Un jeune homme du Sud arrive dans une ville du Nord. On le voit dériver dans les rues d’un monde si neuf. Par petites touches singulières, il tente de savoir où il se trouve.
Si L’Énigme du retour (prix Médicis 2009) était le roman du retour à Port-au-Prince de Dany Laferrière, Chronique de la dérive douce relate son arrivée à Montréal, à l’âge de 23 ans. C’est lumineux, poignant, triste et drôle comme la vie. Grégoire Leménager, Le Nouvel Observateur.
…tout est fragment d’illumination dont, quarante ans plus tard, l’homme mûr tire des sculptures étincelantes. Hélèna Villovitch, Elle. Dany Laferrière prouve une fois encore qu’il est l’un de nos grands auteurs contemporains. Marie Chaudey, La Vie
Né à Port-au-Prince en avril 1953, Dany Laferrière a grandi à Petit-Goâve. Il écrit pour le journal Le Petit Samedi soir et fait partie de l’équipe de Radio Haïti. Il quitte son pays natal à la suite de l’assassinat de son collègue et ami, le journaliste Gasner Raymond. Il s’installe au Québec où il occupe plusieurs emplois avant de commencer à écrire.
Son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, paraît en 1985 (VLB). Le succès est immédiat et les réactions nombreuses. Laferrière devient alors l’un des principaux représentants d’une nouvelle génération d’écrivains dans le paysage littéraire québécois.
Dany Laferrière écrit ensuite Éroshima (1987), puis L’Odeur du café (VLB, 1991), qui est récompensé par le prix Carbet des Caraïbes. En 2000, près de vingt-cinq ans après son arrivée au Québec, il signe Le Cri des oiseaux fous (Lanctôt), roman dans lequel il témoigne des raisons qui l’ont poussé à quitter Haïti et qui remporte le prix Carbet des Lycéens. En 2006, le prix du Gouverneur général du Canada est décerné à son album jeunesse Je suis fou de Vava.
Habitant en alternance Montréal, New-York et Miami, l’auteur se considère avant tout comme un citoyen de l’Amérique. C’est dans cet esprit qu’il rédige ce qu’il appellera son Autobiographie américaine, un grand projet regroupant une dizaine de ses titres et qui dresse un portrait de l’Amérique, d’Haïti à Montréal, en passant par les États-Unis.
Dany Laferrière mène, parallèlement à ses activités littéraires, une carrière de journaliste et de chroniqueur, tout en faisant quelques apparitions à la télévision et au cinéma. Il a également scénarisé quelques longs-métrages, le plus souvent des adaptations cinématographiques de ses romans.
Édités en France chez Grasset, les livres de Dany Laferrière ont été traduits dans une douzaine de langues, dont le coréen et le polonais.
Laferrière a publié cinq romans aux Éditions du Boréal. Son plus récent livre, L'Énigme du retour, est en lice pour le prix France Télévision, le prix Wepler et le prix Décembre. En plus, il se trouve déjà en deuxième sélection pour le prix Médicis 2009 ainsi que pour le prix Fémina 2009.
Biographie tirée du site Internet des éditions Boréal.
To leave one's country to go and live in another country in inferior conditions, that is, without a safety net and without recourse of return to one's native land, this seems to me to be the last great human adventure.
I have to explain that people don't eat the same food, they don't dress in the same manner, they don't dance to the same rhythms, they don't have the same smells or the same accents, and they certainly don't dream the same way, but it's up to me to adapt.
I have to explain it all in a language that is not the one my mother speaks. That's what traveling means.
C'est le premier roman de Dany Laferrière que je lisais. Compte tenu du prestige qu'il a, je m'attendais à plus grandiose comme livre. Mais ça demeure une lecture que j'ai appréciée.
Le livre écrit part Dany Laferrière est un livre que j'ai adoré lire. Par contre je n'ai guerre aimé le fait que dans le livre ils n'y est pas de péripéties. Chaque page était une nouvelle histoire et la page d'avant n'avait aucun rapport de celle d'après. Même c'est un recueil de poèmes il pourrait quand même il y avoir une vrai histoire. Ce que j'ai aimé c'est qu'on décrivais les personnages avec beaucoup de détail ce qui aidait le lecteur à avoir une meilleure image des personnages. Et sans dire de spoilers la fin était digne du livre
Ce livre est inclassable par sa forme : récit autobiographique sous la forme d’un long poème en prose, l’économie de mots n’entrave pas la restitution d’une ambiance, au contraire. Dany Laferrière rend les anecdotes qui se succèdent encore plus frappantes, et mêle habilement description et ressenti
Comme d'habitude, Laferrière nous propose une écriture accessible et ludique, mais pas dénuée de profondeur. Écrit sous forme de pseudo-poème en prose, le livre coule (dérive ?) avec une doucement enivrante. Ça se lirait très bien en cachette dans une cabine de toilette.
Vraiment magnifique. À travers des bribes de quotidien et d’impression, j’ai trouvé une perspective nouvelle sur une vie qui m’est complètement inconnue. Je n’avais jamais envie de le déposer, je l’aurais descendu d’un trait si le temps me l’avait permis.
I usually like books with no plots but I was waiting for more character growth or something Though it was relatable it still impersonated cliches which was disappointing
Avril 2024. Il y a des moments où j’ai tiqué mais j’imagine qu’on me dira « c’était l’époque ». Bref. J’aime quand même le format, ça se lit étrangement comme une conversation.
Dans ce livre, Dany Laferrière nous raconte ses difficultés d'adaptation d'un immigrant dans un monde très différent de celui d'où il vient. Il ne connais personne, il n'a pas officiellement de logis et dois se trouver un emploi. En plus, il doit faire face à quelque chose qu'il n'a jamais connu, l'hiver québécois.
Comme à son habitude, Laferrière nous raconte son histoire très candidement, ce qui tend à la rendre encore plus attachante. Voilà ce qui fait que j'aime beaucoup cet auteur qui n'a jamais peur de se dévoiler.
Ce roman est écrit sous forme de prose, M. Laferrière raconte son histoire d’intégration au Québec, malgré que c’est une autre époque, ce roman démontre bien que la réalité et le mode de vie de jeunes immigrants au Québec n’a pas changé autant au 21e siècle. C’est un livre profond, honnête,drôle et surtout autobiographique.
L'auteur a un don de nous partager son histoire d'immigration à travers des anecdotes, tantôt anodines, tantôt surprenantes, avec des hyperboles, frappantes.
Le livre m'a aussi permis d'apprendre sur un tas de petites choses, que ce soit des années 70, de l'Haïti, de suggestions d'auteurs à lire, du racisme qui n'a en fait pas trop changé, de possibilités d'imageries...
un très bon petit livre autobiographique sur le déracinement, la galère, la découverte du racisme mais aussi sur l'amour et les plaisirs minuscules. j'ai passé un excellent moment avec ce livre. dommage qu'il soit si court...
Voici le deuxième roman que j`ai lu de Mr. Lafferrière. Je suis très heureux de l`avoir découvert. Une fois encore, la lecture d`un roman de Mr. Lafferrère fût une expérience enrichissante!!!