H.V. Gavriel's Blog, page 2

Mon SDL 2017

Le défunt SDL, devenu Livre Paris, certains le détestent, beaucoup le critiquent… mais plus nombreux encore sont ceux qui n’arrivent pas à s’en passer. On se dit que non, cette fois c’est fini, qu’on ira pas, que c’est trop commercial, trop cher, ruineux même … Et puis on y retourne. Année après année.  Et pourquoi ? Hein oui, pourquoi ? Parce que Livre Paris est aux livrophages ce qu’une usine Haribo est aux gourmands. On a beau savoir que c’est commercial, que les bonbecs sont bourrés de colorants, que ça fait grossir, on en mange jusqu’à l’écœurement et on repart les bras chargés de fraises Tagada et de Car en sac. Fatigué, penaud, délesté de notre argent, mais le cœur content. Le salon LivreParis, c’est pareil. Une librairie géante. Des livres partout. Des couvertures sobres, ou éclatantes, des petits bouquins qu’on emmène partout avec soi, des gros pavés qu’on réserve aux soirées tranquilles, du léger, du drame, du quotidien, de la fiction…. plein d’histoires merveilleuses qui illuminent nos vies.

                                                  J’ai été super raisonnable, non ?

Mais il n’y a pas que ça. LivreParis, c’est aussi des speed éditing pour ceux qui veulent se faire connaître des maisons d’éditions;  c’est discuter au coin d’une allée,  de projets, grands ou petits, que d’année en année, on voit se concrétiser; échanger sur des rêves que l’on voit se réaliser.

LS Ange sur le superbe stand L’ivre Book;  Lionel Meslier, des éditions Underground

Livre Paris, c’est voir ses auteurs préférés, leur parler, obtenir une dédicace, un sourire, parfois plus que quelques mots…

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Belle photo de la famille DSP ! KC Wells, Poppy Dennison, Elisabeth North (la fondatrice de Dreamspinner),  KC Burn, Charlie Cochet et Clare London ….  

La pétillante KC Wells, avec laquelle j’ai parlé BDSM un bon moment

Bilan 2016

J’ai hésité à faire ce bilan, car il est tellement mince… 2016 a été une année « sans »!

J’avais conclu mon bilan 2015 en disant que je me reposerai en 2016… c’est à peu près ce que j’ai fait Lol !  Repos forcé il faut le dire: entre les soucis au travail, la modification de mes horaires, des travaux d’aménagement dans mon appartement, deux gros bugs informatiques dont l’un a eu raison de mon ordinateur et de tout son contenu, des coups de mou,  quelques chutes et des os cassés,  mon temps d’écriture s’est réduit comme une peau de chagrin, et j’ai souvent manqué d’énergie quand j’avais enfin le loisir d’écrire.

Autant dire que ma production 2016 ne brillera pas par son faste et sa munificence ! Elle se limite à un seul nom: Logan.

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J’ai écrit Logan, corrigé Logan et publié Logan,  et c’est tout. Et en retard, qui plus est. Initialement prévu en juillet, la date a été impossible à tenir pour diverses raisons.  Heureusement que j’ai des lecteurs patients. Et une éditrice super réactive, grâce à laquelle nous avons pu mener les corrections éditoriales tambour battant en plein été, et publier le roman à la date reportée prévue.

 

 

 

C’est très peu en terme d’écriture, et les projets que j’avais en tête ont du être reportés. Ce qui m’agace et me déçoit.

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Mais pour rester positive, je dirai que je suis satisfaite du travail accompli sur ce tome 3. J’avais de grandes ambitions pour lui – et je ne parle pas en terme de réussite commerciale, mais de challenge personnel – et j’ai réussi à écrire ce que je voulais, comme je le voulais. Un tome qui soit à la hauteur des précédents, qui se situe dans la continuité de la meute, mais un couple à la dynamique encore différente des deux premiers, un ton distinct, adapté à l’immersion dans l’âme de Logan, tout autant que le premier était la vision de Lucas, et le second celle de Léo.  Cela ne me suffit pas de changer simplement de couple principal,  tout doit changer avec eux: le vocabulaire, les manières d’être, de s’aimer, leur façon de voir le monde et de comprendre ce qui les entoure. Pas évident de passer de la vision autocentrée de Lucas avec son neud complexe de colère et de peur, d’amoralité et de naïveté, à l’altruisme de Léo et son besoin intellectuel d’analyser les choses , et enfin, à la spontanéité d’un Logan beaucoup plus  proche de ses instincts de loup. Mais c’est ça qui est magnifique dans l’écriture !

