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Le Travail du furet à l'intérieur du poulailler

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Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes du XXIe siècle. La santé de la population ne cesse de s'améliorer ; toutes les statistiques le prouvent. Le problème, c'est de maintenir les grands équilibres. Pour y parvenir, il faut supprimer 400 000 citoyens par an dans l'Hexagone. Choisis avec art et méthode par le Grand Ordi, qui chaque matin procède à un tirage au sort morbide. Le travail des Furets consiste à liquider, pas forcément en douceur, tous ceux dont la vie doit prendre fin au bénéfice de la communauté. Un boulot comme un autre, en somme. Avec des avantages
Jusqu'au jour où un certain Furet, grand amateur de films noirs du XXe siècle, découvre sur sa liste le nom de Jos. L'amour de sa vie
Jean-Pierre Andrevon, au sommet de son talent, livre ici à la fois une description réaliste d'un avenir effrayant et un pastiche, éblouissant de verve et de rebondissements, d'un roman noir propulsé dans le futur

253 pages, Mass Market Paperback

First published January 1, 1983

64 people want to read

About the author

Jean-Pierre Andrevon

196 books12 followers
Jean-Pierre Andrevon is a French writer of science-fiction and fantastique. He has used the pseudonym Alphonse Brutsche for novels published under the Fleuve Noir label. In addition to his regular authorship, he has written scenarios for several prominent comics artists, among others Georges Pichard and Caza, resulting in a body of comic book work. He has also edited a number of anthologies of French science fiction.

Awards :
Grand Prix de l'Imaginaire for La fée et le géomètre in 1982 and Sukran in 1990
Prix Julia Verlanger for Le Monde enfin in 2006
Prix Masterton for Le village qui dort in 2002.

see http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pie...

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Community Reviews

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18 (20%)
4 stars
31 (35%)
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23 (26%)
2 stars
11 (12%)
1 star
4 (4%)
Displaying 1 - 10 of 10 reviews
Profile Image for Benjamin FELDER.
5 reviews
September 1, 2024
Le Travail du furet à l'intérieur du poulailler est une dystopie dans laquelle le gouvernement français est parvenu à réduire drastiquement la mortalité due à la maladie, au crime et à la pauvreté au nom de la sécurité de la population. En contrepartie, des fonctionnaires un peu particuliers ont pour mission d'éliminer chaque année 400 000 individus sélectionnés (à priori) au hasard, dans un souci démocratique d'égalité des chances... Et ce afin de réguler la population et d'éviter les catastrophes liées à la surpopulation.

Le roman est cynique : le narrateur est un furet, à la fois odieux et drôle, qui redouble d'inventivité pour dégommer ses cibles. Il en résulte un défouloir gore, un peu inquiétant mais vu à travers la perspective d'un tueur professionnel qui fait son travail avec un très grand détachement et un vocabulaire fleuri, argot qui aurait pu être lourd mais qui reste bien dosé. Côté histoire, il y a plusieurs péripéties assez prévisibles et des thèmes vraiment clichés (un grand complot mené par un Etat corrompu, l'exploration des bas-fonds de la ville par un célibataire endurci qui doit y mener une "enquête",...), mais en même temps le livre a 40 ans et a probablement contribué à faire de ces éléments des clichés. Un roman à lire selon moi plus pour son côté divertissant que pour ses réflexions politiques et sociales, mais celles-ci donnent quand même du grain à moudre.
Profile Image for Lydie Blaizot.
Author 51 books8 followers
June 25, 2018
Premier roman que je lis de Jean-Pierre Andrevon, et très grosse déception. Écrit à partir d'une nouvelle, j'ai gardé l'impression d'un texte rallongé pour coller à ce nouveau format, sans véritables ajouts : l'univers reste effleuré, les 150 premières pages ne sont qu'une succession de meurtres qui finissent par lasser car le lecteur ne parvient pas à comprendre où l'auteur veut en venir... Bref, la fin prévisible n'a rien arrangé.

http://lauryn-books.blogspot.com/2018...
Profile Image for Elisala.
998 reviews9 followers
December 29, 2021
Une bonne surprise, pour ce livre au look très années 80, au titre à rallonge très années 80 (raccourci par la suite en "le travail du furet", si c'est pas reconnaître la rallonge-itude du titre, ça :D).
C'est un peu trop travaillé dans le cradoc à mon goût, mais ça s'améliore avec le temps pour au final vraiment bien se lire.
Et pour un livre d'anticipation dystopique, écrit dans les années 80 (donc), les embûches technologiques sont habilement évitées (pas sûre que ça soit fait exprès, c'est peut-être juste l'auteur qui a beaucoup de chance).
Profile Image for Kit.
45 reviews
November 3, 2024
Plutôt 1,5 étoiles.

