Jonathan Reynolds's Blog, page 24
June 26, 2012
Un souvenir retrouvé!
En novembre 2011, je publiais sur ce blogue une liste des albums cultes de mon adolescence (billet).
J’y mentionnais que si je retombais dans une vente de garage ou un disquaire d’occasion sur DECADE OF DECADENCE du groupe Motley Crûe, je l’achèterais.
Et bien, en ce mois de juin 2012, c’est fait! Et j’en suis très content. Oui, je pouvais retrouver ces pièces sur internet et ce, très facilement. Mais pour moi, l’objet disque (ou film ou livre) est très important. Ça me permet de distinguer ce qui est important pour moi (avoir l’objet) de ce qui l’est moins ou pas du tout (pas besoin d’avoir l’objet dans ce cas).
Voici quelques extraits de DECADE OF DECADENCE en vidéo (Attention les yeux! C’est kitch à souhait!)
Vidéo de SMOKING IN THE BOYS ROOM
Vidéo de LIVE WIRE
Vidéo de LOOK THAT KILL
AH! Ça fait du bien!








June 14, 2012
Alice Cooper – Desperado
June 10, 2012
Quelques photos
Hier, samedi le 9 juin, c’était le lancement collectif des Éditions Porte-Bonheur, avec Pierre H. Charron (auteur de L’initié), Valérie Larouche (auteure de la série Nellie) et moi-même.
Vraiment, ça a été super! Un gros merci à Valérie et à toute l’équipe des Productions Val-Véro pour cette célébration réussie!
Et un merci tout spécial à notre éditeur, Pierre Lavigne, pour sa présence parmi nous et son discours bref et touchant.
Voici quelques photos de l’après-midi en compagnie d’une gente dame et de deux clowns :
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Pendant que Pierre H. Charron pense à son prochain livre… un jeune loup en profite pour séduire la belle :
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Pierre H. Charron : Écoute, le jeune, j’vas t’apprendre à cruiser ma femme, moé!
Jeune loup : Heille! J’ai jamais fait ça!
Pierre H. Charron : Niaise-moé pas, j’t'ai vu faire!
Jeune loup : TROP TARD! LE MENVATT DOIT T’ÉLIMINER MAINTENANT!!!!
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Deux auteurs, Pierre et Valérie, en pleine signature… et un clown endormi sur la table.
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La souriante Isabelle Lauzon et sa fille, dont c’était le premier lancement (Héhé! Maintenant, il est trop tard, tu as la piqûre et tu voudras en voir plein d’autres!!!)
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Mais les véritables vedettes de ce lancement, c’était elles :
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Plus de photos à venir sous peu…








June 8, 2012
Lequel est le vrai?
Sur ces photos, il y a un vrai clown vengeur et un faux… Lequel est lequel?
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Crédit photo : Julie Ray








June 3, 2012
Chambre 426
Titre : Chambre 426
Auteur : Madeleine Robitaille
Éditeur : De Mortagne
Année de parution : 2011
Résumé de quatrième de couverture : Un hôpital psychiatrique. Des patients. Le 31 octobre. Un soir de pleine lune. La chambre 426. Fin.
Commentaire de lecture : Il y a quelques années, j’avais lu et adoré Le quartier des oubliés, premier roman de Madeleine Robitaille. Un thriller d’une redoutable efficacité qui ne m’avait pas laissé indifférent.
Et voici qu’à l’automne 2011 est paru le quatrième livre de cet auteur de talent : Chambre 426. J’étais intrigué autant par le titre, le court résumé et la couverture. La semaine passée, je l’ai lu et j’avoue qu’il est aussi bon sinon meilleur que son premier.
Chambre 426 présente une intrigue prenante, voire étouffante autant pour la personnage principale, Annabelle, que pour le lecteur. Le genre d’histoire mystérieuse, très noire, dont on veut connaître la fin. Pour moi, ce roman est rapidement devenu un page-turner. Surtout que Madeleine Robitaille a réussi à créer une ambiance particulièrement sombre, propice aux doutes qui hantent Annabelle dès les premières pages. Il y a quelques scènes frappantes et bien pensées qui me resteront un bon bout temps dans la mémoire.
Je le recommande sans hésiter à tous les amateurs de thriller psychologique à la Jacob’s Ladder ou, plus près de nous, Le passager, de Patrick Senécal.








