«Sept fois ils se sont dit oui. Dans des consulats obscurs, des mairies de quartier, des grandes cathédrales ou des chapelles du bout du monde. Tantôt pieds nus, tantôt en grand équipage. Il leur est même arrivé d’oublier les alliances. Sept fois, ils se sont engagés. Et six fois, l’éloignement, la séparation, le divorce… Edgar et Ludmilla... Le mariage sans fin d’un aventurier charmeur, un brin escroc, et d’une exilée un peu "perchée", devenue une sublime cantatrice acclamée sur toutes les scènes d’opéra du monde. Pour eux, c’était en somme : "ni avec toi, ni sans toi". À cause de cette impossibilité, ils ont inventé une autre manière de s’aimer. Pour tenter de percer leur mystère, je les ai suivis partout, de Russie jusqu’en Amérique, du Maroc à l’Afrique du Sud. J’ai consulté les archives et reconstitué les étapes de leur vie pendant un demi-siècle palpitant, de l’après-guerre jusqu’aux années 2000. Surtout, je suis le seul à avoir recueilli leurs confidences, au point de savoir à peu près tout sur eux. Parfois, je me demande même s’ils existeraient sans moi.» Jean-Christophe Rufin.
Jean-Christophe Rufin is a French doctor and novelist. He is the president of Action Against Hunger and one of the founders of Médecins Sans Frontières (Doctors without borders). He was Ambassador of France in Senegal from 2007 to June 2010.
Rufin was born in Bourges, Cher in 1952. An only child, he was raised by his grandparents, because his father had left the family and his mother worked in Paris. His grandfather, a doctor and member of the French Resistance during World War II, had been imprisoned for two years at Buchenwald.
In 1977, after medical school, Rufin went to Tunisia as a volunteer doctor. He led his first humanitarian mission in Eritrea,where he met Azeb, who became his second wife.
A graduate of the Institut d'études politiques de Paris (Political Sciences) in 1986, he became advisor to the Secretary of State for Human Rights and published his first book, Le Piège humanitaire (The Humanitarian Trap), an essay on the political stakes of humanitarian action.
As a doctor, he has led numerous missions in eastern Africa and Latin America. He is former vice-president of Médecins Sans Frontières and former president of the non-governmental organization Action Against Hunger.
Quelle déception ! Je me suis vraiment ennuyée en lisant ce livre que j'ai trouvé long alors qu'il n'a pas beaucoup de pages. Rufin n'a pas réussi à toucher ma sensibilité.
J'ai eu envie de lire ce roman après avoir vu l'auteur, Jean-Christophe Rufin, en parler dans l'émission La grande librairie. Déjà, le titre m'interpelait. Sept mariages pour un même couple, ça fait quand même beaucoup dans une vie. J'avais envie de savoir ce qu'ils avaient bien pu vivre pour se marier sept fois et divorcer six. En plus, je ne connaissais pas du tout l'auteur, j'en avais bien sûr entendu parler, mais je n'avais encore pas lu de roman de lui. Toutes les bonnes raisons étaient réunies pour lire ce roman ci.
