalgie qui n'avait rien à voir avec la joie pétillante un peu enfantine d'Elizabeth, une autre sœur Sirène. J'ai aimé qu'elle incarne l'aspect sombre et plus triste de la Sirène, le revers de la médaille de l'immortalité, la réalité peu reluisante de la créature certes magnifique, mais qui sème la mort sur son chemin. L'Océan, qui est elle aussi présentée comme une entité à part entière, m'a quant à elle intriguée; l'idée de lui donner une personnalité et des intentions propres m'a paru originale et le lien qui l'unissait à ses Sirènes comme si elles étaient ses filles a ajouté un autre degré à l'histoire.

Finalement, je ressors de ma lecture divertie, mais sans plus. La Sirène se lit bien, mais connaît quelques longueurs. Je n'y ai pas connu de véritables questionnements ou de palpitations, et c'est pourquoi bien que plutôt positif, mon avis ne révèle aucun facteur wow : pour moi, il n'y en avait pas vraiment. Aucun doute, toutefois, que les fans de La Sélection trouveront leur compte dans cette nouvelle (ou plutôt première) histoire à l'eau de rose de Kiera Cass.

Ma note : 3/5

Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!



Retrouvez la page Facebook de Collection R Canada ici! Et leur nouveau site web ici!
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Published on October 17, 2016 12:44

October 16, 2016

SLE 2016 en folies!

Un petit résumé en photos du Salon du Livre de l'Estrie 2016!
 Une belle visite, comme d'habitude! Merci Katherine d'être passée dire bonjour!

Une belle petite gang! Ça fait toujours plaisir de vous voir! En partant de la gauche : Christian, auteur de L'ordre des moines guerriers Akhena; Claude, auteure de La vengeance des Ténébryss; Fred, sa douce moitié qui se cache derrière, et finalement à droite, votre auteure préférée.

Élisabeth, auteure de la série Kaïsha, et votre auteure préférée! Deux jolies jeunes femmes matures et professionnelles...

 La plupart du temps.

 Sonia Alain, auteure des Gardiens des Portes, d'Amour et de Haine et de Annabel et Max, adulstes consentants. Une voisine de table des plus agréables.


Et voici Benjamin Faucon, auteur de La théorie des géants, d'Art et de sang, des Incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe, ainsi que de Vampires et créatures de l'autre monde. Attention, il mord.
Quelques photo manquent à l'appel, par exemple Patrice Cazeault et Marie-Chantal Plante; cela ne signifie toutefois pas que je vous oublie, au contraire!
J'ai bien hâte de tous vous revoir au Salon du Livre de Montréal! Cela s'applique aussi à vous, lecteurs et lectrices! Le SLM sera le bon moment de venir me dire bonjour, de faire un égo-portrait et, pourquoi pas, de vous procurer les tomes 1 et 2 de ma nouvelle série Panthera... ;)
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Published on October 16, 2016 09:27

October 11, 2016

MaxBooking parle du Prince oublié!

Vous connaissez MaxBooking? Ami de votre auteure préférée, c'est un amoureux des livres et également booktubeur; et dans l'une de ses dernières vidéo, il parle de Polux, le prince oublié! Oui-oui!Vidéo à 6min ;)N'hésitez pas à partager - plus d'apôtres pour moi, et plus d'auditeurs pour lui!

Merci à MaxBooking pour le super avis! Bonne lecture avec la suite! ;)
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Published on October 11, 2016 13:36

October 7, 2016

SLE 2016

C'est bientôt le Salon du Livre de l'Estrie 2016! Comme à chaque année, j'y serai, prête à dédicacer tous les livres et tous les signets que vous me confierez! Ce sera aussi le moment de faire une petite photo, de me poser toutes les questions qui taraudent vos esprits de lecteurs et, pourquoi pas, de vous procurer un t-shirt à l'effigie des cinq Royaumes de Polux! Premiers arrivés, premiers servis! ;)
Jeudi 13 octobre : 9h à 17hVendredi 14 octobre : 9h à 14hSamedi 15 octobre : 9h à 11h
À noter que je ne serai pas présente le dimanche 16 octobre.
Soyez-y en grand nombre!