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Je pense que mon challenge est sur ce plan,là, réussi.  Je continue de progresser dans mon écriture, et même s’il me reste beaucoup à apprendre et bien du chemin à parcourir, je ne suis pas mécontente de mes progrès.

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L’aspect le plus satisfaisant de cette année 2016, ce sont les salons et mes rencontres avec mes lecteurs, de plus en plus nombreux et enthousiastes. De très beaux moments d’échanges et de partage, sans oublier le plaisir de voir ou revoir mes amis auteurs , de refaire le monde autour d’un repas, et de repartir gonflée à bloc d’énergie et de motivation !

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Un démarrage en douceur avec un bref passage en visiteuse au Salon du Livre Paris ( SDL 2016 ) ,   ma toute première participation en tant qu’auteur invité aux Imaginales d’Epinal, avec une table ronde à la clé ( Imaginales 2016: Becassine à Epinal)  , une petite dédicace à la Japan histoire de profiter de l’ambiance ( Japan Expo 2016 ) et un final en apothéose en tant qu’invitée d’honneur de la Y/con 5 ( Y/CON 2016, un moment magique ! )

 

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Pour conclure,  une année un peu creuse en terme d’écriture, satisfaisante en terme de progrès personnels, et très riche de rencontres et d’émotions. Et pour 2017 quelles perspectives ?  A peu près les même, je pense : le tome 4 des loups à écrire, corriger et publier, quelques salons je l’espère, et avec de la chance et beaucoup de détermination, peut-être faire avancer quelque peu l’un de mes projets. (mes projets en vrac et en détail, c’est par là : :mes projets . ) Quand à savoir lequel, il ne faut pas trop me demander, vous me connaissez un peu maintenant, je suis très loin d’être le genre d’auteur à planifier quoi que ce soit Lol !

 

Y/CON 2016, un moment magique !

 

Cette 5ème édition de la Y/CON , qui s’est tenue  à Villejuif, les 12 et 13 Novembre 2016, fut pour moi une première fois magnifique, et certainement pas la dernière ! Comme la totalité des participants, exposants, invités, bénévoles d’Event yaoi et visiteurs, j’ai été totalement enthousiasmée par ce salon pas comme les autres, qui au delà du Yaoi, s’est désormais ouvert  largement sur la romance MM, pour devenir le premier (et unique pour le moment) salon exclusivement dédié à l’homo-romance , en France. J’étais très fière et très heureuse d’être l’un des 5 invités de cette édition, excitée comme une puce, mais aussi un peu angoissée, il faut bien le dire. J’adore rencontrer mes lecteurs, discuter, voir du monde, mais je n’ai pas vraiment l’habitude d’être une « guest star », de tenir des conférences ou d’animer des ateliers. Mais le staff d’Event Yaoi , l’organisateur de cet évènement, sous la présidence de l’adorable, passionnée et infatigable Valentine Tezier, m’avait largement exploitée mise à contribution.

 

Ca, c’est ma petite vengeance, chère Valentine

Rendez vous à la Y/con

Je suis très fière et très heureuse d’être l’un des 5 invités de la Y/con, anciennement Yaoi et Yuri Con de Lyon, qui se tient désormais à Villejuif, les 12 et 13 Novembre 2016.  Au delà du Yaoi, la convention s’ouvre largement sur la romance MM, pour devenir le premier (et unique pour le moment) salon exclusivement dédié à l’homo-romance , en France.