C'est une formidable épopée qui commence en 1958 et qui va traverser les années jusqu'actuellement. Tout commence par un voyage organisé entre quatre copains en destination de l'URSS. En 1958, ce pays s'appelle encore ainsi, c'est la grande période de la guerre froide. Paul et Nicole ont envie d'aller voir sur place comment c'est vraiment dans ce pays. Ils vont emmener avec eux Edgar et Soizic. Paul a rencontré Edgar récemment, celui-ci avait aidé son père à dépanner sa voiture. Ils ne sont pas du même millieu social, Paul est fils de notaire, Edgar vit seul avec sa mère, fleuriste sur les marchés. Edgar devra s'occuper des photos, car ils vont publier une sorte de road-trip pour Paris Match. Pendant ce périple, qui, on le saura après, était bien organisé par les autorités russes, ils passent par un petit village d'Ukraine. Là, ils sont obligés de s'arrêter car un attroupement a lieu sur la place au pied d'un arbre. Une jeune fille est perchée dans celui-ci, elle est nue. Elle fait cela pour attirer l'attention. C'est Ludmilla. Ce sera le coup de foudre entre elle et Edgar, qui n'aura de cesse de vouloir la retrouver lorsqu'il sera rentré en France. Il repartira pour l'Ukraine, et ira la sortir de ce village où elle vit seule et travaille dans une ferme. Ils vont se marier dans ce pays et revenir en France. L'arrivée dans ce nouveau pays ne va pas être simple pour Ludmilla, ils louent une petite chambre d'hôtel à Paris, Edgar a brûlé toutes ses économies dans ce voyage. Ils vont vite se faire rattraper par la vie, et le premier divorce arrive vite. Chacun va partir dans son coin, et pourtant, ils ne seront jamais autant attachés l'un à l'autre que séparés. Edgar a des idées de grandeur, va vivre d'escroquerie en escroquerie, se fera un nom parmi la société parisienne, gagnera beaucoup d'argent. Ludmilla se trouvera un amour prononcé pour le chant, elle n'est pas particulièrement douée, mais elle dégage une telle personnalité qu'elle se fera remarquer. Les débuts seront durs, elle aura des difficultés à percer, mais grâce à un grand mécène qui saura voir en elle le talent, elle deviendra une grande chanteuse d'opéra. Et dans tout cela, Ludmilla retrouvera Edgar, Edgar retrouvera Ludmilla. Il y aura entre eux des mariages d'amour, mais aussi des mariages arrangés pour redorer le blason de l'un ou de l'autre. Les causes de divorce seront multiples, la lassitude, la routine, la trahison, la tromperie et aussi les arrangements de vie ou encore la possibilité de refaire un mariage avec les gens qu'ils aiment. Car divorcer maintenant devient tellement chose aisée qu'ils en abuseront autant que les occasions de mariage. Une grande et belle histoire d'amour qui les ménera jusqu'à leur vieillesse et leur fin.
Jean-Christophe Rufin s'est mis dans la peau d'un narrateur pour raconter la vie de ce couple. Il les a créés célèbres, dans Ludmilla on retrouvera des similitudes avec la Callas, pour Edgar, sa personnalité se mélangera souvent à celle de Bernard Tapie, surtout pour tout ce qui touche au monde des affaires. Mais les ressemblances s'arrêtent là. L'auteur a ainsi voulu retracer la vie de ces deux personnages au travers leur vie publique mais aussi leur vie personnelle. Il aurait pu énumérer les mariages et divorces avec des dates, il a voulu expliquer les raisons de ces faits, qui sont hors du commun. Replacer dans leur contexte ces unions selon l'époque mais aussi selon les sentiments du couple. Il les a d'ailleurs très bien fait évoluer, avec le début de la Vème république, De Gaulle, mais aussi mai 68, le départ de De Gaulle, les années Giscard d'Estaing, l'arrivée de Mitterrand, tous les changements sociétaux sont présents et marquent l'évolution du couple.
