Après Bâtons à message, Joséphine Bacon nous fait découvrir son territoire de manière plus marquée : la toundra. C’est une expédition où nous sommes guidés à vivre les moindres émotions que procure la toundra. La poésie nous permet d’entrer, de respirer la terre et de fouler ces espaces qui entrent en nous comme une grande prière. Par ce livre de poésie (innu & français), Joséphine Bacon confirme son talent de passeuse de la culture innue. Et cet imaginaire qui s’apprend à l’écoute des aînés et au miroir de la route.
Gaston Miron, Saint-Denys Garneau et Paul Chamberland ont nommé Terre Québec ; Joséphine Bacon élargit le pays en nous initiant à la toundra et aux douces chansons de l’infini. L’horizon est offert avec tant de grâce et de naturel que nous lui sommes à jamais redevables de nous rappeler à l’essentiel : beauté, simplicité et volupté.
Je ne sais pas ce qui est le plus beau, la poésie que je comprends ou celle que je vis.
Je n’ai pas eu le choix que de lire à haute voix la poésie en innu-aimun de Joséphine Bacon. Pour l’avoir entendu dans son autre livre en audio, j’avais besoin de ressenti la musicalité de la langue.
D'emblée, je lis peu de poésie. Celle de Josephine Bacon m'a emportée dès le premier mot. Je suis partie avec elle à la rencontre de ce Nord profond, de cette Toundra originelle. J'ai ressenti ses tourments, ses déchirures, mais surtout sa paix retrouvée, son bien-être qui ne connaît plus de frontières lorsqu'elle renoue avec sa contrée, avec ses ancêtres, avec elle-même.
Des images émotives, simples et puissantes. Que j'ai goûtées à petites gorgées, comme on savoure son thé.
Et oui, j'ai "lu" la version innue aussi, sans la comprendre, mais pour tenter "d'entendre". Ce que j'aurais aimé qu'une version audio soit disponible!!!
Ravie! Absolument ravie, ravie comme dans enlevée, transportée. Dans la toundra. Là-bas, là-bas, comme dirait Richard Desjardins.Et après voir vu le documentaire de madame Obobsawinn consacré à Joséphine Bacon, c'est sa voix à elle qui me dit maintenant les poèmes.
Une superbe poésie bilingue français/innu-aimum. Le processus de la poétesse et la douceur de ses mots sont un amalgames délicieux qui ouvrent le coeur.
je n’ai pas compris grand chose… je vais devoir le relire avant mon exam. Je suis pas une grande fan de poésie, donc c’est pour ça que mon rating est 2 étoiles, mais je suis sûr que ça doit être excellent pour ceux qui aime ce style
Je sais pas vraiment comment évaluer un recueil de poésie, mais en gros j'ai aimé ça. Je ne vais probablement pas me rappeler de grand-chose de ce livre dans quelques mois par contre...
C’était beau, c’était court, c’était « straight to rhe point ». C’était des images qui se sont créées dans ma tête. J’aime beaucoup le format poésie qui permet de faire ressentir toutes sortes d’émotions.
Josephine Bacon a un talent pour écrire des poèmes très simples grammaticalement, mais énormément riche en contenu. Chaque texte cache des éléments essentiels de la culture innu qu'il est toujours plaisant de découvrir.
"Les chasseurs sont partis Grand-père dépose la théière sur le feu L'odeur du thé de la Toundra m'enivre Il me tend une tasse d'écorce Mon être se réchauffe
[Lu dans le cadre du cours de création littéraire]
Je dois débuter ma critique avec un disclaimer: ce livre a été le deuxième lu dans le cadre d'un cours à l'université pour me permettre de terminer mon baccalauréat en études françaises. Ce n'est pas le genre de livre que je regarde lorsque je recherche une lecture, ni le genre de livre qui m'interpelle. Pourtant, je vais m'efforcer de faire une critique juste pour ce livre qu'on m'a obligé à lire.
Je n'ai pas la sensibilité ou l'âme d'une poète. Si j'ai rencontré souvent de la poésie dans ma vie, de par mes études ou mon domaine de travail, ce n'est pas ce vers quoi je me tourne lorsque je souhaite lire. Pourtant, il y a quelque chose dans la simplicité des mots de Joséphine Bacon qui attire. C'est délicat, doux et pondéré. Patient, évocateur, on sent son amour envers la toundra et la nature, et son désarroi face à l'Homme qui envahit et qui désècre la nature peu à peu. Ça se lit très rapidement puisque la page de gauche est en français et la même poésie à droite est en innue.
Les Autochtones ont un respect absolu envers la Nature et c'est quelque chose que je respecte immensément. C'est à lire pour mieux s'éduquer et surtout se questionner soi-même envers notre propre rapport à la Nature.
J'aime le caractère sacré immanent à ces poèmes. Les Autochtones voient spontanément ou en tous cas, plus naturellement que nous, le sacré de toute chose. Quand je lis cette poésie, je vois apparaître par contraste toute la laideur de la technicalisation, de l'instrumentalisation, de la vue des profits, de la perception utilitaire de l'industrie moderne. Ces visions techniciennes, que plusieurs voient comme une dégénérescence, ou les symptômes d'une époque dégénérée ont cependant toujours fait partie de l'homme. L'insatiabilité est un trait immémorial constituant une partie de l'humain. On peut choisir de voir la Terre comme une chose sacrée ou comme une source de profit. Lecture apaisante.
Joséphine Bacon qui nous prend par la main à la rencontre de Papakassiku et des traditions innues, avec sa plume si juste et délicate, sans fioriture. Une quête identitaire mais surtout des textes remplis d'une telle réflexion sur la vie, le temps qui passe... une sagesse qui me touche énormément, simple, précise, exquise. Petite balade dans la toundra qui a achevé de me convaincre du talent sacré (ou du sacré talent) de Joséphine Bacon, après Bâtons à message, et de son travail remarquable autour de la culture innue et sa perpétuation.
Hier, aux nouvelles, une madame dehors en plein Montréal répondait au journaliste que le smog ne la dérangeait pas: "Je l'ai vu dans mon téléphone, qu'il y a du smog." Ce soir, au bulletin, un monsieur a répondu à un autre journaliste qu'il n'avait pas l'intention de se tasser de sur le chemin de fer. Les gens sont beaux. Ce livre est parfait. Je ne pense pas que mon téléphone puisse m'apprendre à l'apprécier en langue originale, malheureusement.
Um belo livro de poesia! - que se parece, também, comigo. Bastante agradada de poder descobrir a identidade e pluralidade da literatura “Québécoise” através das brilhantes palavras de Joséphine Bacon.
« Je ne suis pas l’errante de la ville Je suis la nomade de la Toundra »
(Eu não sou vagabunda da cidade Eu sou nómada da Tundra)
Je me suis immergée dans ce récit, je me suis perdue dans cette toundra que je pouvais si bien imaginer. J'ai été touchée par les mots, ce qu'ils révèlent, la façon dont ils s'agencent pour nous montrer la beauté des traditions, de la spiritualité et du pays boréal.
Comme j'ai aimé avoir accès à cette poésie en Innu-aimum, c'est une belle rencontre avec cette langue!