 

Cette année, vous y trouverez presque tous vos éditeurs favoris de romance MM (MxM Bookmark; Juno Pusblishing, Sidh Press, Reines-Beaux, Men Over The Rainbow; Mix Editions) , et de très nombreux auteurs français. En vrac et sans que la liste soit exhaustive, vous y trouvez Nathalie Marie, VD Prin, Mathias Sagan, Thomas Andrew, Alex Clarke, Chris Verhoest, Jeremy Henry,  SM Gerhard,  Johan Fournier, Feylie, Cha Raev, Barjy , FV Estyer, Rose Darcy, Manhon Tutin, SC Rose , Valéry Baran et Hope Tieffenbruner, et bien d’autres.

La Y/con, c’est également des conférences, des tables rondes, des ateliers et des projections, bref, un programme passionnant, qui se  dévoile peu à peu, et que vous pouvez suivre sur le site , par ici

 

Pour ce qui me concerne, vous pourrez me retrouver:

SAMEDI :

de 9h à 10h30 pour un petit déjeuner, avec les happy fews dotés du Fan Pass (désolée, c’est complet depuis un bon moment !)
de 12h30 à 13h30 en dédicace
de 14h 30 à 15h30, j’animerai une table ronde sur « la bit lit une passion mordante », en compagnie de Thomas Andrew, sous la houlette du passionné et passionnant Jean Luc Rivera.
de 16h à 17h, en dédicace

DIMANCHE:

   de 12h30 à 13h30, j’animerai un atelier d’écriture
   de 14h à 14h30 ….. info à venir
   de 14h30 à 16h, en dédicace

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Tous mes romans seront disponibles à la vente, par le libraire du salon, qu’il s’agisse de mes romances contemporaines (Journal d’une robe noire; Justin’Love; Renaissances; Le Choix) ou des Loups de Riverdance.

Et le tome 3 des Loups, Logan, sera disponible en avant première, avant sa sortie officielle du 17 Novembre 2016 :) 

 

Si vous voulez être sûr de pouvoir repartir avec votre exemplaire, un système de pré-commande  a été mis en place par l’organisateur du salon, et c’est par là que ca se passe : FORMULAIRE PRE COMMANDE

Voilà, je crois que vous savez tout

Japan Expo 2016

 

 

J’y vais, j’y vais pas… oh et puis zut, j’y vais !  Un peu au dernier moment, je me suis donc décidée à faire un tour en visiteuse à la Japan Expo.

*

Me voici donc débarquant  le vendredi 8 Juillet dans notre belle capitale, et ca n’étonnera sans doute personne si je dis que je suis arrivée en retard à cause d’un problème d’avion… vous me connaissez maintenant, je suis un vrai chat noir des transports ! :)  Mais qu’importe, un dîner indien m’attendait avec quelques amies.

Clotilde, et Sandrine, alias S.M Gerhard, auteure
FV Estyer, auteure,  et Marie Odile

 

Et on a bien rigolé, même si on ne sait toujours pas ce qu’on a mangé.

*

Samedi matin, direction Villepinte et son parc des Expositions. Pas de file d’attente interminable pour moi, chanceuse que je suis, car Milady a eu la gentillesse de me faire un peu de place sur le stand pour une séance de dédicace, et de m’avoir un pass. Par contre, pour ceux qui arrivaient en taxis (comme moi) ou en bus, bonjour la marche à pied pour arriver aux halls ! M’enfin, il parait que  c’est bon pour la santé[image error]

 

Le superbe stand de Milady, Steampunk encore cette année, avec l’habituelle adorable équipe, que j’embrasse très fort

Et comment vous dire…. voir mes romans dans une vitrine, comme des objets précieux dans un musée, ça m’a fait un drôle d’effet !  Un peu comme des papillons dans le cœur, et une irrésistible envie de pointer du doigts mes précieux en criant « c’est moi qui l’ai fait !! » à la foule en délire. Mais bon, je me suis retenue.  Et de toute façon, à cette heure-ci , il n’y avait aucune foule en délire, elle patientait encore dans les loooongues files d’attente à l’entrée[image error]

 

