Lucia

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Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Eternel et muet ainsi que la matière. Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris ; J’unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris. Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours en d’austères études ; Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants, De purs miroirs qui font toutes choses plus ...more
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Lucia
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Lucia
J'adore ta capacité de composer des poèmes en langues étrangères ! Ce poème-ci est une réaction parodique de Baudelaire à la littérature du Parnasse. Je l'aime pour la combinaison caractéristique de l…
Monika
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Monika
Je trouve l'ironie du poème exquise. Tout comme ton goût littéraire.
Lucia
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Lucia
Altrettanto 🙂
Les Fleurs du mal
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