Je revenais du collège quand j’ai rencontré Bella. Une après-midi de novembre, morose. Un garçon triste, chétif, une tête à claques, la tête baissée, la peur qui habite ses tripes, et parfois, l’envie d’en finir. On n’imagine pas ce que ressent un enfant quand il faut qu’il se fasse encore plus petit qu’il n’est, quand il n’a pas droit à l’erreur, quand chaque faux pas prend un air de fin du monde. Mais en l’entendant, ce jour-là, j’ai redressé le menton.
Yamen Manai nous conte avec fougue le cruel éveil au monde d’un adolescent révolté par les injustices. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ».
Yamen Manai was born in 1980 in Tunis and currently lives in Paris. Both a writer and an engineer, Manai explores the intersections of past and present, and tradition and technology, in his prose.
In The Ardent Swarm (originally published as L'Amas ardent), his first book to be translated into English, he celebrates Tunisia's rich oral culture, a tradition abounding in wry, often fatalistic humor. He has published three novels with the Tunisia-based Elyzad Editions--a deliberate choice to ensure that his books are accessible to Tunisian readers: La marche de l'incertitude (2010), awarded Tunisia's prestigious Prix Comar d'Or; La sérénade d'Ibrahim Santos (2011); and L'Amas ardent (2017), which earned both the Prix Comar d'Or and the Prix des Cinq Continents, a literary prize recognizing exceptional Francophone literature.
La verità è che questo paese non merita di avere degli animali, neanche i cani, neanche le mosche. Dovremmo restarcene tra noi, tra mostri. In ogni caso prima o poi finiranno per abbandonarci. Persino le mosche se ne andranno e ci lasceranno soli con il nostro odio e il nostro letame. Persino gli alberi, se potessero, si estirperebbero fino all’ultima radice e se la darebbero a gambe.
Il quindicenne io-narrante parla al suo avvocato, e anche le domande dell’uomo le sentiamo (= leggiamo) attraverso la voce del giovane. È in prigione, riempito di botte dalle guardie. Racconta cosa ha combinato, cosa l’ha portato lì dove si trova. Il suo racconto parte come un’invettiva e man mano si trasforma in un canto.
Un canto che s’avvia quando l’io-narrante comincia a parlare della sua migliore amica, del suo più grande (e unico) amore: Bella. Raccolta cucciola appena nata, che gli stava tutta in una mano, salvata e nutrita e difesa. Ma i cani sono impuri: probabilmente non lo disse il profeta, ma lo disse Z che venne dopo V che venne dopo U, e tutti aggiunsero e chiosarono e commentarono e interpretarono il profeta inventando una nuova religione, dura violenta repressiva. Bella rischia, e Bella entra nel cuore del lettore.
Cosa resta delle primavere arabe? Per quanto riguarda la Tunisia, che a tutte accese la scintilla, la terra di Yamen Manai (però adesso vive in Francia), un maggior accesso a internet, la possibilità di perlustrare siti porno, e poco altro. O forse, nient’altro. Odio e letame come nella citazione qui sopra. Violenza e ignoranza. Maschilismo e rozzezza.
Mes mots se disloquent.. Je ne sais pas trop quels mots rendront justice à ce récit si émouvant et si joliment écrit.
Je ne reconnais pas le même style, mais je reconnais l'émotion que j'ai senti en lisant l'étranger de Camus. Cette boule à la gorge qui se forme et se déboule à travers les pages.
Mais notre étranger, vit dans son pays. Avec sa famille. Dans ce bel abime qu'est .. ce dogme socio-culturel, qu'on a pas choisi, Néanmoins qui nous colle à la peau, et qui constitue ce qu'on appelle identité. On ne choisit pas sa famille.. On ne choisit pas ses parents.. On ne choisit pas son pays..
On habite, le temps d'une Novella, le corps de cet adolescent dont on connait pas le prénom et qui, lui, n'a rien choisit. Et à travers la plume de Yamen, on porte sur le dos les lourdeurs de son monde, le ressenti de son petit cœur, et les pensées de son esprit illuminé..
On pleure, on ricane, on gueule, on sourit.. on rigole amèrement et on pleure encore. Des sentiments, y'en a aussi et pas que peu. On hait. On aime. On aime et on aime encore.. puis on hait.
Quel amalgame sordide d'émotions et de problématiques qui s'enchaînent l'une après l'autre se composant et se recomposant formant la matrice complexe qu'est notre société avec ses composantes élémentaires: l'homme, la femme, la culture, les moeurs, le commun, l'amour, chaos et révolte et le relationnel dans toutes ses dimensions.
Je regrette un peu la fin.. je l'aurais élaborée moins explicitement.
