Virginia Besson Robilliard's Blog
September 7, 2020
Chroniques de la France d'antan, ses mystères et ses légendes - épisode 6
La légende de la rue des MasquesAujourd’hui je vous emmène faire un petit tour du côté des Hautes Alpes. J’y suis allée cet été à l’occasion d’un “moto tour” et j’en ai profité pour glaner quelques légendes entre paysages grandioses et cols en épingles escarpés.
La légende que j’ai choisi de vous raconter n’a, malgré son titre, rien à voir avec les masques de carnaval. La rue a été nommée ainsi en référence aux sorciers qui la fréquentait pour leurs activités nocturnes et qui, dans le patois des Hautes Alpes, étaient appelés les Mascs.
C’est un endroit particulier à plus d’un titre et qui tient plus de la faille que d’une rue à proprement parlé. Elle se situe dans le quartier du Simoust, entre Eygliers et Guillestre. Elle est le résultat d’un décrochement de la falaise qui surplombe le Guil et cours sur 600 mètres de longs pour environ 10 mètres de large. Ici, il n’y a jamais eu de maison et le soleil n’y pénètre jamais. Voilà pour le décor.
Lors des veillées, il se racontait que, le jour du réveillon de Noël, les sorciers allaient se cacher car ils perdaient leurs pouvoirs à cette spéciale de notre calendrier. Ainsi, cette nuit-là, les téméraires, ou les forts curieux, pouvaient-ils assister à un miracle. En effet, au premier coup de minuit, les roches qui se trouvaient au bout de la sombre rue s’ouvraient sur une grotte qui abritait tous les trésors et l’or fabriqué par les sorciers. Tout un chacun pouvait venir et se servir en or autant qu’il pouvait en porter sans que les sorciers, rendus impuissants, puissent y faire quoi que ce soit. Cependant, au dernier coup de minuit, vous deviez veiller à être bien sortis de la grotte sous peine d’y rester enfermer et d’y trouver votre mort.
Une jeune veuve avait beaucoup entendu parler de cette légende lors des veillées. Elle avait un très jeune fils, encore un poupon, son mari avait été emporté par la maladie et sa situation était des plus précaires. Elle décida donc de tenter le tout pour le tout et d’aller voir par elle-même si elle pouvait emporter un peu des trésors des Mascs pour subvenir aux besoins de son fils et des siens.
Le jour dit, un peu avant minuit, elle alla se poster non loin des rochers de la rue des Masques et attendit patiemment. Au premier coup de minuit, les roches bougèrent et la grotte se révéla aux yeux de la jeune femme. Vite, vite, elle se précipita sur le premier tas d’or venu, posa son enfant à côté d’elle, et empli le sac qu’elle avait emporté avec elle de pièces et de pierreries.
Une fois plein le sac pesait trop lourd et elle fut obligée de le porter à deux mains, elle sorti le sac de la grotte et revint sur ses pas aussi vite qu’elle put pour récupérer son fils. Hélas… le dernier coup de minuit sonna avant qu’elle ai pu atteindre son bébé et la grotte se referma sur l’enfant.
La jeune femme cria son désespoir et pleura toute la nuit. Elle revint tous les jours, peu importe la météo, pour se poster devant les rochers, suppliant et pleurant la journée durant que les sorciers lui rende son bambin. Elle finissait par s’évanouir de douleur et de chagrin le soir venu, mais le lendemain matin, elle se retrouvait dans son lit sans savoir comment.
De fait, il s’était trouvé un sorcier pour s’apitoyer du triste sort de la mère et de l’enfant et c’est lui qui, dans l’ombre, prit soin des deux pauvres âmes, les protégeant du même coup. L’année suivante, le jour du réveillon, notre jeune mère attendit que le rocher s’ouvrit, déterminée à entrer dans la grotte et récupérer son fils, quitte à en mourrir.
