Jean Daniel

Jean Daniel’s Followers (3)

member photo
member photo
member photo

Jean Daniel


Born
Algeria

Jean Daniel, (né Jean Daniel Bensaid) (born 21 July 1920) is an Algerian-born French-Jewish journalist and author. He is the founder and executive editor of Le Nouvel Observateur weekly. (wikipedia)

Average rating: 3.76 · 115 ratings · 16 reviews · 87 distinct works
The Jewish Prison: A Rebell...

4.25 avg rating — 4 ratings — published 2005
Rate this book
Clear rating
La prisión judía (Ensayo/ E...

by
3.20 avg rating — 5 ratings — published 2005 — 2 editions
Rate this book
Clear rating
Camus. A contracorriente

really liked it 4.00 avg rating — 4 ratings — published 2008
Rate this book
Clear rating
هذا الغريب شبيهي

by
liked it 3.00 avg rating — 5 ratings — published 2004 — 5 editions
Rate this book
Clear rating
Avec Camus: Comment résiste...

3.50 avg rating — 4 ratings — published 2006 — 2 editions
Rate this book
Clear rating
Viaje al fondo de la nación

by
3.50 avg rating — 4 ratings — published 1995 — 2 editions
Rate this book
Clear rating
L'erreur ou La seconde vie ...

2.75 avg rating — 4 ratings — published 1977 — 6 editions
Rate this book
Clear rating
L'ami anglais (Littérature)

liked it 3.00 avg rating — 3 ratings — published 1994 — 7 editions
Rate this book
Clear rating
Cuba

by
liked it 3.00 avg rating — 3 ratings
Rate this book
Clear rating
غدا غد الأمة

by
3.50 avg rating — 2 ratings — published 2012 — 4 editions
Rate this book
Clear rating
More books by Jean Daniel…
Quotes by Jean Daniel  (?)
Quotes are added by the Goodreads community and are not verified by Goodreads. (Learn more)

“[...] D’emblée, nous avons parlé de la Marche Verte annoncée quelques heures plus tôt. Il ne cachait pas sa colère sans l’extérioriser brutalement. Il restait très maître de lui jusqu’à ce qu’à l’écran apparaissent les images du roi Hassan II prononçant un discours.

Là, le visage de Boumediene s’est métamorphosé. Un mélange de sourire nerveux et de fureur crispait son visage. Un moment, le roi parle de l’Algérie sur un ton conciliant et amical. Le Président lui lance, en arabe, une injure et, à ma stupeur, il avance son bras droit et délivre un magistral bras d’honneur. Tel un voyou de Bab el Oued. Le Président austère qui se donnait à voir quelques instants plus tôt avait disparu. J’avais devant moi un autre homme. Un jeune garnement des rues prêt à tout.

Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage. Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité. Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine.

J'étais d'autant plus abasourdi que l'affaire du Sahara trainait depuis longtemps. Les revendications du Maroc dataient de Mohamed V qui entendait affirmer sa souveraineté non seulement sur le Sahara Occidental mais sur la Mauritanie tout entière. Je n'oubliais pas, et Boumediene non plus, la défaite de l'Algérie pendant la guerre des sables d'octobre 1963. On sentait le goût de la revanche, le besoin d'effacer de mauvais souvenirs. Je n'ai plus souvenir des termes exacts mais l'idée était bien celle d'une riposte qui fera regrette à l'agresseur ses rodomontades. L'algérie ne se laissera pas marcher sur les pieds. Elle rétorquera de tous ses moyens et on verra ce qu'on verra
[19 Juillet 2013]”
Jean Daniel

“No soy jamás lo que creo que soy, es algo que me ocurre continuamente, de modo que si yo no estuviera para unirlos, mi ser de la mañana no reconocería al de la noche. No hay nadie más diferentes de mí que yo mismo. Únicamente en la soledad percibo a veces mi sustrato y logro una cierta continuidad primordial; pero entonces me parece que mi vida se aletarga, que se detiene y voy a dejar de ser. Mi corazón solo late por simpatía; solo vivo para los demás; por procuración, diría yo, por esponsales, y cuando vivo con más intensidad es cunado salgo de mí para convertirme en cualquier otra persona.”
Jean Daniel, Los míos



Is this you? Let us know. If not, help out and invite Jean to Goodreads.