Bonjour. Je m'appelle Florence Roberge et j'ai huit ans. J'ai commencé un journal intime. Je trouve que c'est une bonne idée parce que je peux parler de mes amies Emma, Charlie et Ling. Il y a Félix aussi qui vient jouer avec nous même si c'est un gars. Et je peux aussi parler de mes parents. Il y a papa qui travaille dans son dépanneur. Il me montre comment marche la caisse et il me fait rire. Il y a maman qui me donne souvent plein de becs et avec qui je regarde plein de films d'horreur même si papa n'aime pas ça.
Des fois, papa et maman se chicanent fort parce qu'ils parlent de moi. Papa dit que je suis bizarre et qu'on aurait dû écouter le docteur que j'ai vu l'année passée. Maman n'est pas d'accord, elle dit que je ne suis pas bizarre et elle traite papa de panaro, ou un mot comme ça. C'est là qu'ils se chicanent. Moi, je ne comprends rien de ce qu'ils disent.
Mononcle Hubert m'a dit que personne n'a le droit de lire le journal intime des autres. Ça, c'est le fun, parce que je vais pouvoir tout écrire, même les affaires que je me ferais chicaner si on savait que je les avais faites. Comme ce qui est arrivé quand je suis allée voir le rat mort dans la poubelle…
... est né à Drummondville en 1967. Bachelier en études françaises de l'Université de Montréal, il enseigne depuis quelques années la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville. Passionné par toutes les formes artistiques mettant en oeuvre le suspense, le fantastique et la terreur, il publie en 1994 un premier roman d'horreur, 5150, rue des Ormes, où tension et émotions fortes sont à l'honneur. Il sera suivi, un an plus tard, par Le Passager, autre roman au suspense insoutenable. Son troisième roman, Sur le seuil, un suspense fantastique publié en 1998, a été acclamé de façon unanime par la critique. Après Aliss (2000), une relecture extrêmement originale et grinçante du chef-d'uvre de Lewis Carroll, Les Sept Jours du talion (2002), Oniria (2004) et Le Vide (2007) ont conquis le grand public dès leur sortie des presses. Outre Sur le seuil, porté au grand écran par Éric Tessier, des adaptations de tous ses romans, y compris Le Vide, sont présentement en développement, tant au Québec qu'à l'étranger.
Bon, ce livre n'est pas mon préféré de Patrick Sénécal, mais il a su suscité en moi plein de réactions. Je dirais que 2 mots peuvent décrire ce livre : FUCKED UP (moins que Hell.com, mais, sommes toutes, très déroutant). 😂
Je suis assez mitigée, car j'étais incapable de poser le livre mais, en même temps, il me manquait quelque chose (du suspense je crois).
C'est un livre super facile à lire puisque tu suis le journal intime d'une jeune fille (Florence, 8 ans). Je dirais que les péripéties ne me surprennaient pas puisque, selon le caractère de Florence, tu comprenais ce qui allait se dérouler par la suite. Par contre, c'était super intéressant d'un point de vue psychologique de comprendre comment Florence réfléchissait.
Je vous conseille tout de même de le lire, car ça demeure un très bon livre. ☺️
4,5/5. Et voilà, un autre Senécal derrière la ceinture. Un exercice de style maitrisé de main de maitre honnêtement. Écrire du point de vue d’un enfant n’est pas une chose facile. Les incompréhensions (j’ai adoré comment Patrick fait interpréter les messages contradictoires que Florence reçoit et qui créent une distorsion majeure de sa compréhension du monde), le vocabulaire, la mentalité, le risque est grand, mais grâce à son expérience et son talent, Senécal s’en sort à merveille. Il est vrai que le fait que Florence ne soit pas une enfant ordinaire aide à camoufler certaines failles, mais c’est très bien fait.
On y retrouve également certains clins-d ’œil sympathiques à de précédents romans, j’aime bien quand les auteurs font cela, dont un, à la fin, auquel je m’attendais un peu, je ne savais pas quand, mais je me doutais que ce personnage viendrait faire un tour.
Sinon, l’écriture est typique de l’auteur, tout comme l’histoire. On y retrouve de la violence, de l’humour noir, moins de sexe qu’à l’habitude tout de même et surtout, et c’est un de mes deux seuls bémols, moins de critiques sociales. Il y a bien quelques réflexions, mais le fait d’être du point de vue d’un enfant cela laissait moins de place pour celles-ci et c’est quelque chose que j’aime bien de cet auteur, donc cela m’a un peu manqué dans celui-ci. Second bémol, on frôle la limite du grotesque, de l’absurde, du burlesque noir? Mon choix de mots n’est sans doute pas le bon, mais certaines scènes vont loin, et non pas du point de vue du dégout ou de la morale, mais du côté « réaliste » de la chose. Encore une fois, l’auteur, habile funambule, marche sur un fil de fer, chancèle presque, mais ne tombe jamais.
Patrick Senécal réussit donc un défi difficile, produit un roman bien mené et divertissant que j’ai bien aimé. Je termine en mentionnant qu’il serait facile pour l’auteur de s’asseoir et de réécrire la même histoire encore et encore et je crois qu’il y aura un public au rendez-vous, mais il continue à prendre des risques (différentes histoires, différents styles, différentes structures, etc.) et à essayer de nouvelle chose et j’apprécie beaucoup se risque créatif! Je ne crois pas qu’il atteindra le sommet de mes livres préférés de cet auteur, qui est déjà bien rempli, mais un livre que je recommanderais sans hésiter!
Lire Flots, c’est plonger en plein coeur de l’horreur.