Lors de l'interview de Jean-Christophe Rufin, il explique qu'il a eu l'idée de ce roman en voyant une photo en noir et blanc dans un ancien livre de sa mère, Russie portes ouvertes, de Jean-Pierre Pedrazini accompagnée d'un texte de Dominique Lapierre. Sur ce cliché, on voit ces deux journalistes dans une vieille voiture, ils avaient pu traverser pour la première fois l'URSS. L'auteur s'était souvent imaginé passager de cette voiture. C'est ainsi qu'est venu l'idée de départ du roman. Son histoire personnelle a plus ou moins créé les personnages de Ludmilla et d'Edgar, puisque l'auteur s'est lui-même marié et séparé trois fois de sa femme. Il a voulu ainsi raconter l'histoire d'un couple faisant yoyo dans leur situation et pourtant tellement attachés l'un à l'autre puisqu'ils ne se perdront jamais bien longtemps de vue. Ce couple lui a permis aussi de parler de lui-même, de ses propres passions, de parler de l'autre, sa moitié, il est compliqué de parler de sa propre histoire sans rentrer dans sa propre intimité. Le faire à travers des personnages de fiction peut être libérateur tout en conservant une certaine pudeur. Ludmilla et Edgar sont des personnages attachants, solaires, avec de fortes personnalités, qu'on ne peut qu'aimer. Ils dégagent tellement de charisme, tellement de beauté qu'on ne peut que les admirer, s'arrêter de vivre pour les regarder passer. L'auteur utilise un narrateur, qui raconte en fait les confidences qu'il a reçus du couple pour retracer leur vie, il utilise donc de temps en temps le « je », cet effet de narration a fait que je me suis sentie très proche des personnages, je les ai regardés évoluer de leur jeunesse à leur vieillesse. Ça me les a rendus aussi très vivants, très réels, j'ai maintenant l'impression qu'il existe quelque part un Edgar ou une Ludmilla et une histoire similaire à la leur. Et la fin m'a tellement émue, je me demandais où l'auteur allait bien pouvoir me mener et comment cela pouvait bien se terminer, les derniers mariages d'Edgar et Ludmilla sont très émouvants et poignants, et surement les plus beaux.
J'ai encore une fois été trop bavarde, mais il y en a tellement à dire sur ce roman. Je l'ai adoré, il restera marqué en moi, j'ai tout aimé et il m'est très difficile de trouver quelque chose de négatif dans ce livre. Et en plus, la plume et le style de l'auteur sont incroyables, Jean-Christophe Rufin fait tout de même partie de l'Académie Française, et pour autant, son écriture reste très accessible. Je vais continuer à découvrir l'oeuvre de cet auteur. Il dit de ce roman que c'est sa première histoire d'amour, j'ai hâte de le lire dans d'autres écrits. Il y en a d'ailleurs un qui est sur ma wishlist depuis un petit moment, c'est Le collier rouge, qui se passe juste après la première guerre mondiale, et parlant de loyauté et de fidélité. J'ai hâte de le lire maintenant ! Pour l'instant, je vous recommande sincèrement ce roman ci, si vous voulez vivre une belle épopée, une belle histoire d'amour pas ordinaire, revivre l'histoire de ces soixante dernières années. Moi, je me suis régalée, je l'ai lu en un peu moins de deux jours, j'avais beaucoup de mal à le lâcher, j'avais envie de savoir ce qui allait bien pouvoir se passer dans la vie des personnages, une lecture très addictive et prenante que je n'oublierai pas de sitôt et que je prendrai plaisir à lire à nouveau. J'ai emprunté ce livre à ma médiathèque, je pense que je me le procurerai, pour pouvoir y avoir accès plus facilement et comme je veux, et aussi pour l'avoir parmi mes romans chouchous, le prêter et le faire aimer à d'autres.
D'habitude, je privilégie les récits marqués par une profondeur émotionnelle dans la construction des personnages, alors que ce livre prend de la distance par rapport à son objet. Vu qu'au sein de l'univers du livre, les personnages principaux font l'objet d'une biographie écrite par le narrateur, cette distance est adaptée, voire même nécessaire. Pourtant, cette représentation m'a également semblé relever d'un choix artistique de la part de l'auteur, un choix qui privilégie l'image et la langue du récit aux dépens de l'exploration psychologique. L’expression “style over substance” (le style plutôt que le fond) m’est souvent venue à l’esprit, mais peut-être que je ne suis tout simplement pas habituée à un type d’écriture qui a des priorités clairement différentes des miennes. (Est-ce révélateur d’une sensibilité typiquement française ? Je ne me risquerais pas à une telle généralisation, mais cela m’a semblé si distinctement étranger que je vais certainement y prêter attention en lisant davantage de littérature française.)
