Paul Eluard rencontra Helena Dimitrievna Diakonava, qu'il appelait Gala, en décembre 1912, dans un sanatorium suisse où ils soignaient tous deux une atteinte de tuberculose. Ils avaient dix-sept ans. Gala retourna en Russie, revint en 1916. Ils se marièrent en février 1917 et eurent une fille, Cécile, en 1918. Cette correspondance a duré bien au-delà de leur séparation en 1929, jusqu'en 1948, quatre ans avant la mort du poète. Ni le remariage de Gala avec Dalí, ni celui d'Eluard avec Nusch n'affaiblissent la ferveur qui s'exprime dans ces lettres où un grand poète parle d'amour, physique, intellectuel et enfin "mystique", comme le dit lui-même Paul Eluard. Comme dans toute correspondance, on trouvera dans ces lettres le perpétuel souci du quotidien, de la santé, de l'argent qui manque, mais aussi les achats et les ventes d'objets, de tableaux, les conflits qui secouent le groupe surréaliste. On y verra, malgré l'abandon de Gala, quelle importance Eluard attache à l'opinion de Dalí, qu'il appelle "la machine à penser" et dont il sollicite les critiques. On y suivra ses relations avec André Breton jusqu'à leur rupture (qu'accompagne cette phrase étrange : "à d'autres la vie bien établie"), ainsi qu'avec René Crevel, son "malheureux ami", Max Ernst (avec une brutale interruption en 1927), Pablo Picasso, Valentine Hugo, René Char, Man Ray... On y suivra aussi ses démêlés avec Georges Bataille et Albert Skira, les détails de l'"affaire Aragon" et du "procès" de Dalí, la préparation des articles pour les revues (Le Surréalisme a.s.d.l.r. et Minotaure notamment) - et tous les instants qui font respirer une vie, de la " rage incommensurable" lors du bombardement de Guernica jusqu'à cette constatation lorsque la Seconde Guerre approche et qu'il reprend, mobilisé, son nom de Grindel (il se disait le plus vieux lieutenant de France) : "Je deviens un drôle d'homme." On suivra, pas à pas, à chaque minute, la recherche entêtée de "ce qui ne déshonore pas la poésie". Mais surtout ce sont des lettres où un homme parle d'amour à celle qu'il a aimée "de toute éternité" comme "la lumière fatale de [sa] naissance".
Paul Éluard was the pen name of Eugène Émile Paul Grindel. French poet, a founder of Surrealism with Louis Aragon and André Breton among others, one of the important lyrical poets of the 20th century. Éluard rejected later Surrealism and joined the French Communist Party. Many of his works reflect the major events of the century, such as the World Wars, the Resistance against the Nazis, and the political and social ideals of the 20th-century.
Die deutsche Ausgabe dieser Briefsammlung ist ein kleiner Etikettenschwindel. Es sind nicht viele Liebesbriefe dabei und das ist gut so. Der Briefwechsel zwischen Eluard und Gala (seiner ersten Liebe, dann ersten Frau, später in einer Menage a trois mit Max Ernst, später die Frau Dalis) gibt tiefe Einblicke in die Strömungen und Zerwürfnisse innerhalb der Surrealisten, bis Eluard, der nicht ins Exil geht, durch den Ausbruch des zweiten Weltkrieges zur Randfigur wird. 1/3 der Briefe dreht sich immer um Geld, auch das interessant. Diese billige dtv Taschenbuchausgabe ist gut übersetzt und vorzüglich mit Fußnoten und Hintergrundinformationen gespickt.
At first it felt odd to read a one-sided correspondence, but the more I got into the book the closer I felt to Eluard, and to Gala as well. Something about having only his point of view, and that I had to accept it from the beginning, and knowing that Gala had preserved his letters despite his wishes, made me so fond of both of them, and drew me into their world, often filled with upheaval. Most of the letters take place before WWII broke out, but the last few take place years after, and those held particular power, after having been through so much with them through their letters. This intimate collection spurs me to read more of his work, and also gave me insight into my own creative and personal relationships. A lovely book.
Plus! All of the footnotes introduced me to the larger world of the Surrealists, many of his friends who I wasn't familiar with. Almost like a Surrealist index or primer.
Surrealist poet Paul Eluard's twisted erotic romantic letters to his first wife Gala, who is more famous for being Dali's eccentric wife. Well, they were all eccentric, in other words crazy. But this sense of 'mad love' is good for one's soul. A great moment(s) in time that is captured by one of the chief figures in the Surrealist movement.
Tutku mu? Ben görmedim. Günlük hayat, terzi siparişleri, şu tarihte geleceğim,sonra şuraya gideceğimler. Şairin tutkusu böyle ise Dali'nin deliliği tabi tercih edilir .