Un rythme monté en Crescendo et puis une chute inattendue. Tout dans l'histoire était si réel et si palpable jusqu'à la fin qui est partie dans la fiction.. laissant un contrast avec le reste de l'histoire. Certains diraient que cette fin n'est qu'un spectacle de feux d'artifices. Tout ce qu il' y a de plus satisfaisant. Mais pour moi ça manquait d'authenticité.
Quand j'y pense, le récital de ce poème de Thomas Dylan vient faire le fond sonore à ces scènes finales:
Do not go gentle into that good night, Rage, rage against the dying of the light.
Pour finir, quelle belle plume.. Quel beau tissage de mots.. C'est une lecture qui va m'habiter pour un bout de temps. Et pour ceci, bravo et merci.
Bel abîme est le dernier livre de Yamen Manai , sorti chez les éditions Elyzad . C'est une longue tirade émotionnelle, racontée par le personnage principal : un adolescent tunisien qui vient d'être arrêté pour un crime haineux et qui va devoir s'expliquer et démystifier ses motifs et les causes de son déclic auprès de son avocat et du psychologue qui vont l'interroger .
Il va ainsi développer , méticuleusement , les origines de son outrage âpre et brutal .
C'est un récit chargé de mélancolie, de déréliction et d'amertume. Cependant , il cache bien une très belle histoire d'amour : un amour différent, purement innocent et irréprochablement intact : l'amour dédié à Bella .
Au fur et à mesure, on va faire connaissance de cet "être" qui va s'introduire d'une manière brusque dans sa vie et qui va la bouleverser.
Notre héros, jadis perdu dans ce monde abruti et victime, selon ses propres convictions , d'une société malsaine et d'un pays en faillite, dont la majorité du peuple, gouverneurs, Hommes au pouvoir, sont souverainement anthropophages et délinquants en quelques sortes , va se laisser entièrement absorbé par le charme de son attachement exubérant à Bella et va oublier petit à petit les atrocités de sa triste réalité. Mais,hélas, dommage que ça ne va pas durer , et que ce joli lien , cette connexion gracieuse et intarissable, va être rompue d'une manière champêtre.
Difficile de rester indemne face à un tel texte.
Un texte émouvant, déroutant et excessivement affectant. Écrit avec une certaine aberrance débordée et un vif sentiment de rancune , mais il est muni d'une forte sensibilité et d'une subtilité hallucinante.
Un texte qui résume entre autres, le mélange de nos propres sentiments et de nos conflits internes, en tant que citoyens tunisiens .
Et qui nous pousse à réfléchir sur notre propre existence dans les circonstances actuelles que nous vivons. Il mène à déployer les limites de nos pensées et de nos actes manqués . Il chavire nos âmes déboussolées et les guide , de façon absurde et proprement mystérieuse , vers la lumière. Parce que la douleur, la colère et la rage , sont aussi des suspensions luminaires qui aboutissent à l'absolution, parfois.
Ce que je n'ai pas apprécié, c'est la fin pressée, la convergence du style vers une dureté acerbe, fortuite et de temps en temps mal placée, et que certains points au niveau du caractère altruiste de l'héros , ne sont pas bien mis en valeur où convenablement expliqués .
En revanche, Yamen à réussi à capter mon attention, à s'infiltrer dans les tripes de mon âme pour instaurer sa magie et ainsi il m'a surpris et m'a complètement laissé ébahi et émerveillé face à son immense talent d'auteur. C'est ainsi qu'il solidifie son statut d'écrivain à succès, sur le plan critique et commercial et il se distingue, une fois de plus, par la vive sincérité de sa plume anticonformiste et subliminale .
Lisez Bel Abîme, et vous allez tout comprendre et venez, après, pour qu'on discute et qu'on parle des répercussions de ce récit magnifique.
La novela comienza con el monólogo de un adolescente lleno de ira, en sus encuentros con el abogado defensor que le han asignado, en el juicio de los delitos que cometió.
A medida que avanza la historia, sabremos que proviene de una familia de clase media, con buen nivel educativo, de la ciudad de Túnez. Aunque siendo el hermano menor, sufre por el modelo de autoridad del patriarcado y la primogenitura, no exenta de violencia e hipocresía. Es infeliz, y está lleno de rabia.
En un momento aparecerá Bella, y le proporcionará su primera experiencia de amor y de ternura, y le brindará la esperanza de una vida mejor. Pero nada es para siempre.
De acuerdo a lo que he podido saber, Túnez fue el único país del Magreb, en el norte de África, en el que la Primavera Árabe (2010-2012) terminó con una reforma real del sistema social y político, afianzando la democracia y los derechos civiles de los ciudadanos; aunque es muy probable que en muchos casos esos cambios no se hayan trasladado al interior de las costumbres familiares.
Aunque me pareció encontrar algunas cuestiones incoherentes o desproporcionadas, una buena historia, pequeña, muy bien contada y que me dio gusto leer.
