Marketa e Clovis aspettano un bambino, ma dal momento del parto le cose si fanno difficili e la realtà si dimostra diversa da quello che Marketa si aspettava. Il suo istinto materno è lento a manifestarsi, a stento riconosce il proprio corpo che sempre più le sembra una “zona di guerra”. Non sa come comportarsi con quel bambino così vulnerabile che le dorme accanto e di cui ora è responsabile. Non bastasse, il suo compagno Clovis rientra immediatamente al lavoro lasciandola sola. Riuscirà Marketa a sentirsi mamma? Ad amare il suo bambino e smettere di desiderare di restituirlo? A pensare che un’altra donna, al suo posto, farebbe meglio di lei? Nato dalle esperienze di due mamme, la scrittrice francese Sophie Adriansen autrice di romanzi e letteratura per l'infanzia e l'illustratrice Mathou, autrice del diario Happy e conosciutissima sul web per il suo blog Crayon d'Humeur, "La sostituta" è il racconto della lotta silenziosa di una donna alle prese con le difficoltà della maternità. L'edizione italiana è curata dalla dottoressa Chiara Gregori, ginecologa e sessuologa che da ventun anni accompagna le neomamme in tutte le fasi della gravidanza pre e post parto.
It's not quite as good as the memoir Dear Scarlet: The Story of My Postpartum Depression, but Proxy Mom doesn't shy away from the sad truth of postpartum depression, a condition that, despite being common, gets swept under the rug out of shame. New mothers are under overwhelming societal pressure to appear constantly overjoyed at the birth of a new child, but only some do. Many feel indifferent or numb, sometimes to a debilitating degree. Others feel downright resentful. If left unaddressed, postpartum depression can devolve into postpartum psychosis, at which point the child's life is in danger.
Despite getting categorized as a sequential-art memoir, Proxy Mom isn't a memoir; it's instead based on the experiences of both the author, Sophie Adriansen, and the illustrator, Mathou. It tells the story of Marietta and how she manages when the birth of her first child leaves her feeling indifferent, an indifference that's especially apparent to her when she observes her husband always smiling and eager to interact with the baby. Readers are shown how she trudges through each day, caring for a baby whose frequent high-pitched crying becomes the stressful soundtrack of her new life.
This graphic novel at one point goes to a dark place, but Marietta eventually shakes the dark cloud of postpartum depression to get to the place of joy her husband feels. However, the transformation is sudden, making this book just an average depiction of a serious illness. If Proxy Mom means to not just empathize but help those experiencing postpartum depression, or who may in the future, it would be better by showing how this character gets mentally healthy.
J'ai adoré. C'était hyper intéressant et très touchant ! Et, comme toujours, j'ai adoré les dessins de Mathou, plein de douceur et les couleurs douces utilisées... une très belle lecture !
Più di dieci anni fa ho scritto “Quello che le mamme non dicono” ed è come se fosse stato trasposto a fumetti in qualche modo… il sentire comune di questa esperienza da una parte mi consola, dall’altra mi fa arrabbiare perché a distanza di tanto tempo significa che la maternità è ancora quell’esperienza solitaria e a tratti alienante che è stata per me e per moltissime altre donne. Ed è normale. E fa bene parlarne. Anche se sogno un mondo dove le donne sono supportate dalla società e dai loro partner non “essendo aiutate” ma con vera e sincera e scontata pari suddivisione del carico mentale e fisico del lavoro di madre.
D’après les chiffres que j’ai pu trouver sur le Net, la dépression du post-partum surviendrait chez 10 à 15% des femmes après un accouchement. Pourtant, ça reste encore une maladie peu connue et très mal prise en charge. En ce qui me concerne, il y a 16 ans, je n’ai pas du tout été diagnostiquée ; on m’a renvoyée à la maison avec mon bébé alors que j’allais très mal et c’est de moi-même, au bout de 9 mois d’enfer, que j’ai entamé une psychothérapie.
