Karyn Poupée's Blog, page 3

Appli LINE, la success story

L'application s'appelle LINE et c'est LA � success story � du moment au Japon, une des rares d'envergure mondiale dans le domaine des services en ligne pour le pays du Soleil-Levant, lequel a certes rayonn� internationalement durant des ann�es avec ses produits �lectroniques mais a peu r�ussi avec ses logiciels ou prestations sur le Net. LINE, con�u par Naver (NHN Japan), filiale nippone du groupe sud-cor�en NHN (Next Human Network), est une application pour smartphone qui fait un carton non seulement au Japon mais aussi dans le reste de l'Asie et plus modestement en Occident.











L'�quation est simple : LINE = Skype + Twitter + Facebook + Mixi + Mobage + Pinterest etc. En effet, cette application regroupe de nombreuses fonctions similaires � celles des services pr�cit�s, de la communication vocale par internet gratuite aux plates-formes communautaires...

Japanglais, le nouveau jargon techno nippon

Alors qu'enfle l'offre de services et produits technologiques, le quotidien �conomique nippon Nikkei Shimbun a eu la judicieuse id�e d'interroger ses lecteurs pour dresser la liste des termes les plus incompr�hensibles du jargon technique mais qui figurent n�anmoins parmi les plus employ�s.










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L'amicale des anciens en ligne

Il a 101 ans, il est connu � travers tout le Japon, certains de ses cong�n�res le d�testent, d'autres sont amis avec lui. Il s'appelle Shigeaki Hinohara, a cr�� une association de seniors et, ces derniers temps, a trouv� un nouveau moyen de recruter des comp�res : Facebook. Ce n'est pas le seul papy � �tre une vedette du Net. Au Japon, o� pr�s d'un quart de la population a plus de 65 ans, o� les vieillards esseul�s sont nombreux, les r�seaux sociaux en ligne (SNS) sont consid�r�s par les autorit�s et une partie des individus concern�s comme un moyen de prolonger la vie en soci�t� des personnes �g�es.









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Toilettes �lectroniques inscrites au patrimoine national

R�put� comme �tant un pays de technologies, le Japon tient � entretenir son patrimoine. Cr��e il y a 115 ans, la Soci�t� japonaise de l'ing�nierie m�canique, une organisation qui regroupe ing�nieurs, chercheurs, techniciens, �tudiants et entreprises, est charg�e depuis 2007 de d�signer chaque mill�sime des appareils qui, selon elle, doivent rester dans l'histoire car ayant apport� une contribution essentielle au progr�s technique et industriel ainsi qu'une am�lioration de la soci�t� et de la vie quotidienne.



Parmi les objets distingu�s cette ann�e, figurent les fameuses toilettes �lectroniques � jet d'eau � Washlet-G �, d�velopp�es par l'entreprise nippone de sanitaires Toto en 1980... mais toujours pas adopt�es en France, comme le souligne ici J.P. Nishi, dans un style proche de son dernier manga - A nous deux, Paris ! - (�ditions Picquier)

Applis qui changent la vie et accessoires hors du commun

Live Japon vous parlait la semaine pass�e des grandes surfaces d'�lectronique de l'archipel o� s'alignent parfois plus d'un million de produits. Parmi ces derniers, figurent en nombre les mobiles, des smartphones d�sormais pour la plupart. Le parc des t�l�phones portables se renouvelle ici � une vitesse sid�rante au profit des surnomm�s � sumaho � (contraction japonis�e de smartphone), lesquels existent cependant dans des variantes moins �clectiques que les mobiles traditionnels nippons en leur temps.



En revanche, lesdits smartphones ont un avantage notable: ils peuvent �tre personnalis�s de fond en comble, gr�ce � l'ajout de programmes au choix et d'accessoires sur mesure. Et croyez-nous, en la mati�re, les Japonais ne manquent gu�re d'imagination ni d'audace, � moins qu'il ne s'agisse que de bon sens pratique, comme l'explique en dessins J.P. Nishi. L'auteur du manga � A nous deux, Paris ! �...

La "consolidation" des magasins d'�lectronique

Le bruit qui courait dans la presse depuis deux jours, scoop � la une du quotidien �conomique Nikkei, a �t� confirm� ce vendredi 13 juillet: le g�ant nippon de la grande distribution de produits �lectroniques, Yamada Denki, va mettre la main sur son concurrent Best Denki, coupant ainsi l'herbe sous le pied du rival Bic Camera. Cette acquisition, qui, dans un mouvement dit de "consolidation", va hisser Yamada Denki au premier rang, avec un chiffre d'affaires annuel de 20 milliards d'euros, contre 6,4 milliards pour Bic Camera, est symptomatique de la situation critique dans laquelle se trouve ce type d'enseignes. Trop nombreuses au Japon, elles souffrent d�sormais d'une d�gringolade des ventes de produits �lectroniques, � commencer par les t�l�viseurs. Ces groupes commerciaux, �galement concurrenc�s par les marchands en ligne, sont pouss�s dans une fuite en avant tant en termes de taille que d'�ventail de r�f�rences, de l'accessoire informatique � la voiture...