Yamen Manai (1980) nació y se crio en Túnez; es ingeniero, y en su obra ha puesto mucho énfasis en la relación entre la tradición cultural y los avances tecnológico. Su obra más reconocida es L'Amas ardent (2017), no traducida al castellano. Vive actualmente en París.
petnaestogodišnji tunižanin propuca šake svom ocu, komunalnom redaru, gradonačelniku i ministru okoliša: odlazi u krvavi pohod jer je svatko od njih, svaki na svoj način, kriv za smrt belle, njegove voljene kujice. odrastao s otuđenom i pasivnom majkom i nasilnim i grubim ocem, bez ikakvog osjećaja za ljubav, nježnost i brigu, on sve to pronalazi u napuštenoj kujici koju usvaja i s kojom razvija emotivan odnos pun svega onoga što su mu trebali -a nisu- pružiti roditelji i društvo. potencijalno snažna priča, ali mlako izvedena. suviše banalizirane i kvrgave rečenice kojima se moglo ozbiljnije pobaviti.
This entire review has been hidden because of spoilers.
This is my first literary encounter with Yamen Manai's writings and I'm really glad I started with this novella.
🔴In this book, we meet a narrator with integrity. A narrator who's opening himself to the indifference, cruelty and violence of the world. A narrator who chooses to share his narrative with much intensity, sincerity, fluidity and strong emotions.. We're reading the story of an unnamed narrator, a teenager who chooses to raise his voice and speak his story as it is, without embellishments or moderation.
🔴From the very beginning, he confesses his deed and he tries through his monologue to minutely depict the background and roots of his crime. I was impressed by his capacity to detect the flaw and complexity of his society ( the Tunisian society) starting from his family to reach a larger examination on school, friendship, human behaviors, the condition of Tunisia after the Revolution, nature , love ..etc
🔴He studies his entourage and he always questions the pervasiveness of violence, the absence of integrity in the individuals, the absence of love and the grotesque nature of the Tunisians. This teenager explores the Tunisian psyche par excellence to the point that I can identify with his narrative and I totally understand his rage and violence. A rage against a vicious circle of violence, a rage against human evil, a rage against a government and a system that preach and legitimize violence in all its forms (domestic, institutionalized, emotional ... etc)
🔴I highly appreciate the maturity of the narrator's character especially after he finds his love, Bella. This chance encouter with Bella gives birth to a new subject, a new individual who's eager to defy the monstrosity of his world. Bella provides him with the love and courage he needs to face the cruelty of humans. She was like a catalyzer and thanks to her, he finds meaning to his existence and together, they grow up and they dare to confront the world and to simply live.
🔴I don't want to reveal more things about Bella fearing of spoiling the book and as I also want you to discover by yourself who's this being and what is her influence on the book and on the narrator, particularly. Their relationship was strong and intense and their love was pure and without calculation. Their whole story was moving and I'm sure anyone who reads the book will always remember them vividly.
🔴It's true that the book is dark and embedded with violence but there is a glimpse of hope that makes the narrative special.
🔴 As I'm focusing on characterization in this review, I highly appreciate the choice of the taxi driver as the one who helps the narrator to flee the "system". This detail cheers me as it shows the solidarity and unity of the individuals against a system that keeps breaking them and denying them their right to resist and speak for themselves. It was an emotional reading moment , especially that we have a special relationship with the taxi drivers in Tunisia. ( I bet only Tunisians will get that image or feeling) There is hope in the individuals and to get over this chaotic condition in Tunisia, each individual has to work on himself/herself to overcome the horror of the system and of those in power. And I'd love to quote what Haruki Murakami says in his Jerusalem speech to remind myself that individuals can make the change:
"I have only one thing I hope to convey to you today. We are all human beings, individuals transcending nationality and race and religion, fragile eggs faced with a solid wall called The System. To all appearances, we have no hope of winning. The wall is too high, too strong - and too cold. If we have any hope of victory at all, it will have to come from our believing in the utter uniqueness and irreplaceability of our own and others' souls and from the warmth we gain by joining souls together. Take a moment to think about this. Each of us possesses a tangible, living soul. The System has no such thing. We must not allow The System to exploit us. We must not allow The System to take on a life of its own. The System did not make us: We made The System. That is all I have to say to you."
🔴 All along with characterization, I highly appreciate intertextuality in the novel. The mention of "The bet" by Anton Chekhov made my day and the choice of this short story was really poignant. The focus on the importance of books and reading is also touching and it makes me more grateful to literature as it's the escape and the alternative in a world governed by chaos and violence. I love how the author evokes different themes in this narrative such as the condition of Women in Tunisia, the monstrosity of human nature, the monstrosity of the educational system ..etc
🔴 There is definitely a lot more to say about this novel but I want to finish by ENCOURAGING you to pick your book and getting immersed in such a beautifully written narrative .