10 h du matin, dûment munie d’une tasse de café , de quelques bombons Haribo, d’un stylo, d’un sceau monogrammé  … celui-ci :et de jolis marque-pages à l’effigie de mes Loups, me voici parée pour deux heures de dédicaces et de rencontre avec mes lecteurs.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

En fait, je m’attendais à n’avoir pas trop de monde, puisque ma présence n’a été annoncée que peu de temps avant la Japan, et je comptais prendre du temps pour papoter un peu avec ma copine Céline , mais…. on a juste eu le temps de s’échanger nos goodies ! Beaucoup de gens à cette séance de dédicace, j’ai signé et parlé, parlé et signé… Ce sont toujours de très bons moments !  Et quel plaisir de voir ou revoir des lecteurs/amis avec qui l’on échange sur Facebook ou les blogs .

 

Les salons du livre, c’est non seulement un moment privilégié d’échange avec les lecteurs, mais aussi l’endroit où l’on revoit tous ses copains auteurs !

 

Par exemple, la rieuse VD Prin, avec sa fille venue en touriste voir les amis.

 

 

 

 

 

 

 

Sur le stand de MxMBookmark, Rohan Lockhart, MarcG et  CJ Sterne (Jaïga),  et Faith Kean, avec qui cette fois je n’ai pu échanger qu’un petit coucou .

 

Melanie , la blogueuse passionnée du blog Mateiva

 

 

 

 

 

Balade aux pays des Mixous, où j’ai campé un bon moment[image error]

Laurence Barjy Zimermman, Cha Raev, Mix Jux et Rose Darcy 

 

Feylie et Cha qui posent, Laurence et moi qui débattons d’un sujet hautement philosophique ;)  …. du genre quand vais-je me décider à écrire l’histoire de Bruno. Parce qu’elle l’aime d’amour

Après  avoir pillé la réserve de gâteaux du stand de Mix Editions, j’ai refait je ne sais combien de kilomètres (c’est foutument grand, la Japan Expo !!) , pour aller dire au revoir chez MxMB et  faire un dernier bisous sur le stand de Reines-Beaux (où j’ai pris le café … oui je sais, certains diront que je bouffe à tous les râteliers ;)  )  , dans l’espoir de voir mon amie Nathalie Marie.  Qui était sur les trois stands en dédicace,  et que j’ai quand même trouvé le moyen de louper !!  La Japan, c’est vraiment toute une organisation !

Et vers 16h30, soulée de bruit, titubante de fatigue, écœurée de biscuits et bonbons, et avec un budget livre totalement explosé, je me suis enfuie pour rejoindre mon hôtel… avant une seconde soirée entre amis également bien sympathique.

Je vous montre mon butin ?

 

Vivement l’année prochaine !

Imaginales 2016: Becassine à Epinal

 

Comme toujours, vous avez droit à mon petit reportage photo de l’évènement[image error] . Pour ma toute première participation aux Imaginales, je suis partie, valise en main et cœur battant, affronter les grèves et les intempéries, armée de mon plus beau sourire et d’un parapluie.  Epinal, me voila ! pensais-je le jeudi 26 Mai en arrivant à l’aéroport de Nice, pleine d’enthousiasme , et aussi de trac en pensant à la table ronde à laquelle je devais participer dès mon arrivée, sur un thème qui m’inspirait beaucoup « entre réalisme et mystère, de l’imaginaire au quotidien ». Chouette ,non ?  Oui… mais sans moi, hélas ! Car entre le retard de l’avion (plus de 2 h ! ) , les déviations sur l’autoroute (chouette le centre ville de Belfort à la sortie des bureaux ) , et les travaux sur la seule portion de route pratiquable, la conférence a démarré sans moi, continué sans moi et s’est finie sans moi. Snif ! . Arrivée en début de soirée, je n’ai eu que le temps de récupérer mon dossier et mon badge, croiser Estelle Faye, charmante et affairée, et partir dîner avec la Bragelonne team, un jeune auteur de l’écurie, le sémillant Pierre Pevel et son épouse, la grande (au propre comme au figuré Lol ) Kristin Britain,  Anthony Ryan et Marie Brennan. Et oui, rien que ça !!  Les fans de Fantasy ont de quoi être jaloux ;)   . Mais j’ai oublié de prendre des photos, trop occupée que j’étais à bavarder !

