Enfin sa seconde fille, qui, depuis le décès de sa mère et la fugue de sa sœur ne faisait plus que dépérir devant le spectacle des froids transports du père, prit le parti de s’éteindre tout à fait, de sorte que le vieillard se trouva seul… mais aussi seul conservateur, seul gardien irresponsable, seul dominateur absolu de ses richesses. La vie isolée fournit une abondante pâture à l’avarice, qui, comme on sait, a une faim de loup, et plus insatiable à mesure qu’elle dévore davantage ; les sentiments humains, qui déjà étaient en lui à l’état de bien rare phénomène dans sa vie de famille,
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