Je nourrissais autrefois l’illusion que je ne pourrais me sentir pleinement vivante que dans la forêt, en flânant entre les hauts pins, assise en solitaire sur une souche, le soleil dans les yeux, ou sur une falaise au bord de la mer avec une vue magnifique, et que je devais sortir dans le silence des éléments pour être totalement éveillée. Il s’avéra ensuite que tout était déjà là, dans les détails qui m’entourent, qu’il s’agissait d’une méticulosité dans le regard sur toute chose, qui me permettait de lâcher prise et de concentrer mon attention sur l’extérieur, vraiment. C’est là que je me
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