Vendredi, j’ai enfin découvert le site à la lumière du jour. Magnifique !  Un grand parc au bord de la Moselle.

 

Des stands, une bulle des sciences, une yourte des contes, et plein de choses que je n’ai pas eu le temps de voir dans les allées, comme des combats à l’épée ou des matchs de quiddich

 

Des jeunes, des vieux, des scolaires, des couples, des familles, des grand parents et des enfants, du cosplay et des créatures étranges venues d’ailleurs….

 

Et une très grande bulle des livres, qui toutefois commence à être un peu petite vu le nombre d’auteurs présents !  En avant pour les dédicaces, les discussions prolongées avec les lecteurs, fidèles ou tout nouveaux, les papotages avec mes voisins … le tout dans une chaleur d’enfer !

 

 

 

Un bon moment de détente et de partage à la buvette en compagnie d’un charmant jeune lecteur , et ce fut le célèbre dîner des auteurs.. ca claque hein ?  Loin des édiles et des célébrités, j’ai passé une soirée passionnante  en compagnie de Jean Luc Rivera d’Actu SF, d’une très charmante chroniqueuse radio passionnée de contre culture et de yaoi et MM, et de deux universitaires aux antipodes l’un de l’autre. On a tellement parlé que je ne sais même pas ce que j’ai mangé lol !

*

Samedi, réveil en petite forme, avec des valises sous les yeux et un peu de stress.  Un samedi contrasté, épuisant, super excitant ! Matinée dédicace avec pas mal de monde, très sympathique, et une longue discussion avec une lectrice. Un déjeuner … sans déjeuner au final, vu qu’après 45 minutes d’attente, on nous a annoncé que le chef allait commencer nos plats… peut-être dans 10 minutes ! On en a mis que 2 pour lever le camp. (Dommage, j’ai failli déjeuner avec le grand Xavier Mauméjean ! ) Retour sous la bulle des livres l’estomac vide mais le ventre noué par le trac, à l’idée de la table ronde qui m’attendait à 16 h (la seule du coup, vu que j’ai loupé celle du jeudi grâce aux contrôleurs aériens) Thème super également :  « quand le héros à les crocs.. vampires et loups garous » . Je n’avais rien préparé du tout… Mais ca c’est très bien passé (je te l’avais bien dit , m’a dit Rose Darcy !) La modératrice était super, les autres invités trés en verve, et je me suis sentie à l’aise, même si j’étais la moins bavarde (si, si, c’est possible !) , et que la salle était remplie.

 

 

 

 

Ensuite, retour au sauna… heu , pardon, je veux dire à la bulle des livres, ou 130 auteurs rougeauds et dégoulinants continuaient, imperturbables et souriant, de dédicacer leurs livres. (l’auteur est un être courageux. Même plus, un super héros ! )

 

Enfin dîner sympathique et discussion animée, en compagnie de Paul Beorn, Silène Edgar, Olivier Gay, Gabriel Katz et du dessinateur Eric Boulay, entre autres. Est-ce la faute de l’orage, des Mojitos fraise ou celle d’Olivier Gay (je penche pour la troisième hypothèse…) mais il a beaucoup été question de mouffettes. Je crains une invasion de ces bestioles dans les prochains romans de Bragelonne, Milady ou Castlemore… en même temps, les mouffettes de Riverdance, ça sonne bien, non ?

Imaginales 2016

 

 

La 15ème édition des Imaginales, c’est du jeudi 26 Mai au dimanche 29, à Epinal.

Moi, ce sera ma toute première participation à ce salon[image error]

Je suis très impatiente, et contente de participer à deux tables rondes sur des sujets bien sympathiques .

