Sophie Lambda's Blog, page 2
May 23, 2016
Juin 2016 à New York
Ça fait un moment que je suis pas venue ici, koff koff ! Pfiou, faudrait faire la poussière ici !
Je suis bien contente de vous raconter ce qui va se passer prochainement… Voilà l’histoire :
Cela fait un an que je traînaille un peu en dessin, mon style m’a un peu lassée, je voulais tenter d’autres choses. Je ne savais plus trop quelle direction prendre et ma communauté ne suivait pas forcément, ça m’a fait peur. Du coup, de questionnement en procrastination, j’ai un peu abandonné le blog. Bref, je me suis un peu sentie paumée au niveau créatif et j’ai senti que j’avais besoin d’un nouvel élan.
Un truc nouveau pour rebondirAlors en janvier, j’ai fait des recherches et je suis tombée sur une superbe école d’Arts : The School of Visual Arts à New-York. Il s’avère qu’ils organisent des “summer residency” (stage d’été en quelque sorte) dans pas mal de domaine artistiques, et notamment en illustration. Pour postuler, il fallait faire un portfolio commenté, un beau CV et une lettre de motiv’, le tout in English of course. Il y a 18 places seulement pour cette formation, qui en plus coûte un rein, groupe sanguin O-, minimum.
J’ai postulé en janvier et j’ai été reçue. Je pars 5 semaines. Et je pars dans 3 jours.

Pendant 5 semaines, je vais étudier dans cette école avec 17 autres élèves. Les profs sont supers (des tronches dans le milieu), et nous aurons beaucoup de travail à côté pour répondre aux exercices demandés, des devoirs à la maison, en somme. J’ai 30 ans, mais je n’ai quitté la fac qu’il y a 2 ans, donc ça va de ce côté-là, je ne suis pas en flippe.
Tout au long de ce mois, qui je pense va être assez intense, nous aurons un grand studio, auquel nous pourrons accéder même la nuit, pour travailler sur nos créations et créer un véritable book. À la fin de cette formation, l’école ouvrira ses portes au public pour exposer notre travail en plein Manhattan (mais ça, je préfère pas y penser sinon j’annule tout et je reste sous ma couette en me balançant d’avant en arrière). Un vrai challenge qui je l’espère, m’apprendra des choses neuves.
Et vous dans tout ça ?Restez connectés, sur Facebook, mais aussi sur Instagram et Twitter, pour de l’actu. J’essaierai de poster des photos de mes créations là-bas, de l’école, et pourquoi pas des petites vidéos pour vous faire découvrir ce que je vais vivre sur place, si ça vous dit ?
Allez, j’ai pas fait de valise, toujours pas prévu de babysitter pour mes bonsaï, alors je file.
Je vous tapote le menton,
à très vite,
Bien banalement,
Sophie Lambda
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November 19, 2015
Française
J’aime être à Paris les vendredis soirs. Je n’y vis plus mais j’ai l’impression de lui appartenir encore. Charonne, Parmentier, Oberkampf, des quartiers populaires où l’on déambule entre amis à la recherche d’une terrasse animée où rire avec des inconnus, un peu grisés par les happy hours. Dans la fraîcheur tardive de l’automne, on dragouille gentiment un verre de rouge à la main, ou d’autre chose, si tu ne veux pas boire.
Des âmes gangrénées s’en sont pris à la vraie vie. Pas seulement celle qui fait sautiller une ligne de coeur sur un écran noir dans un service d’urgences, non, mais celle des papillons dans le ventre, de la tête dans les étoiles et des pincements au coeur. Ces petits partages ou ces grandes trouvailles qui font le charme aussi transcendant qu’épuisant de Paris.
Paris, aujourd’hui, j’ai envie de t’étreindre comme un vieux pote qui aurait perdu sa mère. Je voudrais te serrer fort dans mes bras et te dire que tout ira bien, je voudrais t’offrir des « free hugs» à la sortie du métro toute la journée, toute la semaine, toute la vie. Je voudrais chanter « La vie en rose » debout sur République en choeur avec ta voix tremblante. Nous avons un genou à terre, c’est vrai. Il faut leur concéder ça.
Je n’ai jamais prié et ne prierai pas pour Paris. Mais je serai plus sereine et courtoise qu’avant, je sourirai encore plus, et je mettrai des shorts encore plus courts. Je ne cèderai pas à la haine, trop facile. Je ferai des câlins et j’offrirai des verres à mes amis. Je leur dirai que je les aime et quand j’aurai des enfants, il sauront qu’il ne faut jamais renoncer, ne pas céder à la facilité et toujours lutter pour le meilleur, aussi petit qu’il puisse paraître. Je leur apprendrai l’équilibre, à trouver leur juste milieu, je leur dirai que le fanatisme sous toutes ses formes est la tumeur du monde, je leur apprendrai à s’aimer l’un l’autre, à ignorer les méchants, à ne jamais perdre leur petite étincelle et à partager leur goûter.
Ils seront cul-cul, certes, mais cul-cul de tout leur coeur.
Bien banalement,
Sophie Lambda
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