Quelle ne fut pas sa joie en voyant son garçonnet tituber vers elle lorsque les rochers s’ouvrirent ! Elle se précipita pour serrer son précieux petit homme dans ses bras avant de prendre ses jambes à son cou et s’enfuir loin de la grotte avant que le dernier coup de minuit ne sonne.
A compter de ce jour, la petite famille vécut heureuse et à l’abris du besoin grâce à l’aide toujours discrète du sorcier. Ce fut la toute dernière fois, cette nuit-là, que le miracle de la rue des Masques s’accomplit. Depuis, pas une fois les rochers ne se sont ouverts le soir de Noël, au premier coup de minuit.
La Box Ishtar 55.50 Ishtar était la déesse sumérienne de l’amour et de la végétation mais aussi une déesse guerrière. C’est à elle que je confie la tâche de vous inspirer bravoure et détermination pour découvrir le contenu de cette box ;-).
La box contient :
1 livre
1 goodie (cat. 2)
1 boisson
2 gourmandises
Vous souhaitez en savoir plus sur le Grimoire Gourmand ? Cliquez sur ce lien.
Quantité: Ajouter au panier [image error] [image error]July 9, 2020
Comment dédicacer ou faire dédicacer un ebook ?
Avant-propos : ce tuto comporte des liens d’affiliation et, étant plutôt visuel, je n’ai pas jugé utile d’en faire aussi un podcast pour cette fois.
Premier exemple de dédicace sur mon dernier livre - Drockhead l’intégrale
J’ai remarqué que les lecteurs n’osent pas encore, ou ne savent pas souvent, qu’il est possible de dédicacer des ebooks, c’est pour cela que j’ai décidé de faire ce tuto.
Je m’adresse ici aux auteurs qui ont envie d’élargir leur panoplie “savoir-faire digital” ainsi qu’aux lecteurs heureux de trouver ici de nouvelles façons de faire dédicacer leurs livres.
Pourquoi dédicacer un ebook ?Lors d’une séance de dédicace normale, on rencontre l’auteur et cela fait tout autant partie de l’expérience que de repartir avec son livre signé par l’auteur accompagné d’un petit mot. A partir de là, quel est l’intérêt de faire dédicacer un ebook ?
Exemple 2 - dédicace en fin de table des matières cette fois.
Pour être franche, je dirais qu’il n’y a pas une, mais plusieurs raisons pour lesquelles expérimenter la dédicace d’ebook peut-être tout aussi sympa qu’une dédicace papier. C’est même une occasion de plus pour l’auteur de se montrer créatif et faire plaisir à ses lecteurs ;-).
Ainsi, lorsque j’écris une dédicace sur papier, je n’ai que le choix de mon écriture et du petit mot que j’ajoute. Il me reste ensuite peu de possibilité d’ajouter un peu de fun à celle-ci.
Lorsque je créé une dédicace au format digital, je peux commencer par choisir une police sympa, délirante, alambiquée, c’est selon l’envie du moment. Je peux ensuite choisir d’intégrer des images, des photos, des symboles en rapport avec le livre ou que sais-je d’autre encore. Ce que je sais, c’est que je peux m’amuser à écrire ma dédicace sur un document word (ou canva ou autre) pour ensuite la personnaliser à l’envie avant de transformer le tout en image et l’intégrer au livre à dédicacer. Aussi simple que ça.
Je peux également dédicacer l’ebook choisi directement dans le programme Dedee (voir détails ci-dessous) et l’envoyer ainsi. J’ai mis quelques exemples de dédicaces un peu partout dans cet article pour vous donner une idée des possibilités.
Exemple de dédicace avec photo
Comment dédicacer un ebook ?Pour le lecteur, la démarche est des plus simples. Il suffit d’envoyer un email à l’auteur avec l’ebook (au format ePub) a dédicacer en pièce jointe et c’est tout. Vous recevrez votre dédicace, directement intégrée à votre ebook, par retour de mail.
A présent, c’est bien joli de savoir tout ce que je peux faire avec une dédicace digitale, mais concrètement, comment je fais ?
