Avec Paul à la campagne, Michel Rabagliati révèle une œuvre semi-autobiographique pleine de sensibilité. L’album se compose de deux récits, placés sous le signe de la nostalgie de l’enfance. Paul à la campagne raconte une visite dans les Laurentides tandis que Paul apprenti typographe pose un regard tendre sur l’affection liant un père et son fils. En 2000, ce livre a remporté le Prix de l’espoir québécois au Festival de la bande dessinée de Québec et le Bédélys du meilleur album québécois. De plus, il a obtenu un Harvey Award dans la catégorie Best New Talent en 2001 et il a été mis en nomination aux Eisner Awards et aux Ignatz Awards, trois prix qui récompensent la bande dessinée aux États-Unis.
Première bande dessinée que je lis et j'ai beaucoup aimé cette édition anniversaire. Le vocabulaire fait dans le folklore québécois et les lieux décrits sont véritables. Une belle incursion dans l'enfance de Paul et ses premiers contacts avec la typographie.
Although, I had read some Paul books awhile ago, the recent movie adaptation about Michel Rabagliati's characters peaked my curiosity once more. These two short stories are wholesome. Both filled with childhood memories that stick with you through life, like the time Paul decided to fire his BB gun at a live animal or when his Dad took him to visit his job.
The illustrations are realistic and told under a humorist tone.
Le tout premier Paul! Vraiment bien! Ayant lu de plus récents on voit évidemment d’où l’auteur part et il a évidemment progresser, mais l’origine de tout est intéressante, une belle histoire, on reconnait déjà le style de l’auteur. Très court, ce lit en une trentaine de minutes.
Ok, alors, après avoir reçu en cadeau Paul en appartement et l'avoir adoré, je suis passée à la BANQ et j'ai attrapé tous les Paul disponibles. Puis je les ai binge read. Comme ce serait un peu bizarre d'exprimer mon amour des Paul de cinq facons différentes alors que je binge review toutes les BD le même soir, je vais y aller short and sweet: un commentaire général, quelques choses que j'ai aimées et celles qui m'ont moins plu par rapport aux autres Paul.
Ayant lu Paul en appartement en premier, où Paul et Lucie emménagent tout juste ensemble, j'ai été surprise de les voir dès le début de la première BD de la série plus vieux et parents de la petite Rose. J'ai bien aimé l'incursion dans les souvenirs de campagne de Paul, quand il était ado, et sa naïveté à propos de la mort, celle de l'oiseau comme celle du père de son ami. J'ai adoré revoir Janette, la grande-tante de Paul à la vie rocambolesque et aux amours si mystérieuses. Par contre, j'ai trouvé l'album trop court et les dessins des personnages, moins ressemblants que ceux de toutes les autres BD entre elles. Toutefois, ça montre bien la progression du travail de Michel Rabagliati, alors on peut lui donner ça.
Memories flick a little to fast for me here to be an entire part of a series. Appeal for me to try this was its setting in Montreal. A change of pace and atmosphere would have made something stand out more to me. Not enough depth, many names and faces without more. Art is quite nice, seems like a more realistic version of Seth's work to me. I won't hunt down more of this series, but as it took all of 15 minutes to read I'll give another a try if I find it in a library.
This was very enjoyable from the Jetsons-like art to the lighthearted but poignant story. Very well executed. Plus I now know how to turn a short story I've been playing with for years into a novella; thanks Michel Rabagliati!
Een best OK graphic novel met twee verhalen over Paul. In het eerste verhaal zien we hem en zijn gezin naar zijn vader rijden om vakantie te vieren. Tussen deze stukken door zien we stukjes van het verleden. Hoe Paul was vroeger, hoe hij opgroeide, de dingen die hij deed, en meer. Ik vond het heel interessant en het was ook erg goed gedaan hoe de tijd afwisselde. Het liep erg mooi over. Het tweede verhaal was iets minder interessant, maar dat komt niet door het verhaal, maar door het feit dat ik afgelopen zomer naar een drukkerij ben geweest en dus al die feitjes die vaders verteld al weet. Ik hoef niet nog eens een uitleg. Plus, ik hoef echt niet iemand te zien plassen en naar porno posters te zien kijken. Het laatste plaatje/panel was erg zoet, ik vond het lief dat zijn pa dat voor hem heeft gemaakt.
