Antoine vient d’avoir dix-huit ans et il est déjà sur la mauvaise pente. Heureusement il y a Leila, rencontrée à Pôle Emploi. Elle est belle, bien plus âgée que lui. Mais qu’est-ce qu’une fille comme elle peut bien lui trouver ? N’empêche que ça devient de plus en plus sérieux entre eux.⠀
Le problème, c’est qu’elle a un gosse. Et un mec. Du genre pas commode. Cette histoire ne peut pas mener bien loin, Antoine le sait. Mais quand le type lui tombe dessus et que Leila s’enfuit de chez elle terrorisée, il faut bien faire quelque chose. Se tirer, par exemple. Mais où ? Antoine a une idée. Ils embarquent le gosse et prennent la route. Direction : les Roches rouges.⠀ ⠀ Ce qu’il ignore, c’est que là-bas, il y a sa sœur. Et ça fait des mois qu’elle ne veut plus entendre parler de lui. Ce dont il se doute, par contre, c’est que le temps leur est compté : le mec de Leila ne va pas la laisser filer comme ça sans rien faire…
Après le succès de "La Tête sous l'eau", Olivier Adam nous offre un roman encore plus bouleversant. Un de ceux qui vous marquent pour longtemps...⠀
Romancier de renom, Olivier Adam connaît un succès populaire et critique indéniable qui le place parmi les écrivains les plus connus de sa génération. Ancien étudiant en gestion des entreprises culturelles, il participe à la création du festival littéraire 'Les Correspondances de Manosque' et travaille comme directeur de collection aux éditions du Rouergue. C'est son premier roman paru en 2000, 'Je vais bien, ne t'en fais pas' qui lui permet d'accéder à la notoriété. Lauréat du prix Goncourt de la nouvelle en 2004 pour 'Passer l'hiver', l'auteur poursuit néanmoins dans la veine romanesque avec 'Falaises' ou 'À l'abri de rien'. Des histoires plein la tête, Olivier Adam sort coup sur coup 'Des vents contraires' (2009) et 'Le coeur régulier' (2010), tout en écrivant des ouvrages jeunesse, 'Les Boulzoreilles', avec Euriel Dumait (2010) ou 'Personne ne bouge' (2011).
Parmi les auteurs français les plus adaptés au cinéma, il collabore dès 2006 avec Philippe Lioret, au scénario de l'adaptation de son premier roman 'Je vais bien, ne t'en fais pas'. Il retrouve ensuite le réalisateur pour l'écriture du script de 'Welcome'. Il participe également aux scénarios de 'Poids léger' et 'Maman est folle (d' après 'À l'abri de rien') de Jean-Pierre Améris, et à celui de l'adaptation par Jalil Lespert de son roman 'Des vents contraires', sorti en décembre 2011.
Un roman beaucoup (trop) percutant. Un roman coup de poing. Une lecture traumatisante. J'ai mis 3 étoiles à ce livre : parce que je lui en aurais mis deux et qu'il en mérite quatre. Je m'explique : Les roches rouges est un livre absolument fantastique comme je n'en avais jamais lu sur la France d'aujourd'hui, ses inégalités et souvent, son injustice. Les roches rouges crée des personnages bouleversants comme vous n'en avez jamais vu, avec des passés à faire des cauchemars, mais, hélas, des histoires qui sont plus que réelles aujourd'hui. Mais les roches rouges est aussi un livre de violence. De haine. Et j'ai détesté ça. Seulement ce n'est que mon avis, et ça reste un livre absolument merveilleux, tant dans son originalité que dans sa transparence. Mais voilà. Les roches rouges parle de viol. D'attouchements. D'inégalités. De violences domestiques. De meurtre. De pédophilie. D'homicide... Et j'en passe. Et je ne voulais pas, non je ne voulais pas lire un livre qui parle de ça. C'est mon choix, je ne veux pas lire ce genre d'histoire pour des raisons personnelles et j'en ai voulu, tellement voulu, à l'auteur et à la ME, et je leur en veux encore. Est-ce que c'est trop compliqué de mettre des avertissements ? Apparemment oui. Je m'en charge donc maintenant. NE LISEZ PAS CE LIVRE SI VOUS ETES SENSIBLES A CES SUJETS !