En attendant Kobo...

L'image avant-gardiste du Japon est-elle �cul�e ? Ou son versant traditionaliste reste-t-il dominant ? Toujours est-il qu'il est un domaine dans lequel on pourrait ais�ment imaginer le pays du Soleil-levant en pointe, mais o� il est en fait en retard : celui de l'adoption des livres �lectroniques. Alors qu'en Occident (Etats-Unis, Europe), les liseuses sont un produit d�sormais bien install�, tel n'est pas encore le cas au Japon o� plusieurs tentatives se sont sold�es par des �checs.



Les plus optimistes parient n�anmoins sur un changement radical cette ann�e, avec le lancement prochain de liseuses. Mais � l'instar du mangaka J.P. Nishi, d'aucuns craignent que les Nippons n'ach�tent un Kindle ou un Kobo que par mim�tisme et parce que �a fait classe (� nouveau produit de l'ann�e �), quitte � ne pas s'en servir du tout, parce que fondamentalement, ils n'ont pas le temps de lire, ne trouvent pas les ouvrages...

Galaxy Note et Orangina font un tabac

La moiti� de l'ann�e 2012 est d�j� �coul�e, une bonne occasion pour les m�dias nippons de faire un premier bilan de la saison. C'est pr�cis�ment l'exercice auquel se livre tous les semestres le Nikkei Ryutsu Shimbun, journal du secteur de la grande distribution. Ce dernier �tablit tous les ans en juin et d�cembre un double-classement des produits, services ou lieux qui ont cartonn� durant les six mois �coul�s, sous la forme de palmar�s de tournois de sumo, en divisant l'ouest et l'est du pays.



Figure g�n�ralement dans ce hit-parade semestriel une bonne collection de prestations, objets ou applications technologiques. Il n'a cependant pas �chapp� � notre mangaka J.P. Nishi, auteur du manga "A nous deux, Paris!", que s'y trouvait aussi cette fois, qui plus est en tr�s bonne place, une boisson qui in�vitablement a dans la bouche des Nippons et Nippones un petit go�t de capitale hexagonale...

Hikikomori, otaku et suicidaires vivent en ligne

La soci�t� japonaise est tr�s stricte, tr�s enr�giment�e, tr�s born�e. Qui s'inscrit un tant soi peu en marge est imm�diatement class� dans une cat�gorie � part. Parmi les marginaux des temps modernes, se trouvent notamment les "hikikomori" (clo�tr�s), les "otaku" (inconditionnels d'un type d'objet ou d'une pratique), ou encore les candidats au suicide. Tous ces individus ont le plus souvent en commun des difficult�s � dialoguer avec le monde qui les entoure physiquement, � s'y ins�rer. Pourtant, il existe un espace o� il se retrouvent et communiquent : internet.



Si le mangaka J.P. Nishi a apparemment un peu peur de devenir prochainement papa d'un "hikikomori" de naissance, qu'il se rassure, on ne na�t pas "hikikomori", on le devient.












La...

S�curit� priv�e, pour les anxieux et les �tourdis

Au Japon, il n'y a gu�re que les parapluies et les v�los qui disparaissent par temps pluvieux ou au contraire m�t�o cl�mente, des emprunts plus que des vols. Pour autant, l'un des arguments les plus employ�s par les agents immobiliers est celui de la s�curit� des lieux. Ainsi, dans les immeubles r�sidentiels, est mise en avant la fonction � auto-lock � de la porte principale, la pr�sence de d�tecteurs d'incendie ou encore de cam�ras de surveillance dans l'ascenseur et les autres parties communes. Mais pour ceux qui choisissent d'habiter une maison particuli�re (il y a en beaucoup � Tokyo), la solution, si l'on veut se sentir prot�g�, consiste � confier la s�curit� des lieux � une soci�t� de gardiennage comme Secom.



Reste que comme le montre le manga de J.P Nishi, les agents de Secom se d�placent souvent pour rien, si ce n'est la fiert� de rendre service, avec le prestige de l'uniforme. Et puis madame a raison, quand le mari...