J'avais beaucoup (!) entendu parler de la série des "Paul" et j'ai même vu le film... Mais sans jamais me lancer finalement 🤷🏼♀️ . Puis, entre deux lectures plus demandantes et avec le boulot en présence qui a repris, j'avais besoin de légèreté... Je me suis donc dit que ça serait le moment idéal. . J'ai décidé de les lire dans l'ordre, même s'il paraît que ce n'est pas très important, celui-ci étant donc le premier. . Bref, deux histoires empreintes de naïveté, d'amour tendre et de douce nostalgie, dans ce tome que j'aurais aimé plus long. Comprenez-moi bien, les deux histoires étaient parfaites, j'aurais juste pris plus d'histoires 😉 . J'ai déjà hâte de continuer cette série remplie de poésie, d'humour et à l'image de tout ce que j'aime du Québec.
La ternura es el sentimiento que predomina en este álbum de Rabagliati lleno de historias cortas en la que seguimos viendo como Paul, su alter ego, va creciendo, descubriendo el mundo y entendiendo quien es él mismo. A este autor le sienta mucho mejor el formato de historietas cortas, como en este caso, que el de una sola historia larga, como en el caso de “Paul va a trabajar este verano”. Edición y traducción están cuidadas al extremo.
J'avais souvent entendu parlé de cette série en bien alors je voulais la découvrir à mon tour. J'ai bien aimé le côté nostalgique de la première histoire et les petites anecdotes de la vie de tous les jours.
Plus court et plus léger que les autres que j’ai lus. Il s’agit en fait du premier tome de Michel Rabagliati. On voit vraiment tout le potentiel de cette série. D’ailleurs, je suis en train de lire tous les tomes… dans le désordre je l’avoue. C’est que je les emprunte à la bibliothèque. Cela dit, je ne crois pas que ça cause problème. Il y a souvent des aller-retour dans le temps dans chacune des histoires.
Le tout premier Paul! Deux histoires, des anecdotes plutôt, mais clairement des souvenirs profondes de sa jeunesse. Et tellement chouette de voir petite bambin Rose.
J'ai aimé car... Michel Rabagliati nous plonge dans le Québec d'emblée !
1ère page 4e case : Quand les feuilles rougissent, tout le monde se garoche dans le nord ! J'ai très vite compris que je suis au Canada et j'entends chanter leur accent dès cette case. (note : se garocher = se dépêcher, accourir) Oulà va falloir que je m'adapte vite parce que...
1ère page 5e case : C'est un fait que maintenant l'autoroute est toujours paquetée de monde en tout temps. (note : paquetée de monde = blindée de monde = y a foule quoi !)
Puis le défilé de mots nouveaux continue : j'ai pas une cenne sur moi, Interac, NIP, MIP, misère avec les pitons, quétaine, check le jack knife, heille!, brahum, satyriasis, niaise-la donc pas, elle me fait tellement rire quand elle pompe, coudonc, vous en charriez du stock, salut les sports, un char, ok ok correct', simonac de simonac, que je suis nono, shit fuck de con, niaiseux, prépare-toi à le pogner, achigan, barbotte, arrête! chuis rampé! tu les aimes rousses avec un gros buste.
Bon, comme vous l'avez compris, le québécois est un mélange savant de mots français et anglais, à la sauce canadienne. Et c'est marrant, je dirais même, exotique !
En fait, l'auteur nous raconte son séjour à la campagne qui le plonge dans une nostalgie somme toute personnelle qu'il partage avec nous, les lecteurs ! Quelle générosité et quelle simplicité dans cette histoire ! Le passé et le présent sont ici rassemblés pour donner une cohérence au récit.
Ensuite, un épisode intitulé "Paul apprenti typographe" nous présente ce métier qui a disparu aujourd'hui à cause ou grâce à l'évolution technologique... Ah le progrès !
Allez, encore quelques vocables : se mettre un smoked meat derrière la cravate, j'ai la dent, une orange croche, c'est écrit tout croche, son of a gun!, allez hop au paddock.