Pour répondre à cette question je partage ici mes deux méthodes préférées, une qui nécessite un programme, l’autre qui nécessite de posséder une tablette ou un smartphone avec l’application Goodnotes (ou équivalent) installée dessus, les deux cependant vous permettent de vous montrer créatifs ;-).
Méthode 1 : le programme DedeeIl s’agit d’un programme créé par un auteur pour les auteurs et qui est disponible au téléchargement depuis 2014. Pour ma part, je l’utilise depuis 2016 et j’en suis très contente.
Avec cette méthode, le lecteur envoi son ebook (format ePub) à l’auteur via email et l’auteur n’a qu’à suivre quelques étapes pour créer sa dédicace.
Etape 1 : créer la dédicace
On peut ici utiliser, word, canva, un autre programme ou celui intégré à Dedee, peu importe. Je vous ai glissé quelques exemples en images dans cet article.
Etape 2 : transformer le fichier en image jpg
Ce faisant, ne pas oublier de réduire la taille de l’image, cela facilite l’envoi par mail (et tout le processus d’ailleurs) lorsque l’image est à la bonne taille dès le départ.
Page d’accueil unique du programme Dedee. C’est depuis cette page que se choisissent toutes les options pour dédicacer les ebooks. Ajout d’image, de texte, de police etc.
Etape 3 : ouvrir Dedee et sélectionner votre ePub (case epub —> parcourir).
Choisir ensuite l’emplacement de la dédicace dans la fenêtre du même nom.
Importer votre image (case image de fond —> parcourir), sélectionner les options d’apparence et ajouter le texte.
Votre brouillon de dédicace apparaît dans le grand carré blanc.
Lorsque le résultat vous convient, cliquez sur “insérer”. Cela placera votre dédicace à l’endroit choisi. Sauvegardez le fichier et le tour est joué.
Etape 4 : Vous n’avez plus qu’à renvoyer l’ebook dédicacé au lecteur par retour de mail
Et voilà, vous avez envoyé votre premier ebook dédicacé. Bien joué, vous venez d’ajouter une nouvelle corde à votre arc ! :-)
Quelques infos pratiques sur Dedee :
Le programme est à télécharger sous licence individuelle. Si vous écrivez sous plusieurs noms de plume, il vous faudra une licence par pseudonyme.
Une licence n’est pas limitée à un seul ordinateur. Dedee peut être installé sur un ordinateur de bureau en plus d’un ordinateur portable sans soucis du moment que le système d’exploitation est le même sur tous les ordinateurs (PC ou Mac)
Le prix d’une licence est de moins de 40 euros pour un téléchargement unique à vie, mises à jour incluses.
Le programme est disponible en version PC et Mac.
Dedee existe en version Française et Anglaise
Dedee est un programme et pas une application, il n’est donc pas disponible sur tablette ou smartphone. Pour cela, il y a la méthode numéro 2 décrite ci-dessous.
Méthode 2 : Utilisation de Goodnotes (ou application équivalente)
Imaginez que vous êtes sur un salon du livre, vous avez fait quelques emplettes, mais vous êtes aussi venu voir des auteurs dont vous avez déjà acheté l’ebook.
Est-ce que vous ne trouveriez pas ça génial de prendre une photo avec l’auteur et de lui demander de signer et dédicacer votre ebook pour ensuite y ajouter la photo que vous venez de prendre ?
Avec votre carnet digital spécial dédicace, vous allez pouvoir vous la jouer cool devant vos auteurs favoris et repartir avec un beau souvenir en prime.
Etape 1 : choisir votre carnet
Carnet digital vierge disponible sur la page Ressources VIP du site
Pour cela vous pouvez tout aussi bien vous servir des modèles de Goodnotes, utiliser vos propres créations ou encore trouver des carnets à votre goût sur le net, c’est vous qui voyez. Si cela vous tente, j’ai moi-même quelques modèles que je partage sur ma page Ressources VIP.