C’est dire si j’ai été émue en lisant le roman graphique de Sophie Adriansen et Mathou. Je me suis reconnue dans chacune des situations évoquées, ou presque. Si, dans la BD, le calvaire de Marketa commence avant l’accouchement avec de violentes douleurs plus de 15 jours avant la naissance de sa fille, le mien a commencé dans les heures qui ont suivi l’arrivée de ma demoiselle, alors que, jusqu’aux premières contractions, j’étais sur un petit nuage. Mais le réveil brutal et douloureux fut le même que celui de l’héroïne. Moi aussi, je ne supportais pas d’être constamment sollicitée et de n’avoir plus aucun espace pour moi. Moi aussi, je me sentais le ventre vide alors même que j’avais mon bébé dans les bras. Moi aussi, quand mon ex-mari se levait la nuit pour s’occuper de notre fille, je restais éveillée en culpabilisant de ne pas faire plus et de ne pas faire mieux. Jamais je n’aurais fait du mal à ce petit être que j’aimais désespérément (un amour dont l’évidence m’est apparue plus tard, sur le moment, je ne ressentais rien, j’étais comme anesthésiée), mais moi aussi, j’ai hésité à partir, à la laisser à son papa qui s’en sortait si bien alors que moi, j’étais tellement nulle.
La Remplaçante est à mettre entre les mains de toutes les femmes qui se torturent en pensant avoir fait la plus grande erreur de leur vie. Bien sûr, dans la vraie vie, l’histoire ne se termine pas toujours aussi bien que pour l’héroïne de la BD ou pour moi – et, d’ailleurs, ça se termine peut-être un peu trop facilement pour Marketa, on ne comprend pas forcément pourquoi elle a le déclic. Moi, il a fallu que je démêle plein de sacs de nœuds en thérapie pour commencer à me sentir à l’aise dans ma maternité. Mais ce roman graphique a le mérite de montrer clairement que l’instinct maternel n’existe pas. On ne naît pas mère, on le devient, et parfois ça prend du temps. (Parfois, aussi, ça ne vient pas, et j’ai une immense compassion pour les femmes qui sont dans ce cas-là.)
Mais La Remplaçante est aussi à mettre entre les mains de tou.te.s les soignant.e.s qui s’occupent des femmes avant, pendant et après leur accouchement. Ce n’est pas normal qu’en 2021, cette immense souffrance passe autant inaperçue. Il est grand temps, comme le soulignent les deux autrices, qu’on se préoccupe davantage de l’accouchée pour qu’elle cesse de disparaître derrière l’enfant qu’elle vient de mettre au monde. Et il faut arrêter de penser qu’elle est capable de tout faire toute seule au bout de quatre jours, à la sortie de la maternité, ou à la fin du congé parental de son conjoint. Il faut tout un village pour élever un enfant, dit un proverbe anglais, et c’est douloureusement vrai.
Pour conclure, vous l’aurez compris, je vous encourage vivement à lire La Remplaçante et à le faire lire autour de vous pour sensibiliser le plus de monde possible à cette maladie qu’est la dépression du post-partum. Et je remercie les autrices d’avoir mis en mots et en images cette histoire qui est aussi la mienne. J’ai désormais, et depuis longtemps, une relation formidable avec ma fille, mais ce n’est pas toujours facile d’expliquer simplement une expérience aussi complexe, et je sais que ce livre m’y aidera quand le besoin s’en fera sentir.
Una storia assolutamente toccante, sia nella scrittura essenziale ma profonda che nelle illustrazioni in grado di arrivare immediate e pregne di significato.
Un racconto sicuramente esasperato ma non così lontano infondo dalle problematiche che in parte o anche totalmente le donne occidentali affrontano durante un periodo così delicato come il post parto. Racchiude tutte le diverse sfaccettature della depressione, del distaccamento emotivo, della difficoltà di riconoscersi e di accettarsi accettando i cambiamenti radicali inevitabili. Un testo importante per tutte le mamme sia che abbiano partorito da poco o stiano per ma anche se il parto ormai è lontano qualche annetto ho trovato tanti spunti di riflessione importanti, ogni situazione è diversa e speciale proprio perché diversa.