Et voici le décryptage de toutes ces expressions :
* J'ai pas une cenne sur moi = ne pas avoir d'argent * Interac avec NIP = paiement Interac avec code de sécurité (http://www.interac.ca/fr/consumers/se...) * misère avec les pitons = galère avec les boutons * quétaine = ringard, démodé = ??? * check le jack knife = ??? * heille! = hey! * brahum = ??? * satyriasis = hypersexualité masculine (ou satyre) * niaise-la donc pas = faire marcher qqun, taquiner qqun * Elle me fait tellement rire quand elle pompe = ??? * coudonc = interjection exprimant la surprise, l’impatience ou l’incompréhension * Vous en charriez du stock = transporter une grande quantité de choses ou une lourde charge * salut les sports = ??? * un char = une voiture * ok ok correct' = that's ok (no problem) * simonac de simonac = juron québécois (http://pages.videotron.com/micpreno/l...) * Que je suis nono = stupide, ignorant, niais * shit fuck de con = merde, quel con ! * niaiseux = ignorant, bête par excès de simplicité * Prépare-toi à le pogner = attraper, saisir, prendre * achigan = poisson * barbotte = poisson chat * Arrête! Chuis rampé! = ??? * Tu les aimes les rousses avec un gros buste = avec des gros seins * s'en mettre derrière la cravate = manger beaucoup, dévorer * J'ai la dent = j'ai la dalle, j'ai faim * une orange croche = ??? * c'est écrit tout croche = écrit de travers, à l'envers * son of a gun! = son of a bitch! = fils d’une femme de mauvaise vie = fils de pute * allez hop au paddock = allez au lit, se coucher
Ce premier tome (d’une série de sept volumes) est divisé en deux parties. Le premier, Paul à la campagne, raconte le retour du narrateur dans le village où il avait l’habitude de passer son enfance, alors qu’il est aujourd’hui adulte et père. La deuxième partie, Paul apprenti typographe, est centrée sur la relation entre Paul et son père, qui travaille dans une typographie. Il n’est pas question d’aventures ou de rebondissements, mais au contraire d’une balade un peu contemplative dans les souvenirs de l’auteur. En faisant quelques recherches pour rédiger cette chronique, j’ai en effet appris que Michel Rabagliati avait pioché dans sa mémoire pour dessiner la série Paul, ce qui lui donne un charme certain.
On voyage de souvenirs en souvenirs, en alternant entre le présent et le passé, avec un rythme très doux. Michel Rabagliati arrive à brillamment reproduire le flot de la pensée et de la mémoire. On alterne également entre des souvenirs heureux et d’autres plus mélancoliques ou amers. J’ai beaucoup apprécié, dans Paul apprenti typographe, la manière dont été dépeinte la relation entre Paul et son père, très complice. On rencontre enfin une galerie de personnages très intéressants (je pense notamment au collègue du père de Paul, qui vaut le détour à lui seul).
Enfin, j’ai beaucoup apprécié les dessins de Rabagliati. Les traits des personnages sont simplifiés, ce qui rend plus convaincant encore le côté autobiographique de cette bande dessinée, dans le sens où l’on se souvient de certaines caractéristiques des personnes que l’on a croisées dans son enfance, et non leur visage de manière précise. Dans l’édition que j’ai empruntée, les dessins sont en noir et blanc mais je sais qu’il y a eu une réédition en couleurs à l’occasion du quinzième (je crois) anniversaire de série et ils ont l’air absolument magnifiques.
En résumé, Paul à la campagne a été un vrai coup de cœur. Je lirai la suite de cette série avec grand plaisir.
1st read: november 2008 2nd read: december 2013 3rd read: April 2021
I received a free copy of this book when I attended the first YALSA symposium in 2008. (Smart move, Drawn & Quarterly- I have bought every single book in the series since.) It's a short, sweet collection of memories brought on by Paul bringing his family to the cottage he spend time at as a child. In this first volume Paul's daughter is called Alice (as in real life) and later her name changes to Rose. I enjoyed re-reading and seeing how Rabagliati's portrayal of himself has changed over the years.
Je l'ai relu en attendant de le faire dédicacer au salon du livre, c'est toujours délicieux. L'histoire est simple (beaucoup moins élaborée que les tomes suivants) mais j'aime qu'elle semble suivre le fil des idées de l'auteur à mesure que les souvenirs lui reviennent.