May 30, 2012
Averia
Titre : Averia tome 1 : Seki
Auteur : Patrice Cazeault
Éditeur : ADA
Année de parution : 2012
Résumé de quatrième de couverture : Seki vit sur Averia, une colonie humaine qui a été conquise il y a 20 ans lorsque de la guerre avec les Tharisiens. Malgré cela, elle s’accommode bien de l’occupation. N’a-t-elle pas la chance d’étudier à l’université?
Sa sœur, Myr, ne partage pas son point de vue. Pour elle, la présence des Tharisiens sur Averia est une abomination. Le seul moyen de mettre fin aux injustices que subit le peuple humain est de se rebeller contre l’envahisseur.
Mais voilà que Seki, intimement convaincue que la reprise des hostilités serait une erreur, se voit entraîner malgré elle dans un groupe de résistants.
Les choses tournent mal. Une bombe explose.
La spirale de violence s’accélère.
Seki, qui doit assumer un rôle qu’elle n’a pas désiré, arrivera-t-elle à se sortir indemne de l’insurrection qui gronde dans la Colonie d’Averia?
Commentaire de lecture : Je dois avouer qu’avant de commencer la lecture, j’avais une certaine crainte : celle qu’Averia, malgré son résumé très intéressant, présente une banale histoire du bien contre le mal, le noir contre le blanc, sans aucune zone grise.
Et heureusement, je me trompais. Parce que l’auteur, Patrice Cazeault, a su éviter les failles que je redoutais face à une telle intrigue. Il n’y a pas vraiment de mal pur ou de bien pur dans ce livre, seulement des êtres complexes qui, comme nous, commettent des gestes pour atteindre un but dont les conséquences peuvent être bonnes ou mauvaises.
Je me suis vraiment attaché à la personnage principale, Seki, et je m’y suis reconnu dès les premières pages dans son aversion pour les conflits, dans ses réflexions sur la société, sur les autres et les différences qu’ils apportent. La relation avec sa sœur, Myr, m’a parue très bien développée et on y croit, en tant que lecteur. J’ai adoré l’utilisation du changement de point de vue, dans la narration, passant d’une sœur à l’autre, pour montrer la progression dans les idées de chacune, dans les émotions et dans les actions.
Ce récit aurait très bien pu se transposer de nos jours avec quelques différences au niveau de la technologie et des lieux dépeints. Ainsi, il saura plaire, selon moi, aux lecteurs qui n’osent pas s’aventurer dans le genre parfois très hermétique de la science-fiction. Ça se lit très bien et je n’ai pas remarqué de longueurs ou de superflus.
Chapeau à l’auteur pour ce premier roman qui se révèle une réussite!








May 27, 2012
LANCEMENT COLLECTIF
May 22, 2012
La loterie
Une autre belle trouvaille à la Bibliovente, c’est ce classique de Shirley Jackson (1919-1945) dont je croisais souvent le nom dans des essais sur le genre du fantastique ou de l’épouvante du vingtième siècle.
Titre : La loterie
Auteur : Shirley Jackson
Éditeur : Librairie des Champs-Élyséée
Année de parution pour l’édition en français : 1980 (1949 pour l’édition originale en anglais)
Résumé de quatrième de couverture : Jamais peut-être l’inquiétant et l’horrible n’auront été unis avec autant de force que dans les contes de Shirley Jackson. Chez elle, le moindre détail est trouble, le moindre fait annonce l’arrivée d’une catastrophe irréversible. Son univers insolite est un jardin hérissé de fleurs délétères. Les unes sentent l’épouvante, les autres dégagent des parfums hybrides qui montent lentement à la tête, enivrent, déconcertent. Florilège unique où figure LA LOTERIE, un des grands contes cruels de la littérature moderne. Vingt contes sinistres, vingt façons d’aller de vie à trépas.
Commentaire de lecture : Il y a longtemps que je n’avais pas lu un bon recueil de nouvelles comme celui-ci. Des histoires originales (rappelez-vous que ça a été publié pour la première fois dans les années 40), contées dans un style efficace qui ne fait de compromis ni pour les personnages… ni pour le lecteur. Aucune trace de surnaturel, sinon suggéré, et pourtant, c’est bel et bien du fantastique. De l’étrange, un léger dérèglement dans le réel tel qu’on le connaît et on bascule dans l’ailleurs, un ailleurs semblable mais différent à la fois. Juste assez pour devenir inquiétant. Il y a aussi d’excellentes histoires noires, à la fois très prenantes et sans pitié. On en ressort marqué au fer rouge. Sur les vingt nouvelles présentées dans ce recueil, il n’y en a pas de plus faible, à mon sens, elles dévoilent, chacune à leur manière, des zones plus sombres de la psyché humaine : la peur, la folie, le meurtre…
Il existe aussi, toujours en version français, une édition de poche publiée par Pocket dans la collection Terreur (1994) dont voici la couverture :