Il supporto di un compagno amorevole è sempre fondamentale e questo si evince molto bene per tutta la lettura, darsi il giusto tempo inoltre fa la differenza senza mai pretendere di rispecchiare canoni irrealistici.
Mi ha veramente emozionato. È giusto dare spazio anche a questi disagi tanto quanto lo si da ad ogni altra condizione medica, riguardando oltretutto una donna su dieci nel mondo rappresenta una condizione estremamente diffusa e più comune di quanto non si pensi per questo far finta che non esista ed evitare il discorso non sono strategie più accettabili al giorno d’oggi.
Una lettura preziosa per le donne tanto quanto per gli uomini che hanno a che fare con la genitorialità. Informativa e in grado di stimolare domande.
Ko Marketa rodi svojo prvorojenko Zoe, je v novi vlogi povsem izgubljena. Ne začuti tiste močne materinske ljubezni, ki jo vsi obljubljajo, ne preplavi je val materinskega nagona, zardi katerega bi ji bilo vse jasno ... Predvsem pa ima njen mož že dva otroka iz prejšnje zveze in za razliko od nje skrb za dojenčka obvlada in se zdi povsem suveren. Marketa se z dneva v dam čuti bolj odtujeno od sebe, svojega telesa, svojega otroka, partnerja, predvsem pa vloge mame, ki ji pripisuje tisoč in eno sposobnost, za katere čuti, da jih morda sploh nikoli ne bo imela. Zato si predstavlja, da bi imela namestnico. Čisto kopijo sebe, le da bi ona bila vedno vedra, vedno spočita in polna želje po materinstvu in vsem, kar pride zraven.
Čeprav nisem mama, se me je knjiga globoko dotaknila. Materinstvo bi zaradi vsega udobja, ki ga imamo v primerjavi s preteklostjo moralo biti vse lažje, vse udobnejše, a se mi zdi, da se pritiski na starše, še vedno predvsem na mame, še večajo. Na vsakem koraku vate zrejo podobe popolnih mam, ki imajo vse pod kontrolo, predvsem pa do svojih otrok in vloge matere čutijo neizmerno ljubezen in predanost - in to takoj! Ob porodnih zgodbah smo vedno brali o tistem valu ljubezni, ki te preplavi ob tem, ko ti otroka položijo na prsi, že med samo nosečnostjo pa naj bi ženska žarela in ves čas občudovala čudež življenja, ki raste v njej. Verjamem, da je nek del nosečnosti tudi to, iz iskrenih pripovedi prijateljic pa vem tudi, da je velik del tega tudi neugodje, dvom v svojo odločitev in svojo sposobnost skrbeti za novega človeka, ki bo prišel na svet. In dvom v to, ali si pripravljen zanj žrtvovati čisto vse in vse svoje prejšnje vloge zamenjati z eno, ki bo odslej prednjačila - mama.
Materinstvo je čudovita stvar in čeprav sama nikoli nisem imela pretirane želje po njem, spoštujem vse ženske, ki so si te vloge želele in jo s srcem opravljajo. Še posebej pa spoštujem vse matere v teh časih, ko se s pomočjo socialnih omrežij še večajo pričakovanja do njih. Prijateljica mi je nekoč povedala, da je dolgo časa čutila ogromno krivdo, ker po težkem porodu otroka ni imela takoj brezmejno rada, kot se to od nje pričakuje, če sodimo po slikah mater iz socialnih omrežij in pop kulture. Prav tako se ji ni zdel najlepši dojenček na svetu in tudi nosečnost sama je bila zanjo velik napor in zagotovo ne nekaj, kar ji je dajalo moč in milino. Tudi, ko je njen otrok rasel, so se občutki krivde še večali, saj ni nikoli prišla do točke, ko bi ji bila vloga matere dovolj. Ko bi ji zadoščalo utišati vse svoje prejšnje vloge, vse interese, želje in hobije in jih nadomestila z ukvarjanjem z osebo, ki je zrasla v njej. Ves čas se je borila z občutki krivde, dokler ni vendarle ugotovila, da je vloga mame le ena od vlog v njenem življenju, ne vseobsegajoča nova identiteta, ki bi se ji morala popolnoma predati, kot to od nje zahteva družba.