Le travail du furet, qui compose la moitié du livre (suivi de nouvelles) a un style lourd. On a l'impression que l'auteur tente de forcer un maximum d'argot pour ajouter crasse et cynisme au personnage, mais ça ne prend pas.

La fin du récit se voit à 3 km, comme pour les nouvelles suivantes.

Celles-ci rattrapent en partie l'ouvrage, notamment celle du Soldat et, ma favorite, celle de l'école.

Je n'ai pas fini la dernière, qui semble être une simple succession de descriptions cradingues de scènes de mort violentes.
Profile Image for Salluste.
198 reviews1 follower
October 2, 2021
Le pseudo-argot est assez pénible et ne relève pas un roman assez prévisible
9 reviews
April 29, 2020
J'avais lu le Travail du Furet pour la première fois au collège, et j'avais adoré ! Des années plus tard j'ai décidé de le relire, tellement j'en avais eu un bon souvenir, et là déception. C'était un de mes premiers romans du genre fantastique à sortir de l'epic fantasy.

L'histoire se passe dans une version futuriste/ dystopique de la France où le gouvernement, confronté à la baisse des ressources, aux désastres environnementaux et à la hausse de la population, régule la population en soi disant (et tout est dans le 'soi disant') tirant au sort 500 000 personnes à éliminer chaque années, afin de réguler la population. On suit l'histoire d'un "furet", personne chargée d'éliminer ces pauvres âmes au quotidien, jusqu'à ce que ce dernier découvre le pot-aux-roses.

Ma première déception, c'est bien le personnage principal. J'avais à l'époque était séduite par son cynisme, mais à la relecture et avec du recul, c'est surfait ! Il sort de l'argot tous les 3 mots pour montrer à quel point il est cynique et cultivé, et ça ressemble plus à un assemblage de mots pour se la péter qu'autre chose. L'histoire elle même souffre de longueurs atroces et de descriptions à rallonge, moi qui aime l'action je me suis retrouvée à sauter des passages entiers d'action..Et en termes de dystopie, on a vu des futurs bien plus construits que celui-ci ! Le 'complot' gouvernemental est des plus simples et on le devine dès le début, et on peut faire mieux en termes de prospective...

Bref, dommage
Profile Image for Martine.
460 reviews
October 6, 2025
Je devais vraiment être une ado en colère pour tant apprécier ce roman. Adulte, je suis un peu gênée par la vulgarité (je reconnais que cela va très bien au personnage, peut-être que cela fait un peu cliché, plus peu "trop") et la
beaucoup par la violence du personnage principal qui n’aime rien de la vie de son époque ni personne, sauf Jos la femme enfant, sorte de Madonne triste et inatteignable.
Adulte, je vois aussi les problèmes de logique dans le récit. [Spoiler]son chef le cite comme un furet modèle, pas un manquement au code, à la discrétion,
etc... alors qu’il choisi régulièrementdes moyens assez dévastateurs et sales, coûtant probablement cher en dommage d’équipement publiques et privé (je pense notamment à l’incendit qui aurait pu effacer des passants et détruire des foyers dans les quartiers pauvres, et la destruction d’un ascenseur et d’un hélicoptère qui a détruit des structures et aurait pu tuer des passants dans les quartiers riches ; après cela, mentionner le nettoyage des murs et sols dans des toilettes et des restaurants semblent un peu banal, mais je pense que la facture est aussi présentée au ministèrede la pop (moi je le ferais, surtout si j’étais un hôtel de luxe, non mais ![/spoiler]
Adulte, la dystopie ne m’attire plus. Il me faut de la SF hope punk ou solarpunk, je veux des lendemains qui chantent, je veux Becky Chambers.
Profile Image for Cecile.
257 reviews29 followers
Read
April 9, 2018
L'argot prolo de années 90 est vraiment daté... et m'a empêchée d'accrocher... Premier essai de cet auteur qui fait référence, et pourtant je n'en lirai pas d'autres...
Displaying 1 - 10 of 10 reviews

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