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Kindle Notes & Highlights
Soyez soumises à votre époux.
Soyez pour lui une esclave et il vous sera captif. « Soyez pour lui la terre et il sera votre ciel. « Soyez pour lui un champ et il sera votre pluie. « Soyez pour lui un lit et il sera votre case.
L’amour n’existe pas avant le mariage, Ramla. Il est temps que tu redescendes sur terre. On n’est pas chez les Blancs ici. Ni chez les Hindous.
Le destin en a décidé autrement », affirma-t-il.
Déjà, tes jeunes sœurs risquent de ne plus être inscrites à l’école par ta faute.
Qui est-ce qui se soucie de moi ?
ce précepte du Prophète qui stipule que le consentement d’une fille à son mariage est obligatoire
Nos mères respectives choisirent de ne pas nous dire au revoir.
Au bout de la patience, il y a le ciel. »
Personne ne fut scandalisé par mon état. Ce n’était pas un crime ! Moubarak avait tous les droits sur moi
ouvert la porte que je reçus un coup de poing
La bienséance voulait que le plus âgé ait toujours raison.
Je me contentai d’acquiescer à tout.
s’entendre, il règne entre elles une sourde rivalité, qui se répercute sur les enfants. On ne se contente pas de détester sa coépouse mais on hait aussi toute sa progéniture.
est écrit dans le Coran qu’un homme a la légitimité de punir et de battre son
Sur moi, il se défoule de son trop-plein de colère et de rancœur envers son père.
Qui patiente ne le regrettera jamais
Seule une personne qui t’aime peut te réprimander.
Une Peule ne pleure pas quand elle accouche. Elle ne se plaint pas. N’oublie pas.
Il lui faut des massages et des bains brûlants. Pas chauds mais brûlants. L’eau doit être portée à ébullition. Il
Il n’y a pas pire ennemie pour une femme qu’une autre femme !
Obéissance absolue, patience devant sa colère, respect ! Munyal, munyal… »
Désolée de ne pas être venue à temps. J’étais occupée moi aussi avec mon salaud de mari.
Tous les hommes sont nés d’une même mère, ils se ressemblent.
Même si je n’avais pas de problème particulier avec Ramla, je continuais de la détester, j’étais obsédée par le désir de son départ.
Une coépouse n’est pas une amie – et encore moins une sœur.
En rage, il se met à la battre violemment,
Exaspéré, il sort par-dessous le canapé un long couteau et le lui met sous la gorge,
Dans ce pays, les riches ont toujours raison.
Je sens que, cette fois, je suis allée trop loin. S’il la tue, jamais je ne pourrai lui survivre.
Pendant le séjour de Ramla à l’hôpital, Alhadji ne lui rendit pas visite.
Son oncle Hayatou avait exhorté Alhadji à plus de patience,
Je suis à présent sûre de moi et de ma place. Je ne laisserai jamais personne la prendre. Je reste sereine.