Les personnages centraux sont présentés comme des objets d'une ancienne tragédie, tourmentés par des forces qui les dépassent et auxquelles ils ne peuvent pas résister – une représentation, à mon avis, un peu trompeuse. La langue utilisée par l'auteur, bien que délicieuse, était un peu intrusive à ce niveau, imposant une perception des personnages plus clémente et bienveillante que celle dévoilée par les faits. Par exemple, au début du roman, le personnage d'Edgar accumule une fortune en participant à une activité illégale, et lorsqu'il est découvert, dans le cadre de sa chute qui en découle, le livre parle d’ “un rire de majesté devant les petites flèches que leur envoyait l'existence” – une présentation, à mon avis, assez partiale et éloignée de la réalité, qui peint Edgar comme un héros tragique, comme la victime de forces extérieures supérieures et donc noble et digne de pitié, et non comme l'auteur de sa propre destruction. Cette représentation biaisée est, j’imagine, encore renforcée par la tolérance que nous réservons généralement aux personnes célèbres, que nous voyons comme éloignées de la vie quotidienne et des “gens normaux”, que nous percevons de manière plus romantique et que nous jugeons moins sévèrement.
On témoigne de l’essor fulgurant et de la chute ignoble des protagonistes comme si ce changement de statut était par défaut ce qui les rend dignes d'admiration, peu importe les raisons qui ont conduit à ce changement. De même, ressentir des émotions bouleversantes semble être exalté, un état de vie extrême étant sublimé, rendant tout le reste conventionnel et sans importance. Cette glorification des extrêmes m’a paru un peu superficielle et voyeuriste, n'étant pas accompagnée d’une exploration psychologique nuancée.
D’autres critiques incluent le fait que l’histoire sert de prétexte à des “name-droppings” (ex. Yves Saint Laurent) et à l’évocation de divers moments historiques (ex. mai 1968) sans jamais les approfondir, ainsi que la présentation de Ludmilla comme “la belle et sauvage de l’Est” ayant besoin d’être sauvée, trahissant ainsi une vision du monde centrée sur l’Occident.
Quoi qu’il en soit, cette histoire est un conte, comme le dit l’auteur à la fin du livre. Peut-être que je n’aurais pas dû être aussi pointilleuse. Globalement, j’ai beaucoup apprécié la lecture, la langue était splendide, et j’ai même été émue aux larmes par la fin.
Edgar et Ludmilla nous racontent la deuxième moitié du XXeme siècle, celle où tout est possible pour qui ose et travaille, celle où le couple, la famille prennent petit à petit une façon différente d'exister. Edgar et Ludmilla sont deux entités fortes, qui s'aiment, s'opposent, se construisent, s'unissent, se séparent et leur histoire nous emporte de succès en échecs, passant de la simplicité à l'ostentation, de la gloire à l'oubli sans jamais éteindre le feu qui les anime.
Belle petite surprise que ce roman. Edgar et Ludmila se rencontrent en Ukraine de façon totalement improbable. Et c'est le coup de foudre. Pour la faire sortir du pays, il l'épouse. Cette narration à la première personne, incarnée par le futur gendre du couple, donne un caractère très personnel à cette jolie histoire. En compagnie de ces deux personnages atypiques, on parcourt la deuxième moitié du XXè sicèle, au gré de leurs mariages et de leurs divorces.
L'écriture de Jean-Christophe Rufin est ciselée, le mot juste est toujours employé, et j'ai souvent eu envie de noter quelques phrases qui ressemblent à des aphorismes. C'est un coup de coeur pour moi.
Cette histoire d’amour et de réussite n’a pas sû me toucher comme celle de l’Abyssin. Bien entendu, le livre se lit agréablement mais je reste sur un sentiment de déception.
"Les sept mariages d'Edgar et Ludmilla" de Jean-Christophe Rufin (374p) Ed. Gallimard
Bonjour les fous le lectures ...
C'est toujours avec plaisir que l'on se plonge dans un livre de Rufin. Celui-ci a le don de nous enchanter grâce à ses merveilleux talents de conteurs.
