Originally three separate volumes covering three distinct periods, this single edition encompasses all of de Gaulle's personal writings from the fall of France in 1940 to the aftermath of the war in 1946. Maps.
Charles André Joseph Marie de Gaulle was a French general and statesman who led the Free French Forces during World War II and later founded the French Fifth Republic and served as its first President. In France, he is commonly referred to as Général de Gaulle or simply Le Général.
Dans ses Mémoires de guerre, le grand instigateur de la Résistance et chef d'État Charles de Gaulle aborde les tenants et les aboutissants de son combat, commencé bien avant la Seconde Guerre - même si on en place souvent le départ au 18 juin 1940 - pour la grandeur de la nation française et de ce qui en forme l'instrument et la garantie à ses yeux, la puissance de l'État.
On n'est pas tenu d'être toujours d'accord avec la manière dont De Gaulle sait diminuer le rôle des Britanniques dans d'occasionnels arbitrages, ou l'influence de rivaux politiques, comme Georges Bidault, ni non plus d'être transporté par les listes nombreuses d'effectifs d'armée et de cabinets ministériels. Ce premier volume de ses mémoires, le plus connu car le plus abouti, reste une plongée fascinante dans la confidence de l'homme d'État et dans le for intérieur de Charles de Gaulle, l'homme qui a cherché à incarner 'une certaine idée de la France'.
Pour mon compte, je me suis passionné pour le récit irremplaçable de ce grand personnage fait de nombreuses contradictions, témoin d'un temps qui n'en présentait pas moins.
Parmi les sujets qui ont le plus retenu mon attention, ou m'ont le plus étonné dans ce premier livre, dans son texte, ou dans ses notes :
- Comme De Gaulle a pu le laisser entendre dans son appel du 18 juin, la France avait raisonnablement les moyens de poursuivre la lutte en repliant son personnel politique, ses forces et son potentiel militaire sur son Empire outre-mer, si les responsables de la IIIe République en avaient voulu ainsi.
- On apprend que De Gaulle a eu des liens avec L'Action Française, liens fortement distendus suite à l'accord de Munich, défendu par Charles Maurras, renié par De Gaulle.
- Je n'avais pas bien pris conscience avant cette lecture d'à quel point le combat pour la légitimité entre la France Libre et la France de Vichy était vif et de longue haleine, depuis le début... ça ne se cantonne pas qu'aux gouvernements Darlan et Giraud installés après sur place après la libération de l'Afrique du nord avec la bénédiction de Washington, loin s'en faut. C'est une lutte d'autant plus ingrate que la reconnaissance internationale met bien du temps à s'imposer : les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union soviétique reconnaissent officiellement le Comité Français de Libération Nationale le 26 août 1943, puis le Gouvernement Provisoire de la République Française le 23 octobre 1944. De Gaulle a mené tout un travail avec ses collaborateurs (parfois contre) pour trouver une tribune auprès des opinions publiques du Royaume-Uni et des États-Unis dans la lutte pour la reconnaissance de la France Libre.
- De même que les nombreux enjeux que recouvrent l'unification de la résistance et son édification en projet de renouveau et d'unité nationale, qui ne m'étaient pas tous connus.
- Les nombreuses dissensions chez les Alliés, importantes pour certaines (projet d'administration de la France occupée par les troupes alliées sous AMGOT ; luttes pour le contrôle de la Syrie et du Liban, ainsi que d'autres colonies africaines entre le Royaume-Uni et la France ; opérations interalliées conduites sur le territoire national français sans mettre dans le secret les FFL, luttes d'influence sur l'Italie et sur l'Allemagne...). Beaucoup de ces frictions sont issues du peu de crédit dont jouit un futur régime dirigé par De Gaulle en France, aux yeux de Washington en particulier, ce qui conduit le commandement interallié à longtemps tenir les forces françaises à l'écart des opérations et fronts jugées principaux pendant le conflit.
- Combats pour la reconnaissance de l'Armée française libre parmi les belligérants de la Seconde guerre mondiale ; pour sa participation à la guerre contre le Japon ; pour obtenir une participation à l'occupation de l'Allemagne vaincue,...
- De Gaulle réduit l'importance qu'ont joué les médiations britanniques dans le dialogue entre fractions françaises ou encore le poids dans l'opinion de concurrents comme Giraud.
- L'effacement du mémorialiste De Gaulle dans la France.
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II. MÉMOIRES D'ESPOIR
Les principaux points traités dans cette seconde partie des Mémoires de De Gaulle sont :
La politique économique de la France et de l'Europe lors de la reconstruction La conception gaullienne de la politique économique du dirigisme Les relations Est-Ouest et l'imbrication de la France dans ce réseau La guerre d'Algérie et la décolonisation Le changement de constitution du 4/10/1958, la place du chef d'État et du Parlement dans la Ve République.
"How can France thank France?"---Charles De Gaulle, on why he saw no need to express gratitude towards his compatriots. De Gaulle, just like his archenemy (no, not Hitler, Winston Churchill), was that rare public figure who could perform the tasks of a national statesman and be a brilliant writer at the same time. In 1940 De Gaulle, a mere colonel in the French tank corps, fled France after the Nazi occupation and then saved the country from itself, by not wholly capitulating to the Germans. Typically, his first wartime broadcast from London called on the French to rally to him personally, "I, Charles De Gaulle ask all French soldiers, sailors and engineers...". These memoirs reveal a man of such massive ego that it transcended egotism and became conflated with patriotism. Opening line: "All of my life I have thought of France in a certain way." (De Gaulle loved France but not the French, whom he once called "cattle".) Here's the most repeated line in these memoirs: "I informed Monsieur Duff Cooper {aide to Churchill} that while such a proposal was acceptable to Mr. Churchill it was not acceptable to me." Let Winston have the last word: "Of all the crosses I have had to bear none has been heavier than the Cross of Lorraine."
