Daniel Turcea
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Poezia română actuală
by
—
published
1998
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Epifania
by
—
published
1982
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Poezia română după proletcultism
by
—
published
2000
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Something Is Still Present and Isn't, of What's Gone. A Bilingual Anthology of Avant-garde and Avant-garde Inspired Rumanian Poetry
by |
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Entropia
—
published
1970
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Iubire, înțelepciune fără sfârșit
—
published
1991
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L'Épiphanie
by |
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Epifania: cele din urmă poeme de dragoste creștină
—
published
2011
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“La beauté
de ce jour est écrite sur le vent et sur les eaux
ne me demande pas
pour cette ivraie que je perde
l'amour qui descend au très-fonds
du cœur, n'éparpille pas
ma paix pour le rêve
de la nuit
extrait de "La beauté de ce jour"
(p. 113)”
― L'Épiphanie
de ce jour est écrite sur le vent et sur les eaux
ne me demande pas
pour cette ivraie que je perde
l'amour qui descend au très-fonds
du cœur, n'éparpille pas
ma paix pour le rêve
de la nuit
extrait de "La beauté de ce jour"
(p. 113)”
― L'Épiphanie
“Nous mourons pour ne plus mourir
nous mourons pour ne plus mourir
et nous brûlerons tout entiers sur le bûcher de l’ensoiffement
devenus corps immolés de mystère
nous consumant-en-esprit
pour être vivants toujours
nous mourons vers la vie
ou nous mourons vers la mort
se flétrissent et meurent, je ne chanterai pas
je ne chanterai jamais les feuilles d’automne
elles qui se flétrissent et meurent
automne des choses
ni le jour
où les étoiles s’effondreront dans un temps à elles
au-dessus de l’abîme
ces choses-là ne sont pas celles que j’aimerai
et désirerai pour mon âme
l’éclat des pierres, ni la louange
ni les vagues
qui sont mortes, demeures des morts
lorsqu’une Égypte de pierre élève
d’immenses sarcophages sans rien de plus précieux
que les pas sur les sables
c’est une douleur assurément
de l’échec
Comme si le corps qui souffre et pleure
s’il était immense, de granite
devenait éternel
comment pourrions-nous nous abuser
quand même ceux qui travaillaient dans le désert
ne croyaient plus et savaient
savaient qu’ils bâtissaient une ruine
dans la volupté de la mort
Égypte de la peur
II
mais voilà
la Parole qui ne s’est jamais couchée se montre
aux débutants sous la figure d’un esclave et d’un père
à ceux qui peuvent la suivre
sur la montagne haute de sa
transfiguration
en vérité et en vie
Quand la parole se montre en nous
tellement illuminante, tellement claire
et Son visage éclate comme le soleil
alors ses vêtements deviennent blancs
et les vêtements sont la parole
de l’Évangile de la victoire
absolue
sur la mort.
(p. 85 et 87)”
― L'Épiphanie
nous mourons pour ne plus mourir
et nous brûlerons tout entiers sur le bûcher de l’ensoiffement
devenus corps immolés de mystère
nous consumant-en-esprit
pour être vivants toujours
nous mourons vers la vie
ou nous mourons vers la mort
se flétrissent et meurent, je ne chanterai pas
je ne chanterai jamais les feuilles d’automne
elles qui se flétrissent et meurent
automne des choses
ni le jour
où les étoiles s’effondreront dans un temps à elles
au-dessus de l’abîme
ces choses-là ne sont pas celles que j’aimerai
et désirerai pour mon âme
l’éclat des pierres, ni la louange
ni les vagues
qui sont mortes, demeures des morts
lorsqu’une Égypte de pierre élève
d’immenses sarcophages sans rien de plus précieux
que les pas sur les sables
c’est une douleur assurément
de l’échec
Comme si le corps qui souffre et pleure
s’il était immense, de granite
devenait éternel
comment pourrions-nous nous abuser
quand même ceux qui travaillaient dans le désert
ne croyaient plus et savaient
savaient qu’ils bâtissaient une ruine
dans la volupté de la mort
Égypte de la peur
II
mais voilà
la Parole qui ne s’est jamais couchée se montre
aux débutants sous la figure d’un esclave et d’un père
à ceux qui peuvent la suivre
sur la montagne haute de sa
transfiguration
en vérité et en vie
Quand la parole se montre en nous
tellement illuminante, tellement claire
et Son visage éclate comme le soleil
alors ses vêtements deviennent blancs
et les vêtements sont la parole
de l’Évangile de la victoire
absolue
sur la mort.
(p. 85 et 87)”
― L'Épiphanie
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