A Planet Named Shayol

L'Instrumentalité #2

by Cordwainer Smith

""Le désert était vide, autour de lui. Il ne pouvait tourner la tête pour regarder la cabane. Est-ce cela? pensa-t-il. Une éternité de douleur est-elle le châtiment de Shayol? Il perçut des voix à proximité. Deux visages d'un rose grotesque se penchèrent sur lui. Ils pouvaient avoir été humains. L'homme semblait assez normal, à part deux nez côte à côte. La femme était une invraisemblable caricature. Un sein lui était poussé sur chaque joue et un essaim de doigts nains pendait à son front." C'est une beauté ", dit-elle. Un nouveau." Venez ", dit l'homme."

Genres: Science Fiction, Short Stories, Fiction, Horror

Kindle Edition

First published October 1, 1961

About the author

Pseudonym of:
Paul Myron Anthony Linebarger

Linebarger also employed the literary pseudonyms "Carmichael Smith" (for his political thriller Atomsk), "Anthony Bearden" (for his poetry) and "Felix C. Forrest" (for the novels Ria and Carola).

Linebarger was also a noted East Asia scholar and expert in psychological warfare.

Reviews

[V · Rating 5 out of 5]

The main character (MC) of this short story is punished for an unspeakable crime & sentenced to be banished to a planet where the sentenced are forced to grow organs & limbs artificially. These body parts are then harvested & sent to the parent planet, supposedly to save lives. This scenario evokes vibes similar to Kafka's 'Metamorphosis,' but stretched across thousands of victims.

[Nicolas · Rating 5 out of 5]

Ce recueil commence par une reprise sous une forme légèrement différente d’une nouvelle déja parue dans le premier tome(1). Et, même si l’histoire m’était déja connue, j’ai été très heureux de découvrir cette variation sur un même thème que Cordwainer Smith arrive à rendre si différente tout en restant si semblable. Et encore, c’est à mon avis la nouvelle la plus mineure de ce recueil. Par opposition, la nouvelle éponyme du titre construit, en un nombre très réduit de pages, une vision très concrète et élégante de ce que peut être ce cycle : un mélange raffiné d’humanisme, d’amour et de poésie dans un monde qui serait sans cela tout à fait brutal. Car la planète Shayol ne peut qu’être qualifiée de brutale, avec ses étranges organismes … Et c’est bien la profonde humanité de chacun des personnages qui rend ce monde supportable. De la même manière, la série de nouvelles qui conclut ce recueil est elle aussi très intéressante, par l’image que donne l’auteur d’une vengeance accomplie. Mais finallement, tout ça, toutes les trames de ces nouvelles, si diaphanes, tous ces personnages, si éthérés, ne sont peut-être que des voiles tendus pour permettre au lecteur d’approcher plus délicatement le véritable héros de ce cycle : l’Instrumentalité elle-même, et son rapport avec les sous-êtres(2) et les robots. Il est d’ailleurs intéressant de noter la pudeur avec laquelle l’auteur choisit d’aborder ce thème, central à mon sens dans les différentes parties qui composent son récit, de l’émergence d’une nouvelle race d’humains et de leur accession, espérée par le lecteur aussi bien que par ces sous-êtres et certains seigneurs de ‘linstrumentalité, à une forme de citoyenneté égale à celle des véritables humains. Finallement, l’une des grandes leçons de ces recueils est qu’il existe encore, et qu’il existera sans doute toujours, des livres qui sont des expériences à vivre pour chaque lecteur, tant ceux-ci ont la possibilité d’être intimes avec le lecteur, et de transformer par la finesse dont ils font preuve sa vision du monde. Et bien sûr, je ne peux que conseiller le plus fermement la lecture de tout ce cycle aux rares qui l’ignoreraient encore.

(1) Et sans que je sois capable de dire laquelle des deux versions est la meilleure, tant les différences sont subtiles et les conclusions intéressantes dans un cas comme dans l’autre.
(2) A propos desquels il serait à mon sens futile de ne pas voir une métaphore du traitement de certaines populations américaines au siècle dernier, mais c’est là une interprétation toute personnelle.

[Alexander Theofanidis · Rating 5 out of 5]

Σε μια Δαντική κάθοδο στην κόλαση, ο πρωταγωνιστής της ιστορίας καταδικάζεται για ένα αδιανόητο έγκλημα και οδηγείται για την έκτιση της ποινής του στον πλανήτη Shayol. Στον πλανήτη αυτό, οι κρατούμενοι είναι ελεύθεροι… Ελεύθεροι να φυτρώνουν στο κορμί τους περισσευούμενα μέλη, τα οποία μαζεύονται κατά καιρούς σε μια φρικαλέα συγκομιδή για να σώσουν ζωές στο μητρικό πλανήτη.