Etape 2 : préparer votre carnet
Choisissez l’ebook que vous souhaitez faire dédicacer et faites une capture d’écran de sa page titre.
Carnet digital préparé pour le salon
Insérez ensuite cette image dans une page de votre carnet comme dans l’exemple ci-contre.
Pour un peu plus de fun, vous pouvez faire un montage et insérez la couverture du livre sur la même image ou insérer l’image de la couverture du livre sur la page avant celle qui contient votre page titre. C’est à vous de voir ce que vous préférez.
Répétez l’opération pour chacune des pages titres des ebooks que vous souhaitez faire dédicacer. Une page titre par page de carnet, idem pour les images de couverture.
L’avantage avec Goodnotes, c’est que vous pouvez ajouter autant de pages vierges que nécessaire avec facilité alors profitez-en !
Etape 3 : prendre votre carnet avec vous sur les salons
Vous voilà paré, vous avez votre carnet digital tout beau, tout prêt à l’emploi et téléchargé sur votre smartphone ou tablette.
Vous n’avez plus qu’à rendre visite à vos auteurs préférés et leur faire signer votre carnet sans oublier d’y ajouter une photo souvenir avec l’auteur si ce dernier est d’accord bien entendu. Mais en général, les auteurs sont heureux de faire plaisir à leurs lecteurs ;-).
Pour conclureVous voilà prêts à rendre vos ebooks encore plus personnels et plus ludiques qu’auparavant.
J’espère que ce tuto vous a plu et vous a donné de bonnes idées, pour ma part je tire ma révérence pour aujourd’hui et je vous dis à très vite !
Prenez soin de vous :-)
[image error]
[image error]
November 1, 2019
Les Podcasts du Cabinet Fantastique - ép. 25
Cliquez sur l’image ci-contre pour écouter
Bonjour à tous,Et bienvenue à l’écoute de ce vingt-cinquième épisode des Podcasts du Cabinet Fantastique. Je ne vous explique plus le principe, vous le connaissez maintenant non ?
Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez écouter les premiers épisodes des podcasts en cliquant sur ce lien si vous souhaitez en savoir plus.
Aujourd’hui, je continue sur les Chroniques des Traditions du Monde et vous emmène explorer les origines et traditions d’Halloween.
N’hésitez pas à vous abonner aux Podcasts et à me dire ce que vous en pensez, ce que vous aimez et ce que vous aimeriez comme sujet (toujours dans les sujets de prédilection du Cabinet Fantastique bien entendu).
Le mot de la finSi vous souhaitez participer à un prochain podcast (section vie d’auteur ou autre), il vous suffit d’utiliser le formulaire de contact du site.
Nous pourrons ainsi discuter librement de vos idées et suggestions et en faire le sujet d’un prochain podcast le cas échéant.
Je vous donne à présent rendez-vous pour le prochain épisode des Podcasts du Cabinet Fantastique, même endroit, même heure, autre sujet.
Je vous remercie de m’avoir écoutée/lue jusqu’au bout et je vous souhaite une magnifique semaine à toutes et à tous !
Aperçu La Box Brig 75.50 Brig était la déesse celtique (irlande) du feu, de la sorcellerie et de la connaissance de l’occulte, entre autres. C’est elle qui vous accompagnera à la découverte des mystères de cette box ;-).
La box contient :
1 livre
1 goodie (cat. 3)
2 boissons
2 gourmandises
Les Frais de ports sont offerts pour l’achat de cette Box.
Vous souhaitez en savoir plus sur le Grimoire Gourmand ? Cliquez sur ce lien.
Quantité: Ajouter au panierChroniques des traditions et fêtes du monde - ép. 4
Une histoire d’Halloween Halloween est à nos portes, mais qu’est-ce que c’est que cette fête exactement ? Quelle est son origine et quelles sont ses traditions de par le monde ?