Takšnih in podobnih zgodb je ogromno, morda celo večina. In vesela sem, da se o njih v zadnjem času več govori in piše, saj se na ta način še bolj ozavešča o tem, kako naporno je v resnici poporodno obdobje in kako celjenje telesa ni vse, na kar bi morali biti tako bližnji, kot tudi stroka, v tem obdobju pri materah pozorni. In ravno iz tega razloga do knjige, kot je Namestnica, nadvse pomembne tudi za ljudi, ki niso in si morda niti ne želijo biti starši. V poporodnem obdobju je pomemben čisto vsak stik, vsaka potrditev, ki jo nekdo lahko da mladi mamici. In če se bomo sploh želeli poglobiti v to temo, morda celo poistovetiti s čustvi novopečenih staršev, bomo bolje znali postopati in jim dati boljšo podporo.
Une BD pleine de justesse sur la thématique de la maternité et du post-partum, avec réalisme et sans tabou. C’est extrêmement émouvant et aussi important pour libérer la parole. A lire absolument.
Non so quando sia il momento adatto alla lettura di questo libro, se prima di concepire o in gravidanza o nel post-parto. O forse adesso, che quei mesi sono passati, e leggere queste riflessioni ti consola che è un percorso comune, probabilmente obbligatorio, e che pian piano si impara.
Et si en plein post-partum je lisais une BD sur... la dépression du post-partum ?
Bon, je ne crois pas d'ailleurs que la dépression est expressément nommée dans cette BD, l'héroïne, Marketa, est "juste" face à des sentiments plein d'ambivalence qui m'ont pas mal rappelé les miens - juste après l'accouchement, et les jours qui ont suivi. Je ne me suis pas forcément retrouvée dans toutes les situations (ou tous les sentiments) mais dans une majeure partie d'entre eux et c'est assez doux-amer comme constat, même si j'estime que mon post-partum (qui est loin d'être terminé, ça ne fait même pas 3 semaines que j'ai accouché à l'heure où j'écris cette review) est relativement "tranquille" et que je me sens déjà mieux qu'au tout début...
Il y a des choses que j'ai trouvé peu approfondies (comment est-ce que l'héroïne finit par s'en sortir finalement ? par exemple) mais dans l'ensemble c'est une BD assez réaliste dans sa représentation du post-partum (je trouve) même si évidemment, toutes les expériences de ce dernier sont différentes, c'est rassurant quelque part de savoir que certains sentiments sont (peut-être) universellement ressentis.
À lire, même si vous n'avez/ne voulez pas d'enfant + si vous êtes le/la compagn‧on‧e de la jeune accouchée, histoire de savoir un peu mieux ce qui peut se passer après l'accouchement.
Доволі тяжка графічна новела про післяпологову депресію. Не є нон-фікшном, художниця й авторка сюжету зібрали спільний для них досвід материнства (дитина від чоловіка, який вже мав досвід батьківства, депресія, вихід з неї) і намалювали на його основі історію вигаданої жінки. Стиль малюнку - мій улюблений, жіночно-французський, як я його називаю.
Але контент може тригернути: тут і думки про вбивство власної дитини, і про самогубство, і загалом дуже багато депресивних тем, що підіймає головна героїня, а авторки, в свою чергу, не коментують якось окремо, від чого ці токсичні думки героїні ніби зависають в повітрі над читачем - можна повестися на них й почати сприймати їх за правду, якщо не нагадувати собі, що вони спровоковані психічним розладом персонажки і не є адекватним відображенням реальності.
Що мені сподобалося, так це образ батька, він був дуже компетентний і виконував всі свої обов'язки. Хоча для мене й було дивно, що обидві авторки мали дітей від чоловіків, які вже мають декілька дітей від попередніх шлюбів і, відповідно, мають набагато більше практичного досвіду з немовлятами - в моєму оточенні просто нема таких пар, тому подібна сімейна структура застала мене зненацька.