A literary masterpiece, this is the best memoir I have ever read. General de Gaulle, I salute you. This man literally saved France. I am in awe of this amazing war hero and statesman: his clarity of mind, steadfast principles, iron determination, courage, intellect, fortitude, and unwavering sense of destiny. The general was a true wordsmith as well; rarely will you find such gifted, insightful, evocative writing from a public figure. This book is a historical treasure. Highest recommendation for students of history.
Fascinating book, detailing some of the allied betrayals of France during the war. But also reads as a litany of perceived slights which from the French view point could be seen as unjust, but looking deeper is a reflection of the British and American views of France as no longer being a great power. De Gaulle ends up looking like a whiny toddler whenever something doesn't go his way.
Interesting perspective on WW2. You'd be forgiven for reading this and thinking the Anglo-Americans were the true villains of World War 2. De Gaulle's commitment to French sovereignty and it's colonial empire puts him at odds with Churchill and Roosevelt at nearly every moment. To the Allies, Free France only existed in the minds of it's members. It had no territory or divisions with which to make demands, and yet De Gaulle was determined to fill that vacuum by being the most obnoxious and demanding ally he could be. And with some success, it should be said. De Gaulle also refers to himself in the 3rd person as "General De Gaulle", seeming to view himself as the vessel for France's nationhood. Not exactly something you'd want to put on a dating profile.
The Soviet Union, strangely, comes off as always easier to deal with. In fact, the Soviet takeover of much of Eastern Europe is framed by De Gaulle as being the fault of Churchill/Roosevelt for not making a better deal (and for not inviting him to Tehran or Yalta or Potsdam). There is, however, a great sketch of Stalin that de Gaulle gives after a one-on-one meeting, with "Uncle Joe" looking down and doodling on a paper while talking to him. He basically says Stalin seemed to love Russia and yet was afraid of it.
It's only really compelling in the first third, where he has to escape France and scramble to assemble his Free French forces among the colonies. It ends with a whimper, with de Gaulle being kicked out of his position in the government, the war-time unity of France having disintegrating into shallow political factions (as of course it would).
Guerres et Républiques Si vous pensez trouver, dans cet ouvrage, le récit de la vie du Général de Gaulle, détrompez-vous. Ces Mémoires, c'est avant tout le récit d'une vie militaire et politique que l'auteur mena dès le début de la Seconde Guerre mondiale. Les éléments de sa vie privée que l'on aimerait trouver sont dissimulés, pudiquement, à la lecture indiscrète de la personne en possession de ce livre. On y trouve, en revanche, beaucoup d'informations sur la manière dont il a géré le conflit mondial, puis la guerre d'Algérie. En effet, peu sont nombreux les ouvrages qui nous permettent de découvrir les conflits de cette manière : les décisions politiques, la diplomatie, la rencontre entre différents chefs d'Etat, etc. En fin, pour les passionnés de politique et d'administration, vous trouverez votre bonheur dans le récit de la IVe puis de la création de la Ve République, mis en contexte des évolutions économiques et sociales que la France a connue dans les années 1950-1960.
Impressive character. Although it is subjective towards France, the course of history speaks about the actions and about the determination of de Gaulle. No other government in exile gathered such a force.
What a person, with quite the ego. The books are piecewise heavy and dull, and sometimes marvellous, such as the vivid portrait of Stalin. A long, but interesting read.
My wife (who is French) insists that DeGaulle was a great prose stylist. I do not read French and had to read this in translation. I found the memoires only fitfully interesting, consisting mainly of compliments to the post-war politicians he had to work with to form a government. I can't recall him saying anything about hating or even disliking anyone, which I find far-fetched. DeGaulle was a man of great loves--and hates. He might have made a few disparaging remarks about Churchill here, but that was probably only because his disagreements with Churchill were public knowledge already. As for all those others that he must have despised: mum was the word. French reticence at its height, and rather dull for that.
"A França perdeu uma batalha!Mas a França não perdeu a guerra!Alguns governantes capitularam,cedendo ao pânico,esquecendo a honra,entregando o país à servidão.No entanto,nada (...)está perdido,porque esta guerra é uma guerra mundial.(...)Um dia,essas forças esmagarão o inimigo.É preciso que a França,nesse dia,esteja presente na vitória.(...)A nossa pátria está em perigo de morte.Lutemos para a salvar!Viva a França"!
Beguilingly well written memoirs, one cannot help but boggle at some of the incredible interpretations of history; French contributions to the war, especially the battle of France and the liberation of Paris don't tally, but one can't doubt that De Gaulle had the image of marianne tattooed on his soul!
I read it but of course in Russian. This book is very interesting in two points: I) It shows deep patriotic feelings of the author for France. II) He writes a lot about conflicts among Allies, because it helped him to establish himself (Like when Churchill and Roosevelt tried to dump him, he went to Moscow and Stalin recognised his government).
Better even than Churchill's memoirs, which depend too heavily on documents and are somewhat flaccid. De Gaulle modeled his memoirs on Caesar's, and so he speaks of himself in the first person and has a striking impression of people and events.
Chaz went to a ton of meetings and was sore he never got invited to all the big conferences. Not sure 1000+ pages were needed to get that across. Interesting read al the same.