Venez voir par ICI

 

 

 

 

Genèse d’un roman: Renaissances

D’où vous viennent vos idées ? Comment naissent vos romans ? Voilà une question récurrente posée aux auteurs, et j’ai eu envie d’y répondre de manière plus détaillée que ce que je fais en général dans les interviews. Pas de manière abstraite, mais au contraire très concrètement, en vous parlant de la genèse de mes histoires. Aujourd’hui, ce sera donc un focus sur mon roman Renaissances. Si vous me suivez sur Facebook, vous aurez sans doute déjà vu l’un ou l’autre des statuts consacrés à ce roman, que j’ai regroupé dans cet article.

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Cette histoire est née d’une brève et improbable rencontre. Un jour, je suis tombée en arrêt devant un jeune SDF. Je ne sais pas pourquoi sa vue m’a frappé, il faut savoir qu’à Nice, au centre ville, il y a des centaines de SDF. Tous les jours, j’en croise en sortant de mon parking, sur le chemin de mon bureau, de tous genres, de toutes origines, ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude d’en voir. Mais celui-là, je ne sais pas pourquoi, m’a serré le cœur, et son regard quand je lui ai donné de l’argent m’a hanté longtemps. Un regard doux, plein de douleur et de honte… pas assez dur pour survivre dans la rue. J’étais pressée alors je suis partie travailler, me disant que j’essaierai de parler avec lui le lendemain, peut-être de le diriger vers quelques associations de réinsertion, ou d’hébergement que je connais. Mais je ne l’ai jamais revu. Malgré le temps passé, mon regard cherche encore le sien dans chaque SDF que je croise, en vain. Sa douleur, ma culpabilité, notre honte collective… Alors j’en ai fait le personnage de Gabriel, et je lui ai offert un avenir, et une vie meilleure dans mon roman, à défaut d’avoir pu le faire en vrai. Je pense souvent à lui, et mon cœur saigne pour lui.

Quelques mois plus tard, je suis tombée en arrêt devant cette affiche du Refuge. Ce gamin, ça aurait pu être lui. Lui, ou tant d’autres à son image. C’est ce qui a conduit à mon engagement auprès de cette association.

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Tout est donc parti de Gaby, mon petit hérisson. Plein de piquants et de gouaille, blessé mais pas endurci. Pour l’aider, le protéger sans l’étouffer, pour l’aimer, le personnage d’Hugo s’est imposé. Le chevalier à l’armure cabossée, aux illusions brisées, mais au cœur toujours généreux. Bien longtemps après l’avoir imaginé, j’ai trouvé celui qui aurait pu l’incarner sur le petit écran. Je vous mets sa photo.

 

         

J’aurais pu m’arrêter là, et raconter l’histoire de ce couple. J’aurais pu, mais… Misha s’est invité dans le scénario. Le brillant, charismatique et pétulant Misha, chatoyant comme un papillon. Devait-il être le troisième homme ? J’y ai songé, je l’avoue, mais Gab et Hugo ne l’entendaient pas de cette oreille ! Et Misha ne pouvait se contenter de jouer les doublures, il avait besoin de sa propre histoire, pour recoller les morceaux de sa psyché détruite. De son histoire et d’un chaleureux irlandais. J’ai cédé, comme je le fais toujours (je suis une maman très faible devant mes personnages, ils me mènent par le bout du cœur). Mon quatuor était né. Situation inédite pour une romance MM.

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Renaissances, histoire d’un titre. Si vous me suivez depuis un moment, peut-être vous rappellerez vous de la période où je terminais mon fameux « manuscrit sans nom », MSN de son p’tit nom. D’autant plus étonnant de ma part que le titre de mes histoires est quasiment ce qui me vient en premier, dès les premiers balbutiements de ce qui deviendra (ou pas) un roman. En réalité, celui-ci n’a pas fait exception à la règle, et à peine avais-je imaginé le destin croisé de Gabriel, Hugo, Misha et Jamie que j’avais mon titre. Un titre évident, fulgurant, compte tenu du thème traité. On était en 2013, et j’écrivais en même temps Justin’Love. Mais voilà, au mois d’Août est arrivé un mail inattendu, qui d’une certaine manière allait chambouler ma vie: Milady était sous le charme de Lucas, et souhaitait le publier. Justin terminé et édité, j’ai attaqué les corrections éditoriales de ce qui allait devenir Les loups de Riverdance, et rangé mon quatuor au fond d’un placard. Le temps que je puisse l’en ressortir, mon titre s’est retrouvé, à peu de choses près, utilisé par un autre auteur. Hasard et fatalité ! Voilà comment mon histoire est devenue le MSN durant quelques longs mois.

