Acte VI. Messieurs de Maupertuis et Villalobos, en fort galante et plaisante compagnie, voguent hardiment vers la Lune à bord d'un astronef de fortune. Que découvriront-ils sur cette planète inconnue ? Des géants, des cités qui se meuvent, comme dans le roman de Monsieur de Bergerac, Des trésors à coup sûr, puisque là-haut, l'or pousse sur les arbres ! Mais cet or suscite bien des convoitises : dans le sillage de nos gentilshommes, un inquiétant vaisseau cingle à son tour vers l'astre lunaire...
Alain Ayroles is the author of De Cape et de Crocs (published in German as Mit Mantel und Degen, in Italian as La Piuma e l'Artiglio and in Dutch as Sabels en Galjoenen) and Garulfo (published in German as Vom Teich ins Schloss), as well as other comics.
Plusieurs éléments méritent ce jugement: - La richesse du cadre. La Lune d'Ayroles est formidable et, il ne s'en cache pas, directement inspiré de Cyrano de Bergerac. Là encore, on nage en plein imaginaire du XVIIe siècle et c'est un pur bonheur. - Les références sont évidemment littéraires mais aussi graphiques: l'un des géants du carnaval lunaire qui effraie tant nos héros n'est autre que le Léviathan de Hobbes, l'incarnation de l'Etat absolutiste, celui que les Sélénites ont chassé et que le prince Jean veut rétablir. - L'intrigue: Ayroles s'amuse à replacer les éléments d'une intrigue à plusieurs détentes, avec Mendoza, évidemment, mais aussi le prince Jean et sa soeur, tout en nous amenant habilement le passé de la Lune via quelques scènes d'exposition très bien faites.
Un ensemble excellent. Et puis on voit très bien où la nouvelle quête des deux gentilshommes va mener...
Encore un excellent épisode qui perd en rythme ce qu'il gagne en humour, en poésie et en étrangeté. Les dialogues sont toujours aussi beaux et les idées toujours excellentes (le premier pas sur la lune). Encore une fois les références sont nombreuses aussi bien via l'image (Le Léviathan) que le texte et on se permet même une auto-référence au premier tome ("mais qu'allait il faire dans cette galère"). J'aime beaucoup les multiples contrastes créés par l'association de dessins léchés et des choix de gags visuels complètement barrés ("une andouille géante"). Si regret il y a, ce serait uniquement sur le développement de l'histoire qui évolue trop peu.
ça commence sérieusement à s' essouffler... ça reste de bonne tenue, mais bon, c' est plus comme avant. On perd en rythme ce qu' on gagne en étrangeté.
Met het vorige album werd duidelijk dat er geen enkele grens is aan de zottigheden die worden voorgeschoteld. De makers doen verder op dit elan. Soms wordt het me wat teveel tegelijk maar over het algemeen blijft de bewondering voor de creativiteit en de humor van Ayroles en Masbou. Het is wel een stripreeks die uitnodigt tot herlezing want er gebeurt soms zoveel binnen de kadertjes dat je zeker bepaalde (grappige) details mist.
Nouveaux horizons, nouvelles terres, nouveaux habitants et une autre culture. Tout y est pour un bon dépaysement!
Don Villalobos, M. de Maupertuis et leurs compagnons découvrent pourquoi des Sélénites vivaient sur Terre et se retrouvent impliqués dans les problèmes politiques du satellite.
Morceau(x) de NON-bravoure : Et pourtant, les canards, ça vole. (voir ci-dessous la citation)
Citation choisie : "Voilà qui change du train poussif de notre précédent équipage", Armand de Maupertuis.
Meilleur personnage : Eusèbe, pour la parlote intempestive. Mention spéciale : les cornemuses, parce que si on fait des trous dedans, bah, elles marchent plus, huhu.
On laisse tomber : l'élévation asympathique du Tétrodon Ascensionnel, on verra ça la prochaine fois.
Un autre tome de qualité qui nous fait découvrir un monde lunaire extraordinaires. C'est bourré de références, les noms des personnages sont significatifs et il y a un côté "grand n'importe quoi qui s'en va définitivement quelque part" qui me plaît beaucoup. Le graphisme me plaît toujours autant.
Je n'ai pas été déçue. Incroyablement surprise par la belle langue, les beaux dessins, la belle histoire assez féérique. On a envie de rêver, et on se laisse bien volontiers entraîner dans l'aventure.
Toujours aussi inventif et drôle... le caillou et le lapin ! Enfin Eusèbe déballe le pot aux roses qui occupera une place de première ordre dans les deux derniers albums !