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Published on October 07, 2016 07:46

September 28, 2016

Panthera, tome 1 : Les yeux

Après une longue (interminable) attente, voici enfin venu le temps de révéler la couverture du tome 1 de la trilogie Panthera, intitulé Les yeux! Et, parce que j'ai bien envie de vous faire mariner un peu en attendant la sortie en magasin, je vous laisse découvrir la quatrième de couverture! Bonne lecture! ;)
*roulements de tambours*
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PANTHERALES YEUX
On dit des yeux qu'ils sont le miroir de l'âme...Que révèlent les vôtres?
Alana Martinescu n'est pas humaine. Elle est une Panthera, une créature mi-femme, mi-félin. Malgré ce secret, elle mène depuis l'enfance une vie tranquille dans la petite ville de BlackFalls. Heures de cours, travail à la boutique du Vieux Vinyle et courses à travers bois sous sa forme animale s'enchaînent de façon routinière.
Les choses changent toutefois brusquement le jour où la famille Daniels emménage dans le manoir de la rue Duke. Le cadet, Shay, est d'une beauté à couper le souffle et possède un tempérament aussi fougueux et imprévisible que l'orage.
Dès leur première rencontre, Lana se prend d'intérêt pour ce jeune homme qui met inexplicablement son sixième sens en déroute. Entre son coeur qui s'affole dès qu'elle l'aperçoit et son instinct qui lui hurle de le fuir comme la peste, elle ignore cependant si elle doit faire confiance au nouveau de BlackFalls - ou le craindre.
Car l'adolescente n'est pas la seule à avoir des secrets.
Et ceux de Shay Daniels pourraient bien s'avérer mortels.

PARUTION EN NOVEMBRE 2016  ;)
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Published on September 28, 2016 13:29

September 27, 2016

Clair de lune, par Tim O’Rourke



Lunaire, tome 1
Quatrième de couverture :« Lorsque Winter McCall, 18 ans, se voit offrir la possibilité de laisser derrière elle sa vie de misère dans les rues de Londres, elle accepte après bien des hésitations de déménager dans une région isolée du sud-ouest de l’Angleterre.
Elle accepte le poste de gouvernante du jeune et séduisant, mais tout aussi intriguant, Thaddeus Blake. Son employeur l’a avertie de ses étranges habitudes. Mais Winter se rend vite compte que tout n’est pas aussi simple qu’il semble dans la maison isolée où elle vit et travaille maintenant. Ignorant le danger qu’elle court vraiment, Winter se sent attirée par Thaddeus.
N’ayant plus d’autres endroits où aller, et personne sur qui compter, elle succombe petit à petit aux étranges requêtes de Thaddeus. Mais aune n’est aussi étrange que celle lui demandant de se tenir chaque nuit sous le clair de lune. »

Mon avis :J’avais beaucoup aimé ma lecture de Kiera Hudson et les vampires, une autre série du même auteur. C’est pourquoi j’étais plutôt emballée par la découverte de Lunaire. Mes espoirs étaient-ils trop grands? Hum, peut-être…
La lecture de Clair de Lune s’est fait assez rapidement et aisément. Les chapitres sont courts, on en tourne les pages avec facilité. L’intrigue est toujours présente et les révélations sont juste assez nombreuses pour relancer notre intérêt, tout en nous soumettant de nouvelles interrogations. Nous sentons bien le danger qui se tapi dans l’ombre autour de Winnie, notre héroïne, et j’avais bien hâte de connaître enfin la nature de ses visages pâles qu’elle apercevait parfois à la fenêtre ou à l’orée des bois…
Thaddeus, le séduisant employeur de Winnie, consiste lui-même en un des mystères – et des dangers – qui guettent la jeune femme. Au fil des découvertes de Winnie quant à l’identité véritable de Thaddeus, je me suis sentie aussi intriguée et perdue que notre héroïne. Plus d’une fois, j’ai dû revoir mes hypothèses au sujet de cet homme qui dort le jour, vit la nuit et qui aime admirer le clair de lune.Néanmoins, je dois avouer avoir eu du mal à m’attacher aux personnages. Winnie, bien que forte, a un petit côté nunuche qui me tombait parfois sur les nerfs; Thaddeus, quant à lui, aussi « beau ténébreux » soit-il, m’a hérissée avec ses manières quelque peu princières…
Finalement, je n’ai pu m’empêcher de tiquer à la plume de O’Rourke; est-ce un effet de mon imagination, ou une défaillance de ma mémoire, je l’ignore, mais l’écriture de l’auteur m’avait paru plus fluide et développée dans Kiera Hudson. Elle avait ici un petit côté mécanique, basique dans ses phrases, son rythme et sa structure, qui m’est resté en travers de la gorge.
Malgré tout, cette lecture me laisse une impression globalement positive et c’est avec joie que je découvrirai la suite des aventures de Winnie et de Thaddeus!

Ma note : 3.5/5


Merci aux Éditions AdA pour ce livre!