Нажаль, в мальописі не показано, як саме героїня виходить зі свого депресивного стану, їй просто поступово легшає. Тож історія зосереджується в основному на симптоматиці післяпологової депресії, але її необов'язково пізнавати в ілюстрованому виді, а можна зрозуміти з декількох статей на цю тему. Тож не можу порекомендувати це читання з практичної точки зору.
As this is a graphic novel, it was an easy, quick read. To be honest, I haven't read many as this isn't a genre I'm prolific with. As I read more mystery & romance genre books, I do like to try other things to switch things up. Post-partum depression is more common than many people think. And many women feel ashamed or unsure, so they keep it to themselves when they struggle after having their children. I thought this was a good way to bring the topic into the spotlight as I'm sure many could relate to the feelings of the protagonist- Marietta. I thought the story & illustrations were good but some may be put off by the TMI aspect of some of the pages. Overall, I thought it was a good graphic novel.
Storia autobiografica sulle gioie della maternità che tardano ad arrivare. Marketa ha il primo figlio, una bambina, col compagno che adora e la adora, ma il parto non soddisfa nessuna delle sue aspettative. La sostituta del titolo è l'aspettativa, Marketa è la realtà. La sostituta non è mai stanca, è perfettamente calata nel ruolo di madre e sa sempre cosa fare o cosa dire. Marketa è piena di dubbi e paure, ha gli ormoni scombussolati e cerca conferme nelle persone che le stanno attorno. La maternità è ancora un evento troppo mistico, una donna che dopo il parto ha problemi (anche senza arrivare alla depressione post partum vera e propria) può decidere di non parlarne per evitare di essere accusata di incompetenza, o di essere una cattiva madre. La graphic novel cerca di normalizzare queste situazioni.
I appreciated the straightforward portrayal of many postpartum depression symptoms and the emphasis on social support! I also appreciated that the mother doesn't immediately get better; rather, she starts to feel better, then loops back to other symptoms, then slowly and steadily improves. The attention to cultural pieces (e.g., how common isolation is for mothers, media messages about mothers' bodies, emphasis on babies' well-being sometimes to the exclusion of mothers' well-being) was thoughtful.
The drawings have a sweet and expressive style, and (in a good way) this is a very fast read.
I wondered why this didn't include the main character sharing her experience with her partner or family, and the language is stiff/awkward sometimes (I think just a translation thing!). The "proxy mom" idea comes up sometimes, but not consistently, but whatever. Overall, this is great for awareness-raising, and solid yet so-so in terms of story/storytelling itself.
Sono rimasta subito attratta dalla copertina di questo fumetto, semplice ma di impatto. Gli occhi di Marketa spiccano sull pagina in tutto il loro terrore e angoscia, proprio per questo ho letto nel dettaglio la trama e ho capito che avrei dovuto leggere subito questa uscita di BeccoGiallo. Quello che le autrici vanno ad affrontare è un tema davvero delicato e di cui, purtroppo, si parla davvero molto poco. Siccome a breve diventerò mamma mi sono sentita molto toccata da tutto questo perché rispecchia un po' quelle che sono le mie paure. Si parlerà infatti del momento del parto, del post partum, ma soprattutto del delicatissimo tema del rientro a casa e di come ciò influenza la vita della donna e della coppia. Momenti delicatissimi nella vita di una donna e di una neomamma, soprattutto se capita per la prima volta. Ogni parola detta con leggerezza può avere un peso enorme, in particolare se detta da operatori sanitari di cui dobbiamo fidarci in un momento così critico. Ammetto di aver riflettuto molto su quello che mi attenderà e ho riflettuto come non avevo mai fatto durante il corso preparto, dove tutto viene presentato come una mistica passeggiata nella valle della gioia perché lə nostrə bambinə è venuto al mondo. Con questo non voglio dire che il fumetto ha avuto su di me effetti negativi, anzi, mi ha spronato molto a riflettere su argomenti considerati un tabù, che non vengono mai affrontati e che per questo fanno paura a donne che si ritrovano preda di certi sentimenti. La