Cette fois il nous embarque dans une folle histoire d'amour, celle d'Edgar et Ludmilla. L'histoire est longue, elle recouvre plus de 50 années. Elle est remplie de bonheur, de tristesse, de joie et déceptions, d'heures de faste comme d'heures sombres, de succès et de trahison. Une histoire de mariageS, de divorceS.
Une histoire de démesure...
Bref, une histoire comme tant d'autres et pourtant unique.
Edgar et Ludmilla se sont rencontré très jeunes en Ukraine où Edgar faisait un reportage photo. Coup de foudre immédiat pour celui-ci qui n'a de cesse, une fois revenu en France , de retourner chercher sa belle. Les débuts seront difficile , mais très vite , Edgar va exceller dans le monde des affaires et Ludmilla va essayer de tirer profit de sa voix. Leur vie, comme les montagnes russes, est loin d'être monotone et à chaque changement de cap, on assiste à un mariage puis .. à une séparation. Deux être fous, amoureux l'un de l'autre, mais ne pouvant ni vivre ensemble .. ni séparés.
Et si malgré cela ils étaient resté en phase ?
Pari réussi pour J.C Rufin qui parvient à nous maintenir en haleine le long de ces 370 pages parsemées d'embûches et de tendresse.
L'auteur ayant une carrière a multiples facettes et plusieurs mariages à son actif ( dont certains avec la même épouse ) s'est peut-être largement inspiré de ses propres expériences.
Belle réflexion su la vie de couple Monsieur Rufin !!!
Roman écrit avec soin, le récit se déroule au fil des mariages. Cependant, comme souvent en littérature française contemporaine, je ne suis pas transportée. Les personnages ne vivent pas, sont stéréotypés selon le modèle parisien. Ludmila, pourtant, avait tout pour être extra ordinaire. D'ailleurs, le périple du début était prometteur. Ce que je reproche à ce type de roman, c'est l'auto-centrisme franco-parisien qui en limite naturellement l'ampleur, limite qui ne me semble pas exister chez les anglo-saxons chez lesquels l'histoire prime. Cependant heureuse de la découverte de l'auteur, et je reste curieuse d'un autre écrit.
C'est un roman très touchant avec des personnages pleins de défauts et de qualités. Et comme ses personnage, le roman est plein de ses propres défauts et qualités. D'un côté, c'est un roman douçâtre qui est assez long (ça fait presque 400 pages). D'un autre, c'est un romain très bien écrit qui ne prétend pas porter un regard objectif sur l'histoire d'Edgar et Ludmilla.
Qui plus est, Rufin a pu articuler des sentiments et ressentis d'une manière très clair et précise, ce qui fait toujours plaisir. Le paragraphe suivant (p. 18, donc a priori je spoil rien :) ) du livre m'a beaucoup marqué : "Ils avaient vite compris que [...] cette tyrannie ne s'exerçait que sur la politique. Les opinions étaient surveillées et sanctionnées. Mais la vie quotidienne restait plus anarchique et somme toute plus libre qu'en Occident." C'est un ressenti que j'ai depuis longtemps, mais que je n'ai pu jamais articuler. Je dirais que c'est vrai non seulement pour les années 50 dans le contexte Europe de l'Ouest / Bloc de l'Est & URSS, mais même aujourd'hui pour n'importe quel régime de dictature ou quasi-dictature.
Bref, c'est un livre qui fait plaisir à lire malgré ses défauts.
The coup de foudre for life, they can't live without each other but as well they can't live together.
Anyone tell me why should you marry and divorce the person for six times when you love each other? And what the reasons for these divorces and comes back. 0i
Not bad story but not best of Rufin's books and didn't impress me.