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Published on September 27, 2016 12:18

September 20, 2016

Les pléonasmes



Je pléonasme,Tu pléonasme,Il pléonasme,Nous pléonasmissons,Vous pléonasmissez,Elles pléonasment.
Et parce que c'est amusant, et parce que tout le monde en fait (moi y compris, toi y compris, le voisin y compris), voici une liste rigolote de 80 pléonasmes à éviter!
*article de Nicolas Koch; pour la version originale de ce texte, c'est ici!
Au jour d’aujourd’hui : un grand classique de l’oral. Pour insister sur le fait qu’un événement se déroule effectivement ce jour. Mais « hui » signifiant ce jour, et aujourd’hui étant ainsi lui-même un pléonasme, « au jour d’aujourd’hui », ça fait un peu beaucoup, non ?Reporter à une date ultérieure : si on reporte, c’est pour plus tard.Prédire à l’avance : prédire signifie anticiper, donc forcément à l’avance.Une opportunité à saisir : dans « opportunité » il y a déjà la notion d’élément intéressant qu’il fait saisir.Un tri sélectif : le fait de trier, c’est sélectionner, mettre de côté, séparer. Donc sélectif.S’avérer vrai : s’avérer = se révéler exact.Opposer son veto : veto en latin veut déjà dire « je m’oppose ». Donc, il oppose son veto = il oppose le fait de s’opposer. On dira « mettre son veto ».Optimiser au maximum : optimiser veut déjà dire améliorer, avec la volonté d’atteindre le meilleur.Demander d’un air interrogatif : là aussi, redondance.Le danger potentiel : « danger » signifie qu’un péril est susceptible de survenir. Il est donc nécessairement « potentiel ».Voire même : on écrira « voire » ou « même » mais pas les deux en même temps !Certains verbes avec « complètement » (ou autre synonyme) : « finir complètement », « abolir totalement », « éliminer, détruire totalement », par exemple ne sont que redondance. Soit on a fini, soit on n’a pas fini ; soit on abolit, soit on n’abolit pas, pas de demi-mesure.Réserver à l’avance (un restau, un voyage) : dans « réserver », il y a déjà l’idée d’anticipation.S’autogérer soi-même : dans « auto », il y a la notion de « soi ».Comme par exemple : soit on écrit « comme », soit « par exemple », mais pas les deux.Applaudir des deux mains : avec une seule, c’est moins pratique.Un bip sonore : je ne connais pas les bips lumineux par exemple.Le but final : un but étant une finalité en soi…Coopérer ou collaborer ensemble : le préfixe « co- » invite déjà à être ensemble.Crier fort : on peut difficilement crier en murmurant, à moins qu’on puisse murmurer en criant…Consensus commun : il peut peut-être exister des consensus partagés par une seule personne, mais j’en doute.Courte allocution : je préfère toujours un long discours !Une dune de sable : de quoi d’autre la dune… ? De cailloux ? Ce n’est plus une dune alors.Une fausse perruque : donc de vrais cheveux sur la tête ?Ils se rapprochent les uns des autres : lorsqu’on se rapproche, c’est les uns des autres, non ?La marche à pied : elle est plus fatigante que celle à vélo, je vous l’accorde.Perfection absolue : la perfection invite déjà à la notion de ce qu’il y a de mieux.Période de temps : pourrait-on imaginer une période qui soit autre chose que du temps ?Petit détail : assez courant comme pléonasme ; maintenant, un détail reste un petit point, sinon ce n’est plus un détail.Puis ensuite : l’un ou l’autre, mon capitaine !Préférer plutôt : quand on préfère, c’est plutôt une chose qu’une autre, non ?Repasser une deuxième (ou seconde fois) : avec « re- », on indique déjà qu’on recommence.Mauvais cauchemar : rares sont les cauchemars joyeux.Monopole exclusif : un monopole partagé n’est plus vraiment un monopole.Tollé de protestations : tollé = levée de protestations.Le seul et unique : peut-on être pluriel dans l’unicité ? Je laisse les philosophes répondre.Unanimité totale : une décision peut-elle faire l’unanimité de la moitié des personnes ?Surprendre à l’improviste : quand on est surpris, c’est forcément par surprise !Retour en arrière : difficile d’imaginer un retour en avant je crois.Geler de froid : certes, quand c’est froid, ça peut brûler aussi, mais bon.Commencer d’abord : il faut bien commencer quelque part, mais ce sera forcément en premier.Un taux d’alcoolémie : alcoolémie = taux d’alcool dans le sang. Donc le taux d’un taux ? Pas simple.Le faux prétexte : un prétexte c’est quelque chose qu’on invente, donc c’est par essence faux, non ?Caserne (ou garnison) militaire : je ne savais pas qu’il existait des garnisons civiles.Populations civiles : parle-t-on a contrario de populations militaires ?Lorgner sur : on « louche sur », mais « on lorgne » (transitif direct) les bons gâteaux qui sortent du four !Le principal protagoniste : les protagonistes de second plan sont-ils encore des protagonistes ?Talonner de près : pour talonner faut être dans les talons. Donc pas trop loin quoi.Un hasard imprévu : prévoir les choses peut-il occasionner du hasard ?Répéter deux fois : si on « répète » c’est qu’on a déjà dit, donc au moins une fois, ce qui fait deux en tout ! Mais on peut dire bien sûr « répéter trois, quatre, dix fois… »Dresser les cheveux sur la tête : a-t-on des cheveux ailleurs ?C’est de lui dont je parle : dans « dont » il y a déjà « de ». Donc « c’est lui dont je parle » ou « c’est de lui que je parle ». Mais pas un mélange des deux.Démissionner de ses fonctions : de quoi d’autre sinon ?Un revolver à barillet : un revolver est une arme à barillet.Mitonner lentement : mitonner du vite-fait, le résultat n’est pas garanti !L’apparence extérieure : l’apparence intérieure est assez compliquée à catégoriser.Autorisation préalable : si on autorise une action ou autre, c’est forcément avant de la faire.Avertir (pronostiquer) à l’avance : une fois que le truc est passé, on ne peut plus trop avertir.Claquer bruyamment la porte : on peut essayer de la claquer doucement, mais cela fera toujours du bruit…Continuer encore : on peut s’arrêter de continuer, mais si on continue, c’est encore et encore… (et c’est que le début…)Cotiser à plusieurs : eh oui, « co-» cela veut dire ensemble.Importer de l’étranger : importer du pays où l’on est déjà, c’est compliqué.Illusions trompeuses (ou mirage trompeur) : n’est-ce pas le but de l’illusion que de tromper ?Au maximum de son apogée : très lourd, là, l’apogée étant déjà le maximum par définition.S’aider mutuellement : s’aider tout seul, c’est pas le mieux pour progresser.Les perspectives d’avenir : celles du passé ne sont plus trop des perspectives.Un bref résumé : un long résumé n’est plus un résumé.Dépenses somptuaires : somptuaire = relatif aux dépenses, notamment inutiles, ou luxueuses. Des taxes ou impôts peuvent être somptuaires, mais ce seront toujours quelque part des dépenses.Les étapes successives : les étapes se suivent déjà.Les méandres sinueux : un méandre est déjà tortueux, pas la peine d’en rajouter.Devenir par la suite (ensuite) : devenir avant n’est pas facile.Cadeau ou don gratuit : payer pour avoir un cadeau, c’est pas cool.Un ciel constellé d’étoiles : consteller = étoile.Averse de pluie : la pluie c’est forcément une averse.Bourrasques de vent : une bourrasque, c’est déjà du vent, mais je n’espère pas que ce soit le cas de cet article !Être devant une double alternative : en français, une alternative est une situation dans laquelle deux choix s’offrent, pas plus.Hémorragie sanguine : de quoi d’autre peut-on saigner, à part du sang ?S’esclaffer de rire : on peut s’esclaffer de ce pléonasme, mais ce sera de rire de toute façon ! S’esclaffer = pouffer, donc de rire.Un haut building : un building peut être plus petit qu’un autre, certes, mais il reste de toute façon haut.Des précédents par le passé : tout ce qui arrivera demain n’est pas vraiment un précédent.
Allons, ne pléonasmissons pas trop! ;)
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Published on September 20, 2016 12:03

September 16, 2016

Problème d'auteur #24

Nous, auteures et auteurs, rencontrons de nombreux problème au fil de l'écriture d'un roman. Cela occasionne péripéties et anecdotes, dont on rigole souvent plus tard, mais qui peuvent être (vraiment) très (très-très-très) embêtantes sur le moment.
PROBLÈME D'AUTEUR #24L'inspiration aux mauvais moments
Comme cela m'est arrivé ce matin même, alors que je buvais tranquillement mon café.
Mon imagination un peu trop fertile : Oh, dude, dude! J'ai une idée pour un thriller steampunk, écoute ça!
Mon cerveau qui sait parfaitement que j'ai assez de 3 projets d'écriture en même temps : Non. Pas maintenant.
Imagination : Non sérieux ça va être épique!
Cerveau : Silence.
Imagination : Alors il y aurait une héroïne trop badass et un policier vraiment trop chaud et...
Cerveau : TA GUEULE! C'est vraiment pas le temps!
Imagination : WHO CARES? Ma job c'est de te déranger quand c'est pas le bon moment et de te laisser tomber quand c'est le PIRE moment. MUHAHAHAHAHA!!
Ouais. Quelle chance.
Ou pas.
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Published on September 16, 2016 08:03