depressione post-partum, la sindrome dell'impostore e il sentirsi inadeguati nel nuovo ruolo di genitore sono, in realtà, del tutto normali e molto più comuni di quello che si pensa. Ognuno di noi vive in maniera diversa quello che è il rientro a casa, l'allattamento e il prendersi cura h24 di un altro essere umano che dipende completamente da noi, per questo credo che certi temi vadano affrontati più spesso, perché purtroppo quando l'esperienza in ospedale finisce, la mamma si ritrova ad affrontare da sola situazioni nuove e difficili, per cui ci sente inadeguate, anche i migliori partner del mondo devono tornare al lavoro dopo congedi troppo brevi e questo risulta spesso spiazzante. Ci sarebbe davvero tantissimo da dire su questo universo che si spalanca dopo il parto, ma le autrici si concentrano in particolare su alcuni argomenti mirati basandosi sulla loro esperienza e ho trovato il tutto davvero calzante, una storia che mi ha coinvolto molto e più volte mi ha fatto scendere una lacrima, ho cominciato a pensare che al posto di Marketa potrei esserci io e che mi potrei sentire in difetto proprio come lei. Purtroppo nonostante i passi avanti in campo scientifico e psicologico, molte donne non chiedono aiuto in situazioni difficili, la maternità è vista come una cosa che ci deve venire naturale e soprattutto sembra solo di competenza femminile, quando le cose non stanno assolutamente così. Per colpa di giudizi esterni si ha paura di chiedere aiuto perché l'intera esistenza del bambinə è vista come una responsabilità solo femminile e il sentirsi inadeguati a questo ruolo non è contemplato. Io credo invece che il diventare genitori sia una lavoro congiunto e che deve venire da entrambe le parti, per cui non trovo corretto scaricare tutto solo sulla madre che deve così farsi carico di troppe cose come prendersi cura di un'altra persona che dipende in toto da noi, ritrovare l'armonia di coppia, ritrovare la forma fisica persa, sentirsi in pace con sé stesse, non sentirsi soffocate dai giudizi altrui, cercare di riposarsi e lottare contro i vari dolori fisici. Capite anche voi che non è tutto rose e fiori e, anzi, può diventare molto difficile e frustrante e spesso ci si ritrova sole ad affrontare tutto ciò perché il tutto è visto solo come una responsabilità femmine. Insomma, questo è un fumetto che ho amato, le tavole sono semplici e l'uso dei colori è perfetto, molte volte quando compare la Sostituta super in gamba che vorremmo vedere al nostro posto, le tavole sono bianche o in colori freddi, in modo da fare risaltare la sua figura e fare capire il vuoto che Marketa sente dentro. È una storia di sentimenti forti e di tristezza che non deve però fare paura, ma che porta a riflettere su quanto poco si parli di tutto ciò. Quello che le autrici vogliono sottolineare è che, sì, c'è speranza, ma che Marketa ha dovuto farcela da sola a superare i blocchi che si è trovata davanti e questo non è giusto. Il suo partner l'ha aiutata molto e questo è bellissimo, ma forse un aiuto esterno, preparato e professionale avrebbe potuto essere più efficace. Il messaggio che deve passere è che non dobbiamo avere paura di chiedere aiuto, in particolare in un forte momento di fragilità come la gravidanza, il travaglio e la maternità. Non è vero che la donna è biologicamente progettata per questo e il famoso "istinto materno" non esiste. Purtroppo la mentalità deve cambiare in noi e nella società e dovremo lottare per questo, tuttavia trovo che questa novel sia un buon punto di partenza per fare riflettere uomini e donne su questi argomenti ancora trattati come un tabù e una cosa da nascondere. Consigliatissimo a tutte le future mamme, alle neomamme e in generale a tutt3, sono argomenti di cui si DEVE parlare, e che devono essere trattati nel modo giusto, senza paura e senza giudizi.
2.5. Not sequential or explanatory enough. There are great nuggets of wisdom and real emotions someone might feel through post-partum depression. I thought it’d be a memoir, but it seems more like a fictionalized story with the author/illustrators real experiences as inspiration. The proxy mom bit came and went, often I felt it’d be better if we had more in-depth introspection through internal monologue. It felt surface level and then the main character was out of the funk, without really understanding how.