May 18, 2012
Fils Unique
À chaque année, je vais à la Bibliovente où des milliers de livres sont offerts à 1$. J’en ai profité pour m’en acheter quelques-uns qui m’intéressaient. En voici un :
On m’a souvent recommandé de lire du Jack Ketchum alors quand je suis tombé sur ce livre, je me suis dit : en voici l’occasion!
Titre : Fils Unique
Auteur : Jack Ketchum
Éditeur : Bragelonne
Année de parution en français : 2009 (Année de parution originale, en anglais : 2008)
Résumé de quatrième de couverture : Lydia Danse croit avoir enfin trouvé le bonheur du foyer. Son mari semble le meilleur des hommes. Leur jeune fils est merveilleux. Pourtant le Mal se cache sous son propre toit. Les années passant, la façade s’effrite, et son mari, sûr de sa toute-puissance, resserre son emprise sur sa famille. Tous les moyens de coercition sont bons, pourvu qu’ils lui procurent l’ivresse du pouvoir.
Prête à tous les sacrifices et à se mettre elle-même en danger, Lydia fera tout son possible pour tirer son fils de ses griffes. Mais Arthur Danse n’est pas homme à renoncer à ce qui lui appartient. Ce qu’il prend par la force, il s’y accroche et ne lâche pas…
Commentaire de lecture : Comme c’est le premier roman que je lis de Jack Ketchum, je ne peux pas comparer mais j’ai adoré. L’auteur traite d’une histoire déjà écrite de nombreuses fois mais d’une façon bien personnelle et dans un style efficace. Il ne passe pas par quatre chemin pour nous servir des scènes choquantes, crues et ne nous épargne pratiquement aucun détail. C’est le genre d’intrigue qui nous marque au fer blanc, surtout que c’est basé sur un fait vécu. À certains moments, je me disais : il n’osera pas s’aventurer là… Et oui, et même plus loin que j’aurais pu imaginer. Sans tabou. Je le recommande à tous ceux et toutes celles qui cherchent des thrillers réalistes qui font grincer des dents jusqu’à la fin. Et où, en tant que lecteur, on haït le salaud de l’histoire! Je ne mettrais pas ce livre entre les mains d’une mère, à part si elle a le coeur solide…








May 10, 2012
Transtaïga
La semaine passée, avant d’assister au Congrès Boréal, je tenais à lire le roman TRANSTAÏGA d’Ariane Gélinas afin de lui partager mes commentaires de lectures lors de l’évènement.
Je l’ai lu d’une traite, fait ma critique à l’auteure et c’est maintenant à vous que j’en parle.
Premier titre publié dans la collection LYCANTHROPE des éditions Marchand de feuilles, LES VILLAGES ASSOUPIS tome 1 : TRANSTAIGA représente le premier roman de la talentueuse Ariane Gélinas. Les abonné(e)s des revues Solaris, Alibis, Brins d’éternité, (et de nombreuses autres publications du Québec et d’ailleurs) ont déjà remarqué son talent de nouvelliste; elle n’en est pas à ses premières armes.
Son excellente novella L’ENFANT SANS VISAGE, publiée en 2011, vient d’ailleurs de se remporter le Prix Aurora/Boréal de la meilleure nouvelle.
Via son blogue, elle nous tenait en haleine sur ce projet sur lequel elle travaillait depuis un bout de temps : une trilogie à propos de villages fantômes, de coins oubliés du Québec, des lieux désertiques et énigmatiques… J’attendais donc la venue de TRANSTAÏGA avec hâte. Et je n’ai pas été déçu; même que ce livre a dépassé mes attentes!
Ariane Gélinas excelle à créer des ambiances à la limite du réel, toujours à la frontière d’un rêve fiévreux. Ce n’est pas un thriller, c’est un voyage insolite dans une contrée où le malaise s’installe de plus en plus, au fil des pages. L’intrigue du roman est soutenue par un style bien maîtrisé et vécue par des personnages aussi inquiétants qu’étranges. Plus on avance sur cette lointaine route Transtaïga, plus le doute s’installe : sommes-nous encore dans la réalité telle que nous la connaissons? Et que dire de la finale : un pur moment de bonheur pour les amateurs de fantastique! Vraiment, une réussite sur tous les points pour ce lecteur-ci.
Pour les habitué(e)s de mon blogue, ce n’est pas un secret : en tant que lecteur, mon genre de prédilection est le fantastique horrifique. Et, pour moi, Ariane Gélinas fait désormais partie des auteurs incontournables (rejoignant Claude Bolduc, Frédérick Durand, entre autres noms) tant pour la qualité littéraire de ses écrits que les chemins personnels et différents qu’elle emprunte pour offrir aux lecteurs des histoires bien ficelées.
Titre : Les villages assoupis – tome 1 : Transtaïga
Auteur : Ariane Gélinas
Éditeur : Marchand de feuilles
Collection Lycanthrope
Année de parution : 2012