Je me suis lancée dans ce livre (comme un mouton ayant tellement entendue parler de cet auteur sur les réseaux) sans savoir de quoi ça parlait. Ce livre est dérangeant même si la cavale des personnages m'a tenue en haleine. Les violences conjugales, les viols, les meurtres, les attouchements sexuels, le suicide, la pédophilie, l'inceste et tutti quanti m'ont choqué car il n'y a pas de trigger warning donc je ne m'y attendait pas. De plus ce sont des sujets très lourds et tout y passe, l'accumulation et la violence très présente aussi fut trop pour moi ce qui a gâché ma lecture et décrédibilise l'histoire. CE N'EST DEFINITIVEMENT PAS UN LIVRE JEUNESSE MAIS ADULTE
Je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai beaucoup aimé le style d’écriture mais j’ai eu du mal avec l’histoire qui est vraiment dure. Une lecture intéressante malgré tout !
Un page-turner qui je sais ne fait pas l’unanimité, mais que j’ai adoré justement par son contraste de décors relaxants et ensoleillés aux événements tumultueux et legit traumatisants des protagonistes. Tout au long de ma lecture, j’me disais que j’serais curieux de voir une adaptation de ce livre tbh.😶
La plume de l’auteur m’a charmé et j’ai hâte de découvrir les autres tomes de cette collection « élémentaire ». Toutefois, j’me questionne encore sur le public cible de ce roman. 😅
J'ai eu un peu de mal au début, les personnages étant très très loin de moi... puis j'ai appris à les connaître et à les apprécier. Un roman fort, qui traite d'une jeunesse française dont entend pas si souvent la voix.
Ce n’est pas un roman qui va vous prendre par la main et vous dire que tout ira bien. Ce n’est pas un roman qui va vous caresser dans le sens du poil et vous parler des vies que l’on voit dans les magazines. Non. « Les roches rouges » est un roman de la dure réalité. Un roman sur les gens qui se demerdent malgré toutes les galères qui leur tombent sur la nuque, sur les gens blessés, ratatinés, cassés dans les coins — ceux qui trouvent l’espoir où ils peuvent, alors même qu’ils prétendent ne plus y croire depuis longtemps. C’est ce qu’Olivier Adam fait de mieux. Créer des personnages qui se battent et qui abandonnent jamais. « Les roches rouges » n’est pas une promenade de santé. Il interroge notre propre sens moral, titille notre conscience lorsqu’on s’y attend le moins. Tout ça en mêlant la beauté de certains instants volés à la crasse d’un quotidien qui s’embourbe dans ses fantômes. J’ai été happé, touché, juste là où il fallait. Je n’en attendais pas moins.
« Et aussi cette phrase que nous avait dite un prof un jour, qu'il tenait de quelqu'un d'autre, un réalisateur ou un écrivain, je ne me souviens plus: "La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas." Elle est putain de vraie, cette phrase. Surtout pour moi. »
encore un énorme coup de cœur— l'écriture de ce roman est juste sublime. le témoignage y est cru mais infiniment bouleversant. les personnages d'Antoine, de Leïla, de Gabi, de Lise sont vraiment très touchants, chacun avec leurs failles, leurs blessures et leurs émotions. les récits familiaux, les drames, les traumatismes des uns et des autres se mêlent avec justesse et sensibilité durant cette fuite, cette cavale pleine de suspense.
cependant tw: viol, drogues, violences conjugales, mort, suicide, relation toxique/emprise
2,5/5 2e roman d’Olivier Adam que je lis, encore une fois les sujets abordés sont lourds, ça mériterait vrmt un avertissement au début du roman car on ne s’attend pas du tout à traiter de tels sujets.
Étonnement j'ai vraiment aimé ce livre malgrès la violence qu'il y a dedans! Au fil de l'histoire, on s'accroche aux personnages, on apprend à mieux les connaître, à mieux connaître leur passé...
L'écriture de cet auteur m'a aussi beaucoup plus. Il arrive à nous entraîner dans l'histoire par la force des mots et même si ce livre peut être plutôt violent, ou même choquant pour les personnes un peu trop sensible et encore... Chaque personnage porte en lui une réalité (viol, perte d'un proche, suicide...) qui te rappelle que oui ces situations existent. L'auteur les exagère peut être un peu, parce que parfois les personnages ont vraiment mais vraiment pas de chance😂, mais en même temps cette exagération est nécessaire pour souligner les problèmes qu'a notre société...