L’auteur nous fait entrer dans la tête de la jeune Florence, 8 ans, alors que nous lisons son journal intime. Au travers son quotidien, nous découvrons vite son manque d’empathie, sa vision troublante de la vie et ses réactions démesurées.
Il n’y a aucun doute, l’auteur entremêle aisément l’innocence de l’enfance et la noirceur de l’âme. Il expose avec finesse la naïveté des enfants. Leur façon bien à eux de réfléchir et de comprendre le sens des choses. On perçoit une certaine logique au travers toute cette folie. C’est effrayant.
Il s’agit sans aucun doute de l’un de ses romans les plus gore, sanglant.
La fin est jouissive. Rien de moins. Une fin que j’aime imaginer dédiée à ses fans.
J’espère très, très fort une suite. 🖤
« C’est bizarre que papa ait dit que j’étais un monstre, je suis une personne. »
Pas de doutes, Patrick Sénécal est un maître de son art. Je me dois toutefois d'admettre que je ne suis pas fan. Il y avait longtemps que je n'avais pas lu de roman de cet auteur, et bien que je sois capable de trouver PLEINS de belles qualités à ce roman, il ne m'a pas plu.
D'abord, j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire. J'ai trouvé qu'on passait trop de temps dans le journal de Florence et son écriture d'enfant m'a fait décrocher à plusieurs reprises. J'avais l'impression de lire un authentique journal intime d'enfant, et malgré les atrocités et faits plus que dérangeants racontés, j'avais juste hâte de connaître le dénouement. Chapeau pour la construction du personnage de l'enfant, par contre. Elle nous glace le sang! Son manque d'empathie, ses interprétations tordues et son incapacité à déterminer le bien du mal en font un point formidablement fort dans l'histoire.
Je crois que cela ferme le chapitre pour ce genre de lectures dans mon cas, mais ce roman saura certainement ravir les amateurs.
WOW, un vrai pages-turner qui venait me chercher physiquement jusqu’à ce que je somatise ce que je lisais! J’ai adoré le journal intime avec la pensée d’une fillette de 8 ans et de suivre Florence dans toutes ses perceptions du monde. Si tu veux pu penser à rien ce livre est pour toi!
Mon avis : Ok, Par où commencer . J’ai eu de la difficulté à me plonger dans l’histoire. Pourtant j’adore les livres de Patrick Senecal. J’ai eu de la difficulté à faire le lien avec l’histoire racontée par une fillette de 8 ans et autant d’écriture dans un journal intime. Je trouve ça jeune pour avoir autant de vocabulaire. Personnellement j’ai trouvé qu’il y avait plus de violence gratuite que d’une histoire racontée.Elle est tout un personnage cette Florence!
Oufff, quelle ride !! Comme à son habitude, Patrick a su me scotcher sur mon siège... Pis comme y'a déjà 1000 retours sur ce bouquin... ben jvais en rester là.... 😁
Comment j'ai même pas réaliser que c'étais Michelle quand ils ont mentionner une voiture rouge😱😱😱 WHAT THE FUCK. Est-ce que sa veux dire qu'éventuellement on vas avoir plus de details sur la vie à Michelle aussi?👀
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Ben tabarouette..... Je suis sul cul comme on dit..... Quelle fin !!!!! Voir si on s'y attendait !! Super bouquin, j'ai dévoré littéralement.. Beaucoup de misère à le lâcher et j'en ai même rêvé !!! J'ai adoré !!!!
J’ai beaucoup aimé ce livre écrit dans les mots d’une petite fille un peu (beaucoup) psychopathe. Je pense que c’est mon préféré de cet auteur jusqu’à présent. Petite redondance : J’espère ne pas entendre l’expression « trahir la confiance » pendant un bout 🤯
Le mot qui me revenait en lisant ce roman était : troublant 😳 Mais en même temps c'était addictif, je voulais constamment savoir la suite. Le seul bémol, c'est que la deuxième moitié du livre s'étirait un peu. On aurait pu enlever quelques pages du livre et l'histoire aurait été bonne quand même. C'est mon premier de Patrick Senécal et j'ai vraiment aimé. Ce ne sera pas mon dernier!
J’entre pour la toute première fois dans l’univers de Senecal… je ne suis pas une grande adepte de l’horreur, mais je me suis lancé en sachant que le personnage principale est une fillette de 8 ans. J’ai adoré!
4.5⭐️ Difficulté à embarquer dans l’histoire dans les premières pages, mais je trouve cette section nécessaire pour bien comprendre l’innocence de l’enfant. Quelques longueurs dans le milieu du roman, mais j’ai A-DO-RÉ la dernière moitié du livre, principalement la fin. Mérite d’être lu.
Déstabilisant, troublant et percutant. Du grand Patrick Sénécal. Florence Roberge me terrifiait et m’angoissait énormément.
J’ai beaucoup aimé l’alternance entre le présent et les passages de son journal intime. Que dire de la fin ... Wow ! Je ne m’y attendais pas du tout. À quand la suite ?
Shit. J'avoue que j'vais avoir besoin d'une bonne dose de romans cute après avoir lu ça (pis Furie). Mais c'est mon premier Senécal depuis Malphas et j'suis heureuse d'avoir retrouvé l'auteur page-turner que j'aimais tant. (Faims m'a fait décrocher après moins de 100 pages, malheureusement)
Très original et intrigant. J’ai adoré ce livre mon premier vrai livre de cette auteur car le seul autre livre que j’avais lu était 38 kilomètre et ceci n’a rien à voir avec ce que je je viens de lire.