I love how this book highlights the lack of maternal health (mental and emotional) support in western culture. The lack of support isolates and discourages mothers, this is a public health issue.
Résumé : Marketa et Clovis s'aiment plus que tout, et décident de faire un bébé. La grossesse se passe bien, ils ont tellement hâte de rencontrer leur petite princesse ! Mais l'accouchement ne se passe pas comme prévu. Et l'arrivée de Zoé dans la vie de Marketa ne déclenche pas chez elle cette vague d'amour inconditionnelle et instantanée dont tout le monde parle. Son corps a changé, vide, douloureux. Un champ de ruines, difficile à accepter. Sa vie entière est chamboulée, elle ne sera plus jamais la même, avec ce petit être à protéger.
Avis : Maman depuis quelques mois, je me suis reconnue dans cette magnifique BD. Oui, l'accouchement est difficile et laisse le corps accidenté. Non, on ne ressent pas forcément instantanément l'amour plus fort que tout pour son bébé à la minute où on le rencontre, même si on l'attendait depuis des mois, des années. On n'est pas une mauvaise mère pour autant. Ce n'est pas qu'on regrette, hein, mais laissez-nous le temps d'accuser le coup ! Comme Marketa, les premiers instants seule avec mon fils, je le regardais en me demandant « C'est vraiment moi qui l'ai fait ? » ; sensation très étrange, comme une dissociation de soi. Puis les larmes, la fatigue, les hormones, la douleur, l'allaitement qui ne va pas de soi pour tout le monde. À la maternité, chacun y va de son conseil, tous différents. Au retour à la maison, on a peur de ne pas y arriver. Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide, même si la culpabilité est souvent forte, l'impression de ne pas être à la hauteur. Être mère, c'est merveilleux, en effet, mais aussi difficile, surtout au début. Et le "début" peut parfois durer de longs mois. Cet ouvrage est nécessaire pour que toutes les mères (et les pères) acceptent que tout ne sera pas parfait, pour déculpabiliser et casser le mythe de la wondermum qui retrouve sa ligne en deux semaines et dont l'enfant fait ses nuits dès le retour à la maison. Alors tout simplement : merci.
Indispensable pour se sensibiliser au sujet de la depression post-partum et plus globalement au choc de l'avènement en tant que parent. Rien ne sera plus jamais comme avant évidemment.
Arrêtons de nous voiler la face en faisant comme s'il fallait prendre au premier degré les compliments et encouragements prodigués aux jeunes parents. Bien sûr que personne ne va s'afficher en disant "ben bon courage hein" de même qu'un "purée il est moche votre bébé" n'est pas souhaitable alors que tellement vrai. On est dans la convention sociale là pas dans l'affirmation d'une vérité.
Je ne sais d'ailleurs pas d'où sort cette idée/affirmation que depuis des siècles on qualifierait la grossesse et l'accouchement de merveilleux alors qu'on en connait les affres et qu'on en connait les taux de mortalité enfantine et maternelle... tabou peut-être mais merveilleux dans le discours je ne suis pas du tout d'accord.
Sans que cela soit comparable, et puisque dans ce récit le conjoint est présenté comme ayant "l'instinct maternel", il peut être utile de mentionner également que se percevoir comme père n'est pas non plus naturel et peut demander du temps (parfois beaucoup !) et un sacré paquet de questionnements.
Trovo che di maternità (o paternità) non si parli mai abbastanza nella vita di tutti i giorni, pur essendo qualcosa che in moltissimi sperimentano nella propria vita. L'argomento può essere delicato e per questo motivo spesso si tende ad evitarlo oppure a trattarne solo gli aspetti felici; questo non accade in questo volume che ho trovato molto schietto e, allo stesso tempo, rassicurante. Rassicurante perché tenta di normalizzare tantissime sensazioni e reazioni che potrebbero vivere le neomamme, un perenne senso di stanchezza e di solitudine, il dubbio di non essere abbastanza, di non star facendo la cosa giusta, il cercare continuamente conferme e riconoscimento negli altri perché sopraffatte da un senso di inadeguatezza. La neofamiglia poi non viene sicuramente aiutata dal governo che le concede poche settimane di “congedo di paternità” per assestarsi e, mentre in Francia (paese in cui é ambientata l’opera) negli ultimi anni la situazione é migliorata, lo stesso non si può dire per l’Italia, dove si hanno appena 2 settimane.