J'ai lu les commentaires des personnes n'ayant mis que 3 étoiles à ce roman, par curiosité, je me demandais ce qui ne leur a pas plus dans celui-ci, et la chose qui leur a posé le plus problème, est la violence présente dans ce livre. Certes je ne nie pas, qu'il n'y en a pas, ce livre est un coup de poing remplit de sujet assez sensible, et peut être un peu "tabou", parce que même si on en entend parler quelques fois sur les réseaux sociaux, aux infos, ect, on ne s'imagine pas forcément à la place d'une femme battue ou dans la peau d'une famille ayant perdu un enfant, qui a peut être eu un accident ou qui s'est suicidé... Mais dans ce roman, la façon dont l'auteur en parle, tu ne peux pas éviter le sujet, t'y es plongé en plein dedans, tu "vois" en quelque sorte ce que ça fait, tu as les ressentis des personnages, ce n'est pas qu'un article qui en parle ou une publication qui l'explique...
Je ne sais pas si je classerais cette lecture dans du divertissement ou plus dans une lecture faite pour réfléchir, ça doit être un peu des deux... Mais en tout cas je sais une chose c'est que j'ai vraiment aimé ce livre!
Antoine pointe régulièrement à Pôle Emploi, il cherche vaguement un travail à ses heures perdues, entre 2 errances...Il y a fait la rencontre de Leïla, une jolie femme de 21 ans, mère de Gaby, un enfant de 4 ans. Entre eux, les choses sont vite devenues un peu plus sérieuses que prévu, mais Leïla est mariée à Alex, son ancien prof de gym et l'amour qu'il lui inspirait à 15 ans est bien loin. Tombé dans les trafics en tous genres, Alex est devenu tyrannique et violent à son égard. Chez eux, les dimanches consistent à rester enfermés en évitant de susciter la colère d'un homme avachi sur le canapé devant les matches de foot ! Tout se complique quand Alex vient menacer, puis molester Antoine afin de le dissuader de poursuivre cette relation. Leïla sent alors la menace des coups et c'est le début d'une fuite qui les mènera sur la côte d'Azur dans la maison des grands parents d'Antoine. Ils y retrouvent Lise, la sœur d'Antoine, qui l'a rayé de sa vie depuis le drame dont il est l'acteur principal... Par ces retrouvailles difficiles, chacun se trouve confronté à son passé et à ses faiblesses, Leïla et Gaby temporisent les tensions, ils se sentent enfin aimés et en sécurité mais pour combien de temps ? Alex est loin d'avoir dit son dernier mot et son réseau de traficants peut l'aider à faire pression sur toute la famille sans scrupules... C'est un roman touchant que nous offre à nouveau Olivier Adam, on s'attache à ces êtres fragiles et paumés. Cette histoire nous montre que les relations humaines nous nourrissent, que la vie n'est pas un long fleuve tranquille où tout peut basculer en quelques secondes si on ne prend pas les bonnes décisions... Citation: "Des fois je me dis qu'on n'a pas la moindre prise sur nos vies. Qu'on est comme des radeaux pourris ballottés par les vagues et les courants, et que tant qu'on coule pas, c'est déjà bien. On n'a pas toujours les moyens d'en demander plus." Merci à Netgalley et aux éditions Robert Laffont qui m'ont permis de lire un de mes auteurs favoris.
C'est la première fois que je lis un roman d'Olivier Adam, et j'ai été frappée par cette plume addictive, tranchante parfois, touchante souvent. Il nous raconte un drame, celui de plusieurs vies, et le combat des survivants. Nous partons en cavale avec Antoine, complètement paumé, et Leïla, une femme blessée. Le deuil, la famille, la maltraitance, l'amour, sont les thèmes qui reviennent et qui nous ramènent aux roches rouges.
« Je crois que je m’en lasserai jamais, de la regarder. Je crois que je cesserai jamais d’être surpris par sa beauté. D’être ému par le moindre de ses gestes, ses petites mimiques, ses manies. »
Waouw beaucoup de mal à le lire. Non pas à cause de l'écriture, au contraire j'ai adoré la manière de l'auteur don les éléments s'enchaînent. Mais l'histoire, est un vrai coup de poignard, et j'y ai laissé beaucoup de larmes.
“Les Roches Rouges“ by Olivier Adam is the story of Leila; a young woman - we don’t really know her age - who has a young child, Gabi, and a violent husband; and Antoine who saves her. But we don’t really know why, or how at first, it’s the whole point of the book: Antoine is going to take Leila away, away from her violent husband, away from her miserable life. Before continuing, I’d like to say there are A LOT of trigger warnings for this book.
TW: domestic violence, corruption of minors, depression, abuse, abusive/toxic relationships, sexual abuse, rape, sexual assault, incest, suicide, drugs, procuring.
Throughout this story, Olivier Adam takes us to the beachside in the South of France while delivering a story full of important and absorbing topics. I really loved how the author was able to set this “estival” setting while making us question about the characters because they are so full of secrets, full of sadness.
Mostly, Les Roches Rouges is about broken-people, broken-souls, who are going to try to heal, to re-grow, and maybe to help each other. We can sense from the very beginning something isn’t going to end well, but we can’t say what or when… And that’s the ingenuity of this story! 🙌
I’d have enjoyed having a bit more pages in this story to fully embraced the relationships between the characters, especially between Antoine and his sister. When I finished this book, I didn’t know how to wrap up all of my thoughts about it because it was so impactful. It’s classified as Young Adult, but for me, it’s more New Adult; not for the romance but for the topics in it, because they are so important and difficult to read about. And also, I was so surprised because the other book by Olivier Adam I’ve read before, “La Tête Sous L’Eau“, left me a bit disappointed at the end, but “Les Roches Rouges“ didn’t disappoint me at all! I didn’t have any problem with the writing style compared to the previous one.
I gave it 4,5⭐️ just because I’d have wanted those few more pages about Antoine and his family but I highly recommend this book if you can read in French (and after watching the trigger warnings above).
Ce roman est resté longtemps dans ma wishlist, j’avais déjà lu La tête sous l’eau du même auteur que j’avais beaucoup aimé. J’ai fini par tomber dessus dans ma bouquinerie et je me suis dis qu’il était impensable que je le laisse là bas. Il n’est pas resté longtemps dans ma PAL. J’ai fini par le lire ce mois ci et je peux vous dire qu’il n’a pas fait long feu. Je l’ai dévoré en à peine deux heures. Bon déjà c’est un format court donc ça se lit vite mais alors les pages défilent sans même que l’on s’en rende compte. Je crois bien même que je n’ai jamais lu un livre aussi vite, c’est pour vous dire!
J’ai retrouvé la plume d’Olivier Adam et j’en suis ravie. J’aime vraiment beaucoup sa façon d’écrire. C’est fluide mais c’est surtout très très addictif. C’est typiquement le genre de roman qu’il est impossible de lâcher. On meurt d’envie de savoir la suite, comment tout va se terminer. Sa façon d’écrire est vraiment envoutante, dès les premiers mots on est embarqué dans cette histoire. C’est sensible et en même temps c’est brut. Je ne saurais trop expliqué mon ressenti mais clairement ce roman m’a énormément plu et la plume y est pour beaucoup. La seule chose que je regrette, la seule chose négative que je trouve à redire à cette lecture c’est le fait qu’elle soit si violente mais que le lecteur ne soit pas prévenu. Les TW sont importants avant que l’on commence à lire le roman, certains lecteurs ont du mal avec ce genre de sujets parfois et le fait de ne pas être prévenu, je trouve ça vraiment pas cool par contre.
Dans ce roman, on va suivre le personnage d’Antoine. Il a à peine dix-huit ans et il est déjà sur la mauvaise pente… Mais heureusement pour lui il y a Leila qu’il a rencontré à Pôle Emploi. Elle est belle, plus âgée que lui, qu’est ce qu’elle peut bien lui trouver? Mais malgré tout ça devient de plus en plus sérieux entre ces deux là. Le problème dans leur histoire? Leila a un enfant et surtout un mec, peu recommandable d’ailleurs. Cette histoire ne peut pas aller bien loi, Antoine le sait bien. Mais quand le mec lui tombe dessus et que Leila s’enfuit de chez elle, il ne peut pas rester sans rien faire. La meilleure solution? S’enfuir. Ils prennent le petit et prennent la route. Direction : les roches rouges!
J’ai ressenti une tonne d’émotions pendant ma lecture. Il faut vraiment avoir le coeur accroché parce que ce n’est vraiment pas une lecture facile. Les thèmes abordés sont vraiment difficiles. On y parle violence conjugale, mort d’une enfant, du deuil, du suicide également. Comme je le disais un peu plus haut, je regrette qu’il n’y ai pas de TW au début du roman. Bon moi personnellement, ce genre de thèmes dans les romans, ça ne me dérange pas du tout, je supporte sans problèmes les sujets difficiles dans les romans. Mais je pense aux personnes plus fragile, qui ne peuvent pas lire des choses trop difficiles qui ne sont pas prévenus et se retrouvent embarqué dans cette histoire si violente. D’ailleurs je trouve que les TW devraient être obligatoire dès qu’il y a un sujet sensible traité.