 

Débaptiser son histoire quand son nom vous a accompagné et porté durant si longtemps, c’est horrible ! Impossible de réfléchir à un autre titre, j’ai eu besoin de cette période d’anonymat. Le Manuscrit Sans Nom, c’est comme cela que je l’appelais même dans ma tête ! Et une fois l’histoire terminée, il m’a fallu frôler l’entorse du cerveau avant de me fixer sur le nouveau titre, de Renaissances ! Peu à peu, il a pris toute sa place.

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Renaissances, quand fiction et réalité se rejoignent. Je cherchais une ville dans les Alpes Italiennes, pas trop loin de Nice, ni de la Suisse, pour loger mes fuyards après l’action (je n’en dit pas plus pour ceux qui n’ont pas encore lu) , et j’ai choisi, un peu au hasard, Baveno, au bord du lac Majeur. Assez petite pour être tranquille, assez touristique pour y passer inaperçu. Une ville dont je n’avais jamais entendu parlé. Deux semaines plus tard, je recevais une invitation à un congrès professionnel devant se tenir à … Baveno ! Incroyable, non , la coïncidence ? Je m’y suis donc rendue en Septembre, et c’était exactement comme je l’avais décrit ! Les petits immeubles modernes en périphérie pour les locations saisonnières, et le centre ville très fréquenté par les touristes, avec ses beaux hôtels luxueux du siècle dernier, et l’embarcadère pour les Iles Borromées… J’ai parcouru la même route que celle que Gaby a pris en sortant du train, contemplé les reflets scintillants du lac, humé le parfum des fleurs, et j’ai rêvé de croiser Gab et Hugo enlacés….

 

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Pour clore ce focus spécial Renaissances, je rends la parole aux lecteurs, en vous offrant ce petit florilège et en espérant que cela vous donnera l’envie ou la curiosité de découvrir ce roman à quatre voix:

– HV Gavriel nous entraîne dans les pas de quatre personnages dont la vie n’a pas toujours été facile. Avec un savoir-faire incroyable, elle nous plonge dans leur passé, leur présent. On a peur pour Gabriel, jeune homme de dix-neuf ans qui en a déjà beaucoup trop vu et fait. On souffre pour Hugo, qui n’arrive pas à se remettre de la perte de sa famille et qui va tenter l’impossible pour se venger. On est déchiré pour Mischa, trop beau, trop scintillant, qui cache au fond de lui un traumatisme dû à son premier amour. Et l’on espère pour Jamie le seul qui n’a pas vraiment souffert et qui pourtant traîne au fond de son cœur un amour qu’il pense impossible à atteindre.Je n’ai pas su arrêter de le lire avant de l’avoir terminé. J’ai adoré. Prévoir quelques mouchoirs aussi.

– Livre tout simplement superbe respirant profondément la beauté du verbe vivre. Cette auteure sait créer un univers qui lui est propre et dans lequel un prend un réel plaisir a se laisser embarquer

– Avec H.V. Gavriel on est jamais déçu. Ses personnages sont toujours tellement profonds. Elle sait à la perfection fouiller l’âme humaine, et en extraire le pire comme le meilleur. Que ce soit Jamie, Mischa, Hugo ou Gab, ce sont tous des hommes avec un passé difficile mais qui par amour sauront se surpasser pour être avec leur âme sœur;

– J‘adore ! Un livre rempli d’émotions, des personnages attachants et torturés comme j’aime ! Bravo H.V tu as vraiment beaucoup de talent !