Sur les traces des origines d’Halloween…“Halloween c’est une fête commerciale qui nous vient des américains”… J’ai souvent entendu cette phrase et comme je ne suis pas tout à fait d’accord sur cette unique interprétation, j’ai décidé d’ajouter mon grain de sel à l’affaire et de mener ma petite enquête. ;-)
Suivez-moi et plongeons ensemble dans les méandres du passé pour remonter jusqu’aux peuplades celtes pour commencer. Car en effet, Halloween était à l’origine une très importante fête du calendrier celtique et était alors appelée Samain (ou Samhain, l’orthographe varie parfois) par les irlandais et écossais ou “calendes de l’hiver” par les bretons.
Halloween telle qu’elle est fêtée aujourd’hui aux Etats-Unis, Canada et autres pays principalement anglophones nous vient surtout des tradition irlandaises. Peuple à la forte identité celtique qu’ils ont toujours eu à cœur de préserver, les migrants irlandais ont ainsi emmenés leurs coutumes dans leurs bagages lorsqu’ils ont traversés l’océan atlantique pour se lancer à la conquête des nouvelles terres de l’Amérique.
Mais il ne faut pas oublier que la France n’est pas en reste et qu’en tant que descendant des peuples celtes, en Bretagne surtout, ces traditions ont encore perduré jusqu’au milieu du XXe siècle.
Si en Irlande, on creusait des navets, en Bretagne on creusait des betteraves pour, dans les deux cas, y sculpter des yeux, nez et bouches grimaçantes. Puis les enfants y introduisaient un morceau de bougie pour en faire un lampion à tête humanoïde, ou les posaient sur des talus la nuit venue pour effrayer les gens.
La citrouille a peu à peu remplacé navets et betteraves, mais l’origine reste la même et il s’agit d’une représentation du Jack-o’-lantern des légendes irlandaises et d’une envie commune d’éloigner les mauvais esprits. En effet, selon une croyance largement répandue, placer une citrouille éclairée dehors (ou autrefois un navet ou une betterave) servait à aider et guider les âmes vagabondes qui se promènent sur Terre le jour d’Halloween et ainsi éloigner des demeures les esprits malveillants.
Légende d’HalloweenQui dit tradition dit aussi légendes bien souvent et Halloween n’échappe pas à la règle. Alors j’ai choisi de vous raconter ici la légende de Jack-o’-lantern. Il s’agit d’un vieux conte irlandais qui raconte l’histoire d’un homme méchant, avare, rusé et ivrogne.
Un soir qu’il buvait dans une taverne, le diable fit son apparition et réclama son âme. Jack demanda alors au diable de lui offrir un dernier verre avant de partir pour l’enfer. Le diable accepta et se transforma en pièce de six pence pour que l’homme puisse se payer son dernier verre. Vif comme l’éclair, Jack saisit la pièce et l’enferma dans sa bourse, hélas pour le démon, une croix ornait les cordelettes de fermeture de la bourse et il resta ainsi prisonnier du sachet de cuir. Le diable manœuvra si bien que Jack finit par accepter de le libérer à condition de lui accorder dix ans de plus à vivre. Le diable accepta et Jack le libéra.
Dix ans plus tard, le Malin revint pour recueillir l’âme de Jack, mais ce dernier avait tout prévu. Il invita le diable à s’asseoir avec lui sur la branche d’un arbre pour admirer une dernière fois sa ville. Or, le rusé ivrogne avait pris soin de graver une croix sur la dite branche et c’est ainsi que le diable se retrouva à nouveau pris au piège. Cette fois, Jack obtint du diable qu’il ne le poursuivrait plus et leurs chemins se séparèrent.
Des années plus tard, Jack mourut et son âme se présenta aux portes du paradis, mais on lui refusa catégoriquement l’entrée. Lorsqu’il se présenta aux portes de l’enfer, le diable refusa lui aussi de le laisser entrer. Jack utilisa de nouveau sa ruse pour convaincre alors le maître des enfers de lui donner un morceau de charbon ardent afin d’éclairer son chemin dans le noir.