Cette histoire m’a vraiment touché en plein coeur. Le personnage de Leila m’a vraiment scotchée. Sur plusieurs points je me suis retrouvée en elle et ça a fait écho à mon adolescence. C’était tout de même très perturbant de se retrouver autant dans un personnage. Elle m’a vraiment beaucoup émue et son histoire m’a vraiment fait beaucoup de peine. Elle est devenue maman tôt, elle se retrouve enfermée dans une relation hyper toxique, elle est seule sans personne sur qui s’appuyer.. Elle est enfermé dans un quotidien horrible et tente par tous les moyens de s’échapper. Elle finit par rencontrer Antoine et très vite ils deviennent amants. Antoine est un personnage torturé, vide, qui se bousille la vie à coup de medocs et de drogue. On comprend qu’il s’est passé un drame pour qu’il en arrive là mais on ne sait pas de suite les raisons. Ça m’a fait tellement mal au coeur quand on découvre pourquoi il est devenu ce qu’il est devenu. Je comprend tellement pourquoi il s’auto-détruit, il vit dans la culpabilité constamment. Mais lorsqu’il rencontre Leila, c’est un peu le rayon de soleil qui vient illuminer sa vie. J’ai vraiment adoré voir leurs évolutions. Leurs vies est un vrai bazar, d’ailleurs c’est même encore pire depuis qu’ils sont à deux mais j’aime la façon qu’ils ont de se soutenir quoi qu’il arrive. J’ai adoré également suivre la relation d’Antoine et sa soeur, les voir se reconstruire petit à petit ensemble. C’était vraiment touchant. Et le puis le petit Gabi apporte tellement d’innocence et de joie dans cette histoire.
L’histoire est haletante, on alterne les points de vues. On a parfois celui d’Antoine , parfois celui de Leila. Et j’ai vraiment aimé avoir les différents points de vues, je trouve ça tellement mieux pour avoir accès aux pensées des personnages. Ça nous permet même de mieux comprendre certaines comme ça. Je trouve que les thèmes abordés sont traités avec justesse. C’est difficile à lire mais c’est super bien abordé. Ce que j’ai aimé avec ce roman c’est le réalisme de cette histoire. Même la fin, d’ailleurs je dois bien avouer que je ne m’attendais pas du tout à une fin comme celle ci. Mais au final ça apporte encore plus de réalisme à l’histoire. Et c’est là la grande force de ce roman je trouve.
On découvre une histoire forte, qui nous prend aux tripes et qui dépeint une réalité avec beaucoup de réalisme. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur qui était vraiment addictive. L’histoire est vraiment hyper prenante, on est embarqué dans la vie de deux être brisés par la vie qui ne leur a pas fait de cadeaux. On veut savoir ce qu’ils va leurs arrivé, ce qu’ils vont devenir ou ce qu’il vont encore devoir subir. Antoine et Leila sont deux personnages vraiment touchants, qui m’ont vraiment ému. J’ai eu les larmes aux yeux plus d’une fois pendant ma lecture. C’est vraiment le genre de roman qu’on n’oublie pas, qui laisse sa marque en nous tant elle est marquante. Je ne suis pas prête d’oublier cette histoire que j’ai dévoré en un rien de temps. J’ai été bouleversé par l’histoire de ces deux âmes brisés mais qui finissent par se reconstruire.
Je n'ai pas vraiment de mots pour parler de ce livre. Il n'est même pas vraiment un tout, plutôt la plume d'un auteur et une histoire qui se rencontrent. C'est comme si l'auteur avait donné les mots à cette histoire. Une histoire dure mais pour autant toute à fait réelle, ce qui la rend encore plus frappante. Au trois quart du récit tout se joue et on ne peut plus s'arrêter, comme si cette histoire nous absorbait. Je ne recommanderai pas ce livre aux plus sensibles d'entre vous, mais cette histoire est vraie, forte et puissante si vous êtes prêts à l'accueillir.
Leila et Antoine se rencontrent à Pôle Emploi et entament une relation amoureuse basée sur des mensonges et des omissions. Leurs âges, leurs situations actuelles comme leurs passés troubles sont plus qu'illusoires, au contraire des sentiments qui les unissent. Leila est mariée à son ancien prof de sport, Alex, père de leur enfant, Gabi, presque 3 ans. Alex est un vrai c*nn*ard, violent, médiocre, imbuvable : c'est la réalité que Leila doit affronter au quotidien. Antoine se dit artiste, musicien... alors qu'il est avant tout complètement désœuvré... Ensemble, le couple tente de fuir un passé, des traumatismes et une situation qui ne leur convient plus. En cavale, réfugié.es dans le sud-est, il et elle luttent pour reconstruire leurs vies chaotiques, presque brisées.
