Ce soir-là dans la bibliothèque, en guettant sa valise, Astride pleure. Elle ne pleure pas son passé perdu. Elle ne pleure pas son présent désespéré de jeune fille ayant réchappé de justesse à une meute de chiens affamés. Elle pleure le futur rêvé qu’elle n’aura jamais plus.
En relisant (chose que je fais rarement!) je réalise à quel point cette scène, la première ou Astride se laisse aller à pleurer, est un moment pivot du livre. Si elle serrait les dents de manière désespérée avant, elle le fera désormais avec détermination. C'est son "fond du baril" après lequel elle prend sa situation vraiment en main.
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