Le diable lui donna le charbon et Jack le plaça dans un navet qu’il avait creusé pour en faire une lanterne et c’est ainsi que Jack fut condamné à errer sans but jusqu’au jour du jugement dernier.
Mort le jour d’Halloween et devenu esprit errant, il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, accompagné de sa lanterne.
Des traditions à frissonner… ou pasHalloween, comme beaucoup d’autres fêtes, a été intégrée par la religion (Halloween est l’abréviation de “All Hallow’s Eve”, c’est-à-dire “La veille avant la Toussaint” en veil anglais) car le peuple y était très attaché. En effet, Samain, le nom païen de la fête, était largement célébré pour fêter la fin des moissons et une récolte abondante pour l’entrée dans l’hiver. Les couleurs traditionnelles de la fête, le noir et l’orange symbolisent d’ailleurs chacun la mort et la moisson, rappelant les origines païennes de la fête.
De même, l’habitude de se déguiser en fantômes et autres démons qui avait été instaurée par les Celtes a été gardée. Mais pourquoi les Celtes se déguisaient-ils de cette façon ce jour-là ? Eh bien, Samain était aussi la nuit où les esprits recevaient la permission de visiter le monde des mortels. Les druides étaient alors chargés d’allumer des feux pour guider les esprits jusqu’aux portes de l’au-delà et les habitants se grimaient de façon effrayante afin que les esprits et autres démons qui croiseraient leur route les prennent pour d’autres esprits et ne leur fassent pas de mal.
Une autre tradition, nous venant d’Angleterre cette fois, voulait que les familles se réunissent autour du feu pour raconter des histoires tout en mangeant des pommes et des noisettes et les familles plus aisées distribuaient aux plus pauvres des gâteaux appelés “les gâteaux de l’esprit”.
D’ailleurs, il est une autre tradition que l’on doit à Halloween, c’est celle de la pierre tombale ! Eh oui, saviez-vous qu’autrefois, les vivants craignant que les morts ne reviennent les hanter était une chose très courante et très prise au sérieux. C’est pourquoi il fut décidé de placer les défunts dans des cercueils cloutés. Le trajet pour se rendre au cimetière était volontairement complexe afin que l’âme ne puisse retrouver le chemin de son ancienne demeure. Toujours pour plus de sûreté, le cercueil était descendu six pieds sous terre et, ultime précaution pour être tout à fait certain qu’aucun revenant ne puisse venir hanter les vivants, on posait une lourde pierre sur la tombe pour empêcher toute évasion. C’est ainsi qu’est née la pierre tombale.
ConclusionAlors, voyez-vous Halloween autrement à présent ? Avez-vous appris quelque chose d’intéressant ? Je l’espère et quoi qu’il en soit, je vous souhaite à toutes et à tous un Joyeux Halloween ! :-)
[image error]
[image error]
October 31, 2019
Chroniques des Fées d'Hiver - 7e histoire
épisode 7 des fées d’hiver
Les Podcasts du Cabinet Fantastique - ép. 24
Cliquez sur l’image ci-contre pour écouter
Bonjour à tous,Et bienvenue à l’écoute de ce vingt-quatrième épisode des Podcasts du Cabinet Fantastique. Je ne vous explique plus le principe, vous le connaissez maintenant non ?
Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez écouter les premiers épisodes des podcasts en cliquant sur ce lien si vous souhaitez en savoir plus.
Aujourd’hui, je continue sur les Chroniques des Fées d’Hiver et vous emmène sur les traces du dieu Pan.
N’hésitez pas à vous abonner aux Podcasts et à me dire ce que vous en pensez, ce que vous aimez et ce que vous aimeriez comme sujet (toujours dans les sujets de prédilection du Cabinet Fantastique bien entendu).
Le mot de la finSi vous souhaitez participer à un prochain podcast (section vie d’auteur ou autre), il vous suffit d’utiliser le formulaire de contact du site.
Nous pourrons ainsi discuter librement de vos idées et suggestions et en faire le sujet d’un prochain podcast le cas échéant.