Je n'avais pas une excellente expérience avec Olivier Adam après la lecture décevante de "Tout peut s'oublier". L'écriture m'avait semblé peu travaillée, trop "orale". Ici aussi, le style est très oral mais plus recherché, correspondant mieux aux protagonistes, pourtant loin d'être des littéraires ! Je me suis rapidement attachée au personnage de Leila, qui se confie au carnet qu'Antoine lui a offert. L'interprétation de Lola Naymark m'y a aidée : sa voix douce et cassée porte à merveille les mots très bien choisis par Olivier Adam. Antoine aussi s'adresse à nous à la première personne. Plus juvénile, étrangement immature, sa personnalité m'a semblé fuyante une bonne partie du temps, et pour cause... La voix de Julien Frison convient parfaitement au personnage. Le choix de cette lectrice et de ce lecteur est tout à fait pertinent.
Le style d'Olivier Adam s'adapte au personnage qui parle : phrases ciselées, mots percutants... Beaucoup de sincérité se dégagent de son style malgré tous les mensonges qui entourent Leila et surtout Antoine. C'est probablement lié à l'utilisation de la première personne du singulier : il et elle trichent vis-à-vis des autres avant tout... Le rythme est un peu lancinant au démarrage, mais s'accélère progressivement jusqu'au climax et à la fuite "en cavale".
En bref, j'ai passé un bon moment avec Les roches rouges, qui oscille entre roman social et introspection intimiste. En bonus, j'ai passé quelque temps dans les paysages de mon enfance, dans le massif de l’Estérel <3...
Ce petit dernier d’Olivier Adam me tentait, parce que j’avais lu La tête sous l’eau du même auteur et que la lecture de ce roman m’avait percuté. Je remercie les éditions Robert Laffont via Netgalley pour cette lecture.
Les roches rouges nous plonge dans l’histoire de Leïla et Antoine. Alors j’ai l’impression d’avoir eu du mal à rentrer dans l’histoire, comme si je refusais de prendre part à leur aventure. Mon avis est donc particulier. On retrouve la narration de l’auteur qui nous permet d’être plus près des pensées des personnages. L’alternance des points de vue permet de mieux les comprendre même s’ils nous échappent.
Leïla est une jeune femme perdue qui est mariée à un homme violent. Elle a un fils de trois ans qui est toute sa vie. Coupée de sa famille, elle n’a guère d’occupation. Inscrite à Pôle emploi depuis quelque temps, elle va faire la rencontre d’Antoine. Antoine est un jeune homme tout aussi cabossé par la vie que Leïla. Il fume trop, oublie trop. Il a quitté le système scolaire et il cache des secrets.
Les deux personnages vont se fier à leur instinct et tout quitter sur un coup de tête. Il faut dire que le danger guette et menace. Des thèmes forts sont abordés tel que les violences intraconjugales, la manipulation de mineur, le deuil, le viol ou encore l’adultère.
Des secrets et des mensonges sont au coeur du roman. Leïla et Antoine vont se découvrir au fil du temps. Ils vont se rendre compte des mensonges qu’ils ont dit l’un sur l’autre. Cette fuite va leur permettre de se découvrir. On ne sait pas vraiment où ils vont, mais on sent que l’un comme l’autre, ils ont changé l’autre.
Intense, ce roman nous prend aux tripes. Être sous l’emprise d’une personne n’est bon pour personne. Être coupée de tout et sans s’en rendre compte reproduire le schéma familial. Ce roman est encore un tour de force de l’auteur. Parce qu’il aborde des thèmes importants et on se laisse porter par ses mots. C’est étrange, mais quand je sens que l’identification aux personnages serait trop dure. Je lis le roman avec de la distance et c’est ce qui s’est passé avec les roches rouges.
En bref, un roman singulier avec des sujets forts bien abordés.
De loin, l'une des plus belles couvertures publiées ces derniers mois. Cette ambiance. Ces couleurs ! Il ne m'en a pas plus fallu pour avoir envie de le découvrir. Surprise ou déception, je n'ai pas compris que je m'embarquais dans ce genre d'intrigue en commençant ce livre. Loin de là. Je m'attendais à un road trip, ou un thriller avec fuite quelconque, ou une romance d'été poupette. Déconfiture en voyant qu'on aborde ici des problèmes sociaux avec des personnages si crus dans leurs façons de parler et d'être, mais tellement convainquants de réalisme.
