Lee m’enlaça et me serra fort, comme s’il avait deviné que j’étais prête à prendre mes jambes à mon cou. Il leva la tête et me regarda. Ses yeux étaient sombres, chaleureux. — Tu es amoureuse de moi. Je le dévisageai et, les dents serrées, lui servis un mensonge (et je fus bien contente de voir que j’en étais encore capable) : — Je ne suis pas amoureuse de toi. Il me serra encore plus fort. — Menteuse, murmura-t-il. Tu es amoureuse de moi depuis que je t’ai pris la main à l’enterrement de ta mère, quand tu avais cinq ans. Et là, « pop » ! ma tête explosa.