Swänn Atrema's Blog: Des Nouvelles Océaniennes
September 3, 2024
"Beaucoup de gens n'ont pas lu le livre en fait, ils ont juste beaucoup parlé comme on fait tout le temps chez nous." Chantal T. Spitz.
Ces quelques mots de Chantal T. Spitz, activiste et autrice Mā’ohi, sur comment les écrits sont souvent (mal) accueillis par celleux que nous pensons le plus proches de nous comprendre.
La vidéo est disponible sur Youtube, dans l'émission Itinéraires du Salon du Livre de Tahiti.
Mais entrons dans le vif du sujet : Ce qui se passe pour la littérature des autochtones et des femmes autochtones d’autant plus, c’est l’une des conséquences directes du colonialisme et du patriarcat.
Les médias et les sociétés érigent les productions blanches / des hommes comme:
- plus intéressantes (ça ne l’est pas),
- plus acceptables (ça ne l’est pas non plus puisqu’on ne compte plus le nombre de ceux qui se gargarisent à exposer voire détailler leurs actes pédocriminels et se délecter des violences de toute forme qu’ils font subir)
Les littératures autochtones et/ou de femmes peuvent être de toute forme, de tout genre. Elles ne seront pas nécessairement sans stéréotypes racistes, sexistes, lgtbqiaphobes, validités, … mais certaines parleront beaucoup plus sans voyeurisme de ce qui est vécu, subi, ressenti.
Parfois, ce que réveillent les littératures des opprimé·es peut faire peur au premier abord si on ne sait pas vers qui se tourner.
« Qui » peut être multiple : quelqu’un de proche/inconnu de notre peuple/communauté ou quelqu’un de proche/inconnu d’un autre peuple opprimé. Car les luttes ont leur spécificités mais aussi leurs points communs à cause des mécanismes de l’oppresseur, souvent les mêmes d’ailleurs…
« Qui » peut aussi être : un autre acte littéraire de la même autrice, ou d’une autre. Pour ça, il faut partir en quête et s’autoriser à lire des façons que l’on n’avait pas l’habitude.
On doit s’autoriser aussi à ne pas aimer un de ces livres mais ne pas en faire une généralité et jeter tout le reste. Parce qu’après tout, des livres médiocres y’en a aussi un paquet dans la production blanche/masculine et pourtant, nous en avons toujours repris d’autres… Pourquoi pas faire pareil ?
Se donner une chance d’apprécier certains actes de transgression et de libération. D’autres les ont porté pour nous et on pourra les transmettre à notre tour.
Swänn Atrema
#ReadOceania
#DesNouvellesOcéaniennes
La vidéo est disponible sur Youtube, dans l'émission Itinéraires du Salon du Livre de Tahiti.
Mais entrons dans le vif du sujet : Ce qui se passe pour la littérature des autochtones et des femmes autochtones d’autant plus, c’est l’une des conséquences directes du colonialisme et du patriarcat.
Les médias et les sociétés érigent les productions blanches / des hommes comme:
- plus intéressantes (ça ne l’est pas),
- plus acceptables (ça ne l’est pas non plus puisqu’on ne compte plus le nombre de ceux qui se gargarisent à exposer voire détailler leurs actes pédocriminels et se délecter des violences de toute forme qu’ils font subir)
Les littératures autochtones et/ou de femmes peuvent être de toute forme, de tout genre. Elles ne seront pas nécessairement sans stéréotypes racistes, sexistes, lgtbqiaphobes, validités, … mais certaines parleront beaucoup plus sans voyeurisme de ce qui est vécu, subi, ressenti.
Parfois, ce que réveillent les littératures des opprimé·es peut faire peur au premier abord si on ne sait pas vers qui se tourner.
« Qui » peut être multiple : quelqu’un de proche/inconnu de notre peuple/communauté ou quelqu’un de proche/inconnu d’un autre peuple opprimé. Car les luttes ont leur spécificités mais aussi leurs points communs à cause des mécanismes de l’oppresseur, souvent les mêmes d’ailleurs…
« Qui » peut aussi être : un autre acte littéraire de la même autrice, ou d’une autre. Pour ça, il faut partir en quête et s’autoriser à lire des façons que l’on n’avait pas l’habitude.
On doit s’autoriser aussi à ne pas aimer un de ces livres mais ne pas en faire une généralité et jeter tout le reste. Parce qu’après tout, des livres médiocres y’en a aussi un paquet dans la production blanche/masculine et pourtant, nous en avons toujours repris d’autres… Pourquoi pas faire pareil ?
Se donner une chance d’apprécier certains actes de transgression et de libération. D’autres les ont porté pour nous et on pourra les transmettre à notre tour.
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Published on September 03, 2024 19:17
•
Tags:
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