La violence familiale et conjugale, quelle soit morale ou physique est à gerber. Bien que j'évite comme la peste ce sujet pour y avoir été déjà trop confrontée, je me le suis pris en pleine face en découvrant ce livre. L'intention est intense et brute, reflet d'une société que l'on met à la marge parce qu'ils ne sont pas "comme tout le monde". Des difficultés scolaires, financières, sociétales. Ça me révolte et me bouffe à l'intérieur : ces stéréotypes, ces injustices... À vomir. Par conséquent, ce qui me dérange dans ce livre, c'est le registre de langue employé pour chacun des personnages, entre le très familier et le vulgaire. Certes, nos personnages n'ont pas fait d'études et vivent dans des cités, cela signifie-t-il pour autant qu'ils faillent les créer grossiers ? Ça aussi ça pue le cliché. En un sens, ça me révolte de voir dénoncé quelque chose de grave en stigmatisant autre chose qui l'est tout autant. Il est évident que militer contre les violences en général, c'est une bonne chose. Ça devrait être évident et normal. Maintenant, si pour le faire, il faut en passer par d'autres sujets sensibles traités de manière problématique, ça ne me plaît pas plus.
Ce roman, une fois passé le premier choc de la langue, se lit très rapidement. Je n'ai certes pas apprécié la plume mais l'intrigue tiens du génie. Mêler ces deux points de vue, pour créer un panorama plus vaste de la situation aux lecteurs, c'est pépite. La chute est extrêmement prévisible, là où la dernière lettre de Leila est terriblement précieuse. Des montagnes russes d'aventures en seulement 220 pages, je dis oui.
Leila aime Antoine, Antoine aime Leila. Mais Leila est mariée à Alex qui ne va certainement pas partager son épouse et mère de leur fils avec quelqu'un d'autre. Quand Alex blesse Antoine gravement, celui-ci et Leila savent qu'ils ni peuvent et ni veulent continuer ainsi, une affaire clandestine, toujours en peur, toujours cachés. Mais, ils savent aussi qu'il leur faut parler franchement comme tous les deux ont menti à l’autre. Antoine n'est pas musicien et il n'a que 18 ans, Leila n'a pas 26 ans, mais 21 et soudain, il se retrouvent en fuite ne sachant où aller. Loin de Paris, ils passent quelques jours de joie sans peur, mais leur petit bonheur ne va pas durer longtemps.
Olivier Adam raconte l'histoire en alternant les perspectives de Leila et d'Antoine. Ainsi, on sait ce qu'ils ressentent et, beaucoup plutôt que les personnages, on connaît leurs secrets et tout ce qu'ils ont caché l'un de l'autre. Avant tout, c'est l'histoire de deux jeunes, majeurs de l'âge, mais enfants à l'intérieur. Tous les deux ont fait des expériences qui les ont fait dérailler de vie, perdre de vue leurs buts et rêves, et aussi perdre un peu la motivation de vie. Ensemble, ils commencent à regagner du courage, mais ni l'un ni l'autre sache comment ça se fait: vivre une vie tout à fait normale, aller au travail, renter le soi, aimer son conjoint, parfois partir en vacances. C’est cette vie simple dont ils rêvent.
J'ai aimé suivre le destin des deux jeunes qui sont tombés dans une situation dans le vouloir et sans pouvoir empêcher le pire. Il est clair du début que leur petite affaire ne va pas se terminer en bonheur, ils ne sont pas ceux qui le bonheur croise par hasard. Ce qui est vraiment dur à supporter c’est qu’il y aurait eu des possibilités de les soutenir dans la vie, de prévenir le chaos dans lequel ils se trouvent, de les aider à atteindre leur buts simples et modestes.
Une histoire qui donne à réfléchir, racontée d’un ton mélancolique qui révèles les faiblesses et les vulnérabilités de jeunes gens entre être enfant et adulte.
Leila vit avec un mari violent. Elle s'étiole peu à peu. Maman d'un petit Gabi de trois ans, il est sa seule raison de vivre. Elle a rencontré Antoine à Pôle Emploi. Il est un peu jeune, semble habiter sur une autre planète mais il lui fait du bien, il est doux et la regarde avec adoration. Elle sait bien que cette relation est dangereuse mais elle ne peut pas y renoncer. Antoine mesure sa chance de partager l'intimité de Leila. Il sait bien qu'elle ignore tout de lui qui ne lui a servi que des mensonges depuis leur rencontre. Pas sur la tendresse qu'il lui porte, non, mais sur tant d'autres choses: son âge, le fait qu'il vive toujours chez ses parents ou bien sur la raison pour laquelle il voudrait disparaître. Le drame qui a marqué sa jeune vie et celle de sa famille. Ce drame auquel il essaye de ne plus penser à coup de médicaments, de joins et d'alcool. Malheureusement, Alex, le mari de Leila découvre le pot aux roses et alors c'est la descente aux enfers. Menaces, coups, il faut fuir mais aussi affronter certaines vérités, faire face au passé et essayer de survivre. Mais est-ce seulement possible?