Relecture avec ma fille de dix ans, qui a beaucoup aimé - on était toutes les deux beaucoup trop touchées par l'histoire du pauvre petit oiseau. Et on voit le personnage de Rose différemment en lisant à côté de notre petite fille qui fait la voix cute!
Hooray hooray. I found this at Big Planet in College Park on Free Comic Book Day. Vintage Circa 2000. Classic Paul on childhood and interconnectedness and mortality in 60 short pages. Felt a teeny bit unfinished, but that is way cool. And now I own a Paul, yay!
Primer còmic que em llegeixo de la sèrie de Michel Rabagliati sobre sí mateix traslladat al còmic. Aquest va ser el primer que va dibuixar i escriure i va estar format de diverse historietes. Les va escriure per a diversos mitjans i van ser recopilades per a aquest volum. La primera d'elles és la que dona títol al volum i és la més entranyable. És la que tracta de quan era un nen de deu o dotze anys aproximadament i en unes vacances a casa dels seus avis li van regalar una escopeta de balins i ell va voler fer una mica la canallada i li va disparar a un ocell pensant que seria tota una proesa. En veure que allò no tenia res a veure amb el que veia als còmics que llegia i que l'ocell queia mort i desvalit i que a més havia deixat els pobres ocellets del niu sense mare, i a més a l’endemà aquests van ser menjats per altres criatures es va sentir molt i molt malament. Va ser tota una lliçó de vida per a ell. També m'ha agradat molt la que ensenya a esquiar a la seva filla i altres que ara no em venen al cap. hi ha només una en la que no apareix ell i que va ser una adaptació de la historia d'una novel·la o una historia curta que es diu “El jardin de Maria” i que és preciosa, perquè relata en unes poques vinyetes el comiat d'una parella quan ella es mor i es despedeixen dient-se que ella estarà entre les “flors” (els estels) del firmament. M'ha encantat, Rabagliati, com es veurà també en l'altre còmic-book que m'he llegit d,ell és un autor que sap conjugar molt bé l'humor, els sentiments, els temes que preocupen els éssers humans, i tot fet amb un toc molt suau i molt amable de carinyo i complicitat amb el lector.
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Après avoir lu "Paul à la maison", je découvre Paul plus jeune, alors qu'il fait une formation en graphisme et qu'il part en appartement avec sa blonde Lucie.
Une fois encore, nous avons une BD qui englobe beaucoup de sujets sociétaires. J'aime la manière dont Paul s'arrête parfois pour monologuer avec sa conscience. Cela lui confère un côté introspectif adorable et cela fait de lui un personnage dont on se sens proche, puisqu'il nous communique le fond de sa pensée. Dans cette histoire, Paul est confronté à toute sorte de situations. Lorsqu'il a la garde de deux petites filles, on sens que son côté paternel est en éveil. Lorsqu'il reçoit des avances de son professeur homosexuel, il s’interroge sur sa sexualité et son rapport entre celle-ci et celle des autres. Lorsque sa tante décède, il est confronté à un premier gros deuil et ce que cette personne laisse en héritage.
C'est une belle Bd, très humaine, très québecoise et toujours cocasse ( surtout avec cette perruche, Coco, qui ressemble à une échalote pliée en deux, et qui se retrouve souvent tête première là où il ne faut pas!)
Le premier Paul. On sent déjà que Rabagliati en a beaucoup à dire. Ça va dans tous les sens sans nécessairement suivre une ligne directrice. On y découvre tout de même certains personnages marquants de sa vie. Son père : il tient un lien important avec Paul. Il fait à la fois homme de son temps en montrant qu’il est manuel, mais à contre-sens, on voit toute sa douceur et son amour. On a envie, en lisant Paul, de vivre son époque et de se transposer dans sa vie. On arrive à chaque fois à se mettre à sa place et vivre les mêmes joies, les mêmes peines et les mêmes angoisses que lui. Dans ce tome-ci, j’arrive à m’imaginer le sentiment au moment où Paul tire l’oiseau et le regrette instantanément. Ce tome est peu chargé d’émotions et de moments marquants, mais nous pose bien la table aux prochains.
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