Je vous donne à présent rendez-vous pour le prochain épisode des Podcasts du Cabinet Fantastique, même endroit, même heure, autre sujet.
Je vous remercie de m’avoir écoutée/lue jusqu’au bout et je vous souhaite une magnifique semaine à toutes et à tous !
September 13, 2019
Avez-vous l'esprit "digital nomad" ?
Avant-propos : Je n’ai pas fait de Podcast pour ce nouvel article car j’ai opté pour un format “tuto en vidéo”. Je vous donne rendez-vous très vite pour le prochain Podcast ! :-)
Je m’adresse ici aux auteurs qui aiment (Où ont besoin ;-)) de s’organiser ainsi qu’aux fans de planner, agenda et BUJOS de toutes sortes. Combien parmi vous (j’en fais partie aussi) on déjà imprimé des pages et des pages de stickers et autres pour personnaliser votre journal ? Ça fait beaucoup de papier tout ça à un moment donné non ? Et si vous êtes un peu écolo sur les bords et totalement accro aux nouvelles technologies, il y a de bonne chances pour que certains et certaines parmi vous se soient déjà mis au planner digital. Pour les autres, faisons ensemble un petit tour d’horizon de la question, voulez-vous ?
Pour commencer, pourquoi un planner digital ?À la question “pourquoi”, la première réponse qui vient à l’esprit, c’est que c’est plus écologique. C’est vrai, mais pas que, car j’avoue que pour une auteure 2.0 comme moi, le planner digital, c’est aussi un outil extrêmement pratique !
Utiliser un planner digital demande un petit moment d’adaptation pour une bonne prise en main de votre nouvel outil, certes, mais je ne doute pas que vous deveniez vite accroc lorsque vous aurez découvert l’étendue des fonctionnalités qu’il propose !

Dans la vidéo ci-dessus, je vous explique comment utiliser le planner que je vous ai concocté (téléchargeable en cliquant sur les images du planner disséminées dans ce post). Dans la suite de cet article, je vous décris en détail la marche à suivre pour dompter votre premier planner digital.
Capture d’écran application Goodnote
Voici le matériel que j’utilise dans la vidéo : un iPad mini, un stylo digital “53 pencil” ainsi que l’application “Goodnotes”. Cette application n’est compatible qu’avec l’environnement Apple (iPhone ou iPad) mais j’ai entendu dire que l’application “Squid” sur Android était un bon équivalent. Je ne donne le nom de l’application Android qu’à titre informatif toutefois, car je ne l’ai pas testée.
Voyons ensemble comment tout cela fonctionneDéjà, un planner, qu’il soit digital ou papier, conserve sa fonction première. C’est-à-dire nous aider à organiser notre quotidien et essayer, autant que possible, de ne rien oublier au passage. Pas toujours évident n’est-ce pas ? C’est bien pour ça qu’on les bichonne nos planners non ? ;-) Donc, pour en revenir à la version digitale qui nous intéresse ici voici, en images commentées, comment la prendre en main.
Première étape : télécharger le planner de votre choix. Ça tombe bien, je vous en ai concocté un aux couleurs d’automne tout spécialement pour l’occasion ! Il vous plaît ?
Vous devrez ensuite importer votre planner dans Goodnotes. Pour cela, ouvrez l’application, cliquez sur le signe “+” puis sur “importer”. Sélectionnez votre fichier et ouvrez-le. Une image de votre planner va s’afficher, la même que celle ci-dessus. C’est fait ? Passons à l’étape 2.
Deuxième étape : la prise en main. Commencez par cliquer sur le bouton “Home” en haut à gauche de l’écran du planner sur votre tablette. Cette action va vous mener à la page principale de votre planner, votre panneau de commandes en quelques sortes, et est identique à l’image ci-contre. Ici, vous remarquerez des signets pour les mois (de septembre à septembre) ainsi que 7 boutons principaux (Calendrier, Home, Notes/Idées, Listes, Les tickets, Les pages bonus et enfin un lien externe vous menant sur la page “ressources” de mon site pour y découvrir d’autres goodies sympathiques). Vous pouvez cliquer sur chacun des boutons ou signets, ceux-ci vous mèneront aux différents endroits indiqués de votre planner.