Une fois de plus, je suis conquise par la plume d'Olivier Adam. Il a ce talent pour nous brosser le portrait d'écorchés vifs qui se croisent et se maintiennent en vie. Ces personnages si désespérément humains, si profondément bons mais pas qui n'ont pas été épargnés par les drames. Rien n'est lisse, les protagonistes ne sont ni bons ni mauvais "ni tout à fait coupables, ni tout à fait innocents". Et oui, parfois le destin s'en mêle et les injustices surviennent: un décès prématuré, la violence, les abus, et les personnages qui doivent faire face et choisir: vivre ou mourir, avancer ou renoncer. Les choses ne sont jamais linéaires, jamais écrites à l'avance. C'est un roman prenant, qui comme pour La tête sous l'eau, se lit en apnée et où on ne sait jamais quand tout va déraper ou s'arranger, parsemé de surprises et de coups du sort. Je me suis régalée avec cette lecture! A découvrir absolument!
Antoine a dix-huit, a laissé tomber ses études et vit chez ses parents, paumé entre alcool, drogue et médicaments. Quel triste passé porte-t-il déjà sur ses épaules ? Il tombe amoureux de Leila, rencontrée à Pôle Emploi, à peine plus âgée, mariée et mère d’un petit garçon de 3 ans. Victime de violences conjugales, elle va se réfugier chez lui, qui l’emmène se réfugier aux roches rouges, une maison familiale dans le sud-est de la France où se trouve déjà sa sœur ainée qui ne souhaite plus le voir. De personnages cabossés par la vie malgré leur jeune âge, la dénonciation de violences conjugales, de l’emprise et d’un schéma familial qui se reproduit, la fuite, la peur, les drames qui s’accumulent (on découvre l’accident terrible vécu par la sœur d’Antoine et dont il est responsable), la tension qui monte dans une course poursuite effrénée pour se sauver du malheur, tout est sombre et douloureux dans ce roman d’Olivier Adam, et pourtant… de cette mélancolie qui vous enveloppe à la lecture du journal de Leila, qu’elle tient dans ce carnet offert par Antoine, du récit du jeune homme naissent aussi une lueur d’espoir dans la résilience, la volonté de s’en sortir ensemble, de soigner ses blessures au contact de l’autre, pour chacun des personnages.
On en ressort un peu KO, et surpris que ce roman soit publié dans une collection ados-jeunes adultes, il s’adresse pourtant à tous et aurait tout autant sa place en littérature générale.
A lire un soir de spleen (et c’est dans ce contexte qu’il m’a fait du bien !) ou si vous ne craignez pas la noirceur de la vie, qu’éclaire le rire du petit Gabi.
Autant j'avais particulièrement accroché à la Tête sous l'eau, autant ici, j'aurais eu besoin d'un petit plus pour vraiment être happée par l'histoire. On suit la romance entre Antoine (qui vient juste de sortir de l'adolescence) et Leila (jeune mère au foyer ayant un enfant Gabi, et maltraité par son mari) qui prennent la fuite tous les 3 pour échapper à ce compagnon violent et se terrer dans une petite ville du Sud, dans la maison secondaire des parents d'Antoine. Cela pourrait être fini. On n'entendrait plus jamais parler d'eux : mais forcément ce serait trop facile. En soi, ce roman est une bonne lecture de vacances à déguster les pieds dans le sable, une glace à la main. L'écriture est à la fois poétique, cruelle par moments et célèbre la force de l'amour face à la vengeance d'un mari violent et jaloux. Les personnages d'Olivier Adam, dans les romans pour ados, ont une certaine fissure que l'on découvre sous des faux sourires. Le fait d'avoir enchâssé des passages du carnet de Leila (une écriture douce, on sent les moments douloureux qu'a pu vivre cette jeune femme) et la voix d'Antoine (plus vulgaire, rageuse) nous donne une profondeur dans le texte très appréciable puisqu'on a deux points de vue, deux histoires personnelles à découvrir, lourdes. Ce n'est pas un livre que je relirais, car la fin ne m'a pas étonné...
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