Du slogan publicitaire « Mini Mir, mini prix, mais il fait le maximum ! » à la boutade de Raymond Devos « Rien, ce n'est pas rien ! », le minimalisme nous entoure et est devenu un concept d'avant-garde populaire qui consiste à penser qu'aller à l'essentiel, c'est paradoxalement offrir plus d'intensité et de plaisir à celui qui regarde ou écoute. Du haïku japonais aux "Vexations" d'Érik Satie, des albums d'Hergé aux collages de Matisse, le minimalisme est la porte d'entrée idéale pour aider à mieux comprendre l'art d'aujourd'hui !
Je ne sais si ce livre est très mauvais ou très bon car il est à l'image de l'objectif du minimalisme : ne rien signifier. Comme je trouve cette idée ridicule (créer quelque chose qui ne signifie rien) et que le livre n'est qu'un empilement d'exemples, j'ai mis 1 étoile.
Exemple (un des moins abscons du livre) : Vertus de l'effacement : en 1953, le jeune peintre américain Robert Rauschenberg gomme un dessin de son aîné Willem de Kooning, jusqu'à ce qu'il ne reste quasiment plus rien sur la feuille. "Moins, c'est plus, donc effacer, c'est ajouter ! Mais ajouter quoi? Une réflexion sur l'acte de créer. Et aussi la possibilité pour qui regarde de réinventer le dessin effacé. Et puis les empreintes, les traces, les vestiges sont plus porteurs de sens que les objets finis."
Edit post-publication : je ris encore plus sous cape en voyant les critiques dithyrambiques du livre sur Babelio.
Ces petites bd m'intriguaient depuis un bout. Lorsque j'ai vu celle-ci, je me suis empressée de la sélectionner sans lire la 4e de couverture. On parle ici de simplicité dans l'art plutôt que de minimalisme à proprement dit. Cela est donc moins venu me rejoindre 2,5⭐