Quelques mots d’amour…

 

 

Nous autres auteurs, nous aimons toucher nos lecteurs. Avec nos mots, nos histoires, nos émotions. C’est ce qui nous fait vivre, ce qui nous fait vibrer.  Mais parfois, ce sont eux qui nous touchent. Avec leurs avis, leurs commentaires… et plus que tout, avec ces petits messages privés discrets, pudiques. Ceux qui ne s’affichent pas, qui osent à peine. Ces messages où ils se livrent à nu, à cru, nous dévoilent leurs douleurs, leurs failles, leurs échecs, pour mieux nous faire comprendre ce que nos livres leur ont apporté.

J’étais loin d’imaginer, quand j’ai commencé à écrire, que mes romans pourraient avoir un tel impact sur qui que ce soit. Si j’y ai mis mon âme, mon cœur, mes tripes,  si j’ai parfois souffert, pleuré en posant mes mots sur le papier,  le mieux que j’espérais pour mes romances, c’est qu’elles divertissent. Qu’elles offrent à mes lecteurs  un moment d’évasion loin d’une réalité étouffante, de l’émotion dans un monde lobotomisé, de l’espoir dans un quotidien désenchanté. Savoir que c’est le cas – la plupart du temps – c’est déjà une belle récompense.

Mais parfois, cela va bien au delà. Parfois, une histoire, un personnage, entre en résonance avec un lecteur. Comme un miroir de sa vie, de ses émotions. De ses souffrances. Parfois, nous prêtons nos mots à ce qu’il n’arrive pas à expliquer, à comprendre ou faire comprendre. Nos livres servent alors de révélateur, à la manière des bains des photos argentiques. Ils sont un bouleversement. Et de temps en temps, le souffle d’un nouveau départ. Comment aurais-je pu imaginer que pour une jeune femme au difficile passé, l’espoir qui anime Lucas malgré tous ses déboires  l’incitera à laisser une chance à l’amour, à l’homme patient qu’elle tenait à l’écart de son cœur ? Et qu’elle viendrait me remercier pour s’être épanouie dans sa vie de  femme ; Que la ténacité et l’optimisme solaire de  Justin aiderait un jeune homme à franchir la porte de son placard, et à se sentir libre, même s’il n’a pas trouvé le Janko de ses rêves ?  Qu’un père divorcé, à l’image de Jacques, oserait enfin présenter son Bastien à ses enfants…

Des messages de ce genre, j’en ai reçu presque une vingtaine en trois ans. Chacun d’eux m’a bouleversé et fait pleuré. Chacun d’eux m’a rendu fière, bien plus que n’aurait pu le faire un prix littéraire que je n’aurai jamais. Chacun d’eux m’a rendu humble, devant la force morale de ces gens qui changent leur vie, et effrayée de la puissance qu’ils prêtent à mes mots.

Ces mots de lecteurs, ces mots précieux et intimes, discrets et sincères, ces mots cachés au reste du monde sont ma plus belle récompense, la justification de mes efforts, du temps passé, de l’énergie dépensée, des yeux rouges et des mains tremblantes, de tous les petits sacrifices quotidiens que nécessite l’écriture. Une passion exigeante, dévorante… mais pas ingrate, quand elle vous rend plus encore que vous n’avez donné.

A tous mes lecteurs discrets, à tous mes chuchoteurs timides, je voulais rendre hommage et dire merci. Si mes mots ont pu changer votre vie, vos mots illuminent la mienne, jour après jour.

 

Je t’envoie comme un papillon à une étoile…. quelques mots d’amour. 

SDL 2016

Cette année encore, je me suis rendue au SDL, rebaptisé Livre Paris, en simple visiteuse, armée de mon sourire, de bonnes chaussures et de mon IPhone pour les photos.  Foin des débats sur le caractère élitiste de ce salon, son prix, son inutilité pour auteurs et éditeurs en quête de contrats, moi, j’y vais pour m’amuser ! Rencontrer mes copinautes, mettre des visages sur les noms de ceux avec qui je discute régulièrement sur FB, échanger avec mes lecteurs, discuter avec les uns ou les autres sur ce qui me passionne : la SF, la Fantasy, la Bit Lit et par dessus tout… la romance MM