Η ζωή στον Σαγιόλ είναι απλή. Σου βγάζουν τα δόντια, τα αντικαθιστούν με ανοξείδωτο ατσάλι, σου σκληραίνουν το δέρμα και σε αφήνουν να περιφέρεσαι περιχαρής. Εκτός από όταν αρχίζουν οι αφόρητοι πόνοι και τότε εμφανίζεται η τερατώδης μορφή με τη σύριγγα σούπερ κονταμίνης ανά χείρας. Η οποία σούπερ Κονταμίνη κάνει την ηρωίνη να μοιάζει με ντεπόν.

Παρά το γεγονός ότι συνδέεται με το σύμπαν που έχει χτίσει ο Smith (Instumenality of mankind, Norstrillia), το διήγημα διαβάζεται και μόνο του, άνετα, οδηγώντας τον αναγνώστη στα σκοτεινά του συμπεράσματα. Ζωή, θάνατος, εξαναγκαστική προσφορά στο σύνολο, πρέζα, χαύνωση, απώλεια της ανθρώπινης ταυτότητας χορεύουν μπροστά στα μάτια του και η μπίλια μπορεί να «κάτσει στο ζερό», καθώς ο Κάφκα συναντάει τον Αλιγκέρι και τον χλευάζει με μια γκριμάτσα. Η καλυτέρευση της ζωής, δικαιολογεί αιώνιο μαρτύριο των καταδικασμένων ποινικών; Είναι όντως μαρτύριο, όταν η κονταμίνη έρχεται να ταράξει και την τελευταίου σύναψη και να σε κάνει να σπαρταράς από ηδονή;

Φινάλε λίγο αδύναμο, που δεν στερεί όμως από το διήγημα την ανατριχιαστική του γοητεία.

[Ayon Ibrahim · Rating 4 out of 5]

A man whose crime is left untold is banished to the much-feared planet of punishment called Shayol - though, as it turns out, "hellish" is perhaps too simplistic of an adjective to use. As we find out what exactly occurs on the surface (spoiler warning: elaborate body disfigurement horror), there is little doubt that using Shayol as "punishment" is indeed severe and perhaps even inhumane...but there are layers to it that make it a complicated affair. A little bit of a trolley problem question here: is the perpetual torture of a small group of people worth the betterment of the lives of thousands or even millions? And based on the prisoners' reactions/treatments...can it really be called torture per se? This story definitely makes you think, just as it makes you recoil and squirm.

My one issue with it is that the ending is abrupt and kind of weak. It is also simultaneously too exposition-heavy and too mysterious. Still, worth a read, especially if you liked Ellison's "I have no mouth but I must scream," which has a similar feel to this story.

[Boxy · Rating 5 out of 5]

What does it mean to be human??

[s]

grotesque!

[Oliver]

German tramslation

[Ray Daley · Rating 3 out of 5]

Cordwainer Smith - A Planet Named Shayol

An odd story about a man who thinks he is being sent to some sort of Hell planet to be tortured forever. Only he isn't.

A very surreal story, well worth the read.

[Seppo Kallio · Rating 2 out of 5]

Todella mielikuvituksellisia paikkoja, henkilöitä ja ideoita. Jotain tästä kuitenkin puuttuu.

[Anni Nupponen]

Osittain Planeetta nimeltä Shajol on vanhentunut. Luin tämän ensi kertaa joskus yläasteikäisenä ja muistan, että jo silloin joku hankasi vähän vastakarvaan. Nyt se on helppoa nimetä: naiskuva ja suhtautuminen homoseksuaalisuuteen.

Mutta kaikki muu on yhä ihan timanttia. Tarinat ovat kaihoisia ja surullisia, avaruuden valloittamiseen liittyy hurjasti kipua ja pelottavaa fyysisyyttä. Näen tässä paljon yhtäläisyyksiä omaan tuotantooni, varsinkin ajankulun suhteen. Shajolissa vuosikymmenet eletään kuukaudessa ja vankeus kestää vuosikymmeniä, ja kaikkeus poltetaan aivoihin. Aika ei määritä kokemuksia. Asiat tapahtuvat inhimillisten virheiden ja vaikean rakkauden tähden.