Unico appunto che mi sento di fare su questo volume é che si concentra fin troppo sulla rappresentazione del problema e poco sul suo superamento; la possibilità di confrontarsi in questi casi con figure specializzate é solo accennata.
BD toute en justesse et bienveillance sur le postpartum et la matrescence. . Ce récit résonne encore beaucoup en moi, car à quelques détails près, il aurait pu être mien. Ça finit de mettre du baume sur 2 années de thérapie. . J'ai eu les larmes aux yeux, du début à la fin... J'aurais tellement aimé lire ce récit doux et réaliste, avant et surtout après mon accouchement, pendant mon postpartum ravageur. . Je l'ai mis sur la table de chevet de mon chum car c'est aussi un bel hommage aux conjoints, tout en mettant des mots sur ce qu'il y avait à l'intérieur de nous, pendant cette période... Je trouve que ça finira de lui expliquer à travers quoi on est passé. . C'est clairement un livre que toute jeune maman devrait avoir dans sa bibliothèque, pour se déculpabiliser et se sentir valide dans sa maternité, ainsi que tous jeunes parents pour se sentir moins seuls à travers cette tempête qu'est le début de la parentalité. . Pour le reste, c'est une belle collaboration : les mots de Sophie fittent parfaitement avec les dessins et couleurs de Mathou ❤️
I received a copy of this graphic novel as an ARC. I've shared with my family and friends before that I suffered from Postpartum Depression after my daughter was born. I struggled for a lot longer than I remember. She was born in August but I didn't reach out and look for help until December. Those months were so hard for me as I wanted to be a mother more than anything and my husband was so so wonderful at it that I felt resentful. Now that she's almost 3 and I'm almost 5 months postpartum with my second, I knew looking back at it would bring back all those emotions but that I needed to relive that to understand postpartum better.
Those feelings came back full force while reading this graphic novel. It's so important for us as mothers to share the hardest parts of postpartum life because that's how we see more women reaching out for help. I can't imagine where I would be without the help I received from everyone around me. This was such a hard but incredibly valuable book for me as a mother and I will recommend this to all women after birth when they're ready to pick it up.
Lorsque j'ai terminé cette bande-dessinée, j'avais les larmes aux yeux. Elle aborde avec énormément de justesse et de délicatesse la maternité et le postpartum. Mon expérience personnelle reste différente de celle de Marketa mais, étant moi-même maman, je me suis reconnue par bien des aspects.
L'histoire est émouvante. A travers son scénario et ses illustrations, elle se veut réaliste et déculpabilisante. J'aurais aimé l'avoir lu avant la naissance de mon premier enfant. Le sujet n'est pas évident à traiter mais je trouve que Sophie Adriansen et Mathou ont relevé le défi haut la main.
C'est un ouvrage à mettre entre toutes les mains !
Ais-je retenu mes larmes tout le long de cette BD ? Totalement 😅
Elle était depuis un moment dans ma bibliothèque mais je savais que cette lecture serait douloureuse pour moi. Je l'ai donc faite traîner mais j'ai fini par m'y attaquer. Et j'ai tellement bien fait !
J'ai dévoré ce livre et j'ai été tellement touchée par cette maman, et ces sentiments qu'elle décrit si bien... Que ça fait du bien de se retrouver en un personnage de cette manière...
Je recommande cette BD à toutes les mamans et futures mamans, sincèrement... ❤️
Se lit vite et sur un sujet important, mais le dessin ne m'a pas trop plu et j'ai trouvé que le propos pouvait être plus poussé. Ce n'est pas une mauvaise lecture.
Cette magnifique BD répond à la question : suis-je une mauvaise mère si je ne ressens pas l'amour inconditionnel dès le premier regard posé sur mon nouveau-né?