Γραμμένο από τον Γάλλο γιατρό και συγγραφέα Jean-Christophe Rufin το μυθιστόρημα αυτό είναι μία γοητευτική σαγηνευτική και αριστοτεχνικά αφηγημένη ιστορία αγάπης, μια ισόβια ερωτική σχέση που καλύπτει σχεδόν ολόκληρη τη ζωή των δύο πρωταγωνιστών, του Έντγκαρ και της Λουντμίλα, μία ζωή θυελλώδης και γεμάτη από περιπέτειες κάθε μορφής . Από τη Ρωσία στη Γαλλία μέχρι τη Νότια Αφρική, αυτό το βιβλίο είναι η ταραχώδης και συναρπαστική ιστορία ενός ασυνήθιστου ζευγαριού που διασχίζει 50 χρόνια έρωτα και που επιβιώνει μέσα από εφτά γάμους και έξι χωρισμούς. Ο Jean-Christophe Rufin μας προσκαλεί να μπούμε στη ζωή Λουντμίλα και του Έντγκαρ, και να ζήσουμε μαζί του την απίθανη ιστορία τους, που μοιάζει με βιογραφία και που μας αφηγείτε ο ίδιος τόσο παραστατικά και αληθινά που σε κάνει να αναρωτιέσαι αν ο Έντγκαρ και η Λουντμίλα δεν είναι ευφάνταστα αλλά υπαρκτά πρόσωπα . Το σίγουρο είναι ότι είναι ένα εμπνευσμένο μυθιστόρημα, συμπεριλαμβανομένης και της ζωής του συγγραφέα μιας και ο ίδιος δηλώνει ότι παντρεύτηκε τρείς φορές την ίδια γυναίκα. Μία αξιόλογη ανάγνωση που σε κρατά δέσμιο στις σελίδες της παρέα με δύο εκρηκτικούς χαρακτήρες που πολύ απλά διάλεξαν τον δικό τους τρόπο να αγαπούν ο ένας τον άλλο, και που κάθε στάδιο της ζωής τους ήταν και μια νέα δοκιμασία για τον έρωτά τους Το μυθιστόρημα, Οι Επτά Γάμοι του Εντγκάρ και της Λιουντμίλα είναι ένα πολύ όμορφο αναγνωστικό ταξίδι, και ταυτόχρονα ένας γόνιμος προβληματισμός για την αγάπη, την δέσμευση, και τον γάμο που σε αφήνει πίσω με πολλαπλά συναισθήματα και μία ιστορία που σου μένει στο μυαλό για πολύ καιρό αφού έχεις κλείσει και την τελευταία του σελίδα !
Superb portrait of a relationship - and terrifically human and credible. I came across it after hearing Rufin on La Librairie Francophone.
The starting event of the story - a real event in 50s USSR- is so very novel and imaginative as a foundation. The narrator as son-in-law is a great device to - plausibly dry and fragmented at times and giving it a totality that makes it feel like you've peered into a family's domestics and seen got their measure.
From there it runs like a dream -parallels, obviously, with Bernard Tapie and assorted Soviet-bloc cultural escapers, but also a reflection on changing culture, commerce and the Trente Gloriouses.
And then I recall that my uncle married a Hungarian to get her out (which the older I get the more noble I think it was). Thank christ that's all over.
Jean-Christophe Rufin (born 28 June 1952) is a French doctor, diplomat, historian, globetrotter and novelist. He is the president of Action Against Hunger, one of the earliest members of Médecins Sans Frontières, a member of the Académie française, and a former Ambassador of France in Senegal.
He has written numerous bestsellers, including The Abyssinian, for which he won the Goncourt Prize for a debut novel in 1997. He also won the Goncourt Prize in 2001 for Brazil Red.
Je suis partagée concernant ce roman. J’ai en effet eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, la narration manquait à mon goût de charme. Le récit manquait un peu d’intérêt et les personnages ne m’appelaient pas pus que cela. J’avais l’impression d’une succession d’images plus que d’un fil conducteur. Mais je me suis accrochée et suis heureuse de l’avoir fait. Car à un certain point, ça y était, j’étais dedans et j’y croyais. Les personnages et leurs sentiments étaient enfin vrais. L’histoire des mariages a finalement assez peu d’intérêt, mais lorsque les personnages prennent enfin un peu de texture, là il se passe quelque chose. Donc 3 étoiles, une moyenne pour un début un peu fade et une fin bien plus satisfaisante.
