J’aurais aimé, pourtant, que quelqu’un remarque la tendresse avec laquelle sont décrits l’impuissance de cette enfant, sa pathétique dépendance vis-à-vis du monstrueux Humbert Humbert, sa lettre, son chien, ou le douloureux courage dont elle fait continuellement preuve et qui atteint son apogée dans ce mariage pauvre mais essentiellement pur et sain. Et l’expression horrible qui envahit son visage lorsque Humbert Humbert lui vole quelque plaisir enfantin qu’il lui avait promis.