Un roman bouleversant, un cri de rage lancé par un ado de 15 ans qui s'exprime devant don avocat et son psychiatre. Ça aurait été un cinq étoiles s'il n'y avait pas ce mot, un seul mot écrit noir sur blanc que je n'accepte pas le lire sur les murs que dire dans un roman primé. Dommage
Quand on referme Bel abîme, on n'a qu'une seule envie; pleurer un bon coup pour faire, une fois pour toute le deuil de ce pays, puis prendre ses jambes à son cou et fuir, le plus loin possible!! Portrait au vitriol d'une société malade, où tout le monde en prend pour son grade; parents, enseignants, médecins, avocats, classe politique, gendarmes, religieux.... Un texte déchirant de réalisme, déchirant de douleur...
"U ovom svijetu privida najdragocjenije je ono što najmanje košta. Knjiga, zagrljaj i ljubav, ljubav, pa bila to i ljubav psa."
Kratki roman, svega 120 stranica ispunjenih bijesom jednog tinejdžera kojemu su oduzeli jedino što mu je bilo važno. Nasilje nad djecom, u obitelji, skoli, na ulici... Nasilje nad prirodom, nad životinjama. Odlično napisano!
Un texte coup de poing, sans concessions sur la situation critique de la Tunisie post-révolutionnaire. Portrait d'une jeunesse meurtrie, où tout le monde porte sa part de responsabilité. Un roman déjà multiprimé, et c'est combien mérité ! À dévorer d'une traite, à méditer longtemps.
2.5 Un cri de rage contre l'injustice infligée aux chiens et aux hommes dans un pays en déchéance. Un texte cru, violent, trop pessimiste qui dépeint avec sarcasme, amertume et pessimisme une réalité vécue. Néanmoins, une certaine subtilité du propos aurait apporté davantage à la noble cause de la protection des chiens.
« Dans ce monde de façades, ce qu’il y a de plus précieux est ce qui coûte le moins. Un livre, une étreinte et l’amour, l’amour ne serait-ce que celui d’un chien. »
"En este mundo de apariencias, lo más preciado es aquello que cuesta menos. Un libro, un abrazo, y el amor, el amor, aunque solo fuera el de un perro."
Je viens de faire la connaissance à travers "Bel abîme" d'un jeune auteur extrêmement doué: Yamen Manaï. Dans ce récit, on découvre une histoire très bouleversante d'un jeune homme révolté sur un quotidien chargé d'hypocrisie et d'injustice dans un pays, lequel "va droit dans le mur", selon lui.. Le jeune homme cherche refuge dans l'amour d'un petit chiot qu'il trouve un jour par hasard, abandonné par sa mère. L'adolescent découvre avec son petit compagnon le vrai sens de la joie et de l'amitié jusqu'au jour où on les sépare contre leur gré.. La fin est tragique... Je vous invite à lire ce livre, lequel est sans doute un cri strident de toute une génération dans un bled, dans lequel on abat l'espoir des jeunes gens comme on abat les chiens errants au milieu de la nuit... souvent sans raison.
On découvre via ce récit émouvant la relation extraordinaire entre un adolescent et sa chienne qu’il a adoptée ! Le récit est simple, cru et direct.. l’auteur nous balance à la figure des réalités de la Tunisie post révolution 2010 .. ça pince et ça fait mal mais c’est très fidèle à certaines facettes de la société tunisienne et les dysfonctionnements du pays.. On a mal pour l’adolescent, pour sa chienne aimée mais surtout pour une Tunisie malade . Je salue la justesse du récit , la simplicité du style mais surtout l’authenticité des émotions.
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4.5/5 🌟 Un texte très touchant et émouvant J’ai eu une boule dans la gorge tout le long de ma lecture un texte plein de mélancolies, d'amertumes... Mais aussi de rage... Cette rage qui était bien expliquée par ce petit enfant... Je dis ça, je dis rien. Juste un petit bémol la fin était fantastique.
Ps : J'etais émerveillée par son amour à Bella un amour vrai et sincère rare les personnes qui comprennent cet amour.
Livre très original, prenant et bien écrit. Une critique dure sur la société tunisienne et une histoire remplie de métaphores intéressantes. Nous laisse sur un bel hommage à la puissance des livres, de l’amour et de toutes les choses de la vie qui n’ont pas de prix mais qui sont d’autant plus précieuses.
La storia di un'amicizia fra un quindicenne e la sua cagnolina Bella, un legame profondo che ha cambiato la sua vita e che quando è stato spezzato lo ha portato alla disperazione, a volersi fare giustizia da solo contro una società oppressiva che disprezza. Una bella storia di amore fra uomo e animale che scