Sa tristesse était grande, elle était irrémédiable, et je savais qu'elle finirait par recouvrir tout ; comme Aurélie elle n'était au fond qu'un oiseau mazouté, mais elle avait gardé, si je puis m'exprimer ainsi, une capacité supérieure à agiter ses ailes. Dans un an ou deux elle aurait laissé de côté toute ambition matrimoniale, sa sensualité non parfaitement éteinte la pousserait à rechercher la compagnie de jeunes gens, elle deviendrait ce qu'on appelait dans ma jeunesse une cougar, et cela durerait sans doute quelques années, une dizaine dans le meilleur des cas, avant que l'affaissement
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