« les grandes choses sont dures et froides. Mais les petites sont douces. Il y’a toujours une consolation dans les objets minuscules » il y’a deux, trois ans j’avais entamé mon premier livre de Rufin, les flammes de Pierre que j’avais délaissé au milieu parce que j’avais trouvé l’histoire redondante et le coup de foudre trop rapide à mon goût suite aux recommandations de mon papa j’ai voulu tester un autre roman par l’auteur (jamais dire jamais) car j’ai été séduite ✨ outre l’écriture qui j’ai trouvé magnifique, j’ai adoré suivre cette relation palpitante de ce couple hors norme les personnages sont beaux, attendrissants et valent le détour :) la fin était magnifique jusqu’à renifler et lâcher des larmes - ma sensibilité à pris chère ahah
Je viens de finir ce livre qui parle d'une histoire d'amour tourmentée d'un couple. J'ai commencé alors que mon amour dans la vraie vie venait de me quitter. Cela a donné une raisonance importante et j'ai vraiment aimé lire ce livre. Dans la postface, Rufin explique d'ailleurs qu'il s'est aussi inspiré de sa propre vie, autrement dit, il s'est séparé puis s'est remis avec la même femme sans jamais renoncer. Certes on peut penser que les destins de la cantatrice capricieuse et celui d'un homme d'affaires à la Bernard Tapie sont un peu too much. Mais le début et la fin de l'histoire sont très beaux et émouvants.
Je donne 3,5 étoiles à ce roman très bien écrit, c’est normal car nous avons affaire au grand Jean Christophe Ruffin que j’ai aimé dans plusieurs de ses romans. Ludmilla et Edgar constituent un couple qui traverse la vie avec de hauts et des bas comme tous les couples sauf que celui là est lié par un amour infini qui pardonne les infidélités, les erreurs, les absences... et qui dés que le divorce est oublié rallume la flamme qui réunit de nouveau nos héros pour repartir encore plus fort.
On se retrouve transportés dans la vie d'Edgar et de Ludmilla, aussi complexes qu'attachants. L'écriture de Jean-Christophe Rufin, avec le point de vue fictif d'un gendre biographe, permet de plonger entièrement dans l'histoire et de trépigner d'impatience à chaque fois de savoir les circonstances du mariage suivant.
Ja escrevi antes sobre JC Rufin. Um dos meus autores franceses preferidos. É academico, médico e diplomata. Como sempre, escreve com poesia, irreverencia e realista/pragmatico. Este livro é em parte autobiografico, pois ele mesmo casou com 2 mulheres e com a segunda 3 vezes! facil de ler! Alem de tudo é um passeio pela segunda metade do sec XX. Adorei.
Très belle et riche lecture. Une histoire d’amour (à la frontière avec le conte) hors du commun qui m’a pourtant semblé profondément humaine… Les personnages sont si émouvants (on les aime et on les déteste aussi parfois) et j’ai presque envie de parler de « mise en scène » tant l’écriture est imagée. À quand le film ??
3,5 J'ai beaucoup aimé le début, ça devient trop répétitif au 5 et 6 ème mariage. L'histoire est facilitée par de grosses coïncidences : la carrière de Ludmilla réussit grâce à un accident improbable et le parcours des héros est vraiment facilité a coup de sursauts scénaristique TRÈS opportun mais bon...au moins ça crée des moments de fous rires face à l'incohérence de ces évènements
Une, plusieurs histoires d'amour pas banales, les memes protagonistes, à différentes étapes de leur vie, de couple et en dehors...On reste cependant sur sa faim avec ce catalogue de petites histoires qui viennent se rajouter bout à bout sans trop de liant entre elles...