Troisième étape : personnaliser votre planner. Vous aimez passer du temps à décorer votre planner et/ou journal ? La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez tout aussi bien le faire avec le planner digital qu’avec votre planner papier.
Vous avez sans doute remarqué que, comme tout planner perpétuel qui se respecte, celui que je vous ai concocté ne contient aucune date. C’est donc à vous de remplir les blancs.
Vous avez votre stylet (apple pen ou autre) ? Goodnote a été conçu pour que vous puissiez écrire, dessiner, gribouiller (et j’en passe), puis effacer ce que vous ne voulez plus sur votre planner de façon très simple (regardez la vidéo pour le voir en action).
Vous avez besoin de stickers pour agrémenter le tout ? Je vous ai créé une page exprès pour ça et la bonne nouvelle, si ceux-là ne suffisent pas, c’est que vous pouvez en importer et/ou en créer autant que vous voulez pour ensuite les utiliser à votre guise (n’oubliez pas que vos images de stickers doivent être au format PNG avant de les importer). Elle est pas belle la vie ?
Pour conclureVoilà, vous connaissez maintenant les bases pour vous approprier votre premier planner digital, ma mission du jour est achevée :-).
Je rajouterais un dernier mot et deux annonces avant de terminer ce post. Créer un planner comme celui que je vous propose demande du temps, je suis sûre que vous vous en doutez.
C’est pourquoi, première annonce, j’ai décidé de le proposer en version payante pour ceux d’entre vous qui ne font que passer, ne sont pas abonnés à ma newsletter et ne souhaite pas le faire.
La deuxième annonce concerne ceux d’entre vous qui viennent régulièrement voir mon blog et/ou mon site et ont envie de rejoindre le cercle de mes VIP. Pour vous, je vous propose de télécharger le planner gratuitement. Vous n’avez qu’à cliquer sur l’image ci-dessous et vous inscrire à la newsletter pour y accéder.
Sur ce, je vous souhaite à tous une magnifique journée et vous dit à bientôt !
[image error]
[image error]
March 25, 2019
Chroniques des Fées d'Hiver - 6e histoire
Cette sixième histoire raconte la création des chroniqueuses des Dieux
Les Podcasts du Cabinet Fantastique - ép. 23
Cliquez sur l’image ci-contre pour écouter
Bonjour à tous,Et bienvenue à l’écoute de ce vingt-troisième épisode des Podcasts du Cabinet Fantastique. Je ne vous explique plus le principe, vous le connaissez maintenant non ?
Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez écouter les premiers épisodes des podcasts en cliquant sur ce lien si vous souhaitez en savoir plus.
Aujourd’hui, je continue sur la nouvelle chronique des Fées d’Hiver et vous raconte l’histoire de leur création…
N’hésitez pas à vous abonner aux Podcasts et à me dire ce que vous en pensez, ce que vous aimez et ce que vous aimeriez comme sujet (toujours dans les sujets de prédilection du Cabinet Fantastique bien entendu).
Le mot de la finSi vous souhaitez participer à un prochain podcast (section vie d’auteur ou autre), il vous suffit d’utiliser le formulaire de contact du site.
Nous pourrons ainsi discuter librement de vos idées et suggestions et en faire le sujet d’un prochain podcast le cas échéant.
Je vous donne à présent rendez-vous pour un nouvel épisode samedi prochain, même endroit, même heure, autre sujet.
Je vous remercie de m’avoir écouté jusqu’au bout et je vous souhaite un magnifique week-end à tous !
Chroniques des traditions et fêtes du monde - ép. 3
Ce 3e épisode parle de la Saint Patrick, le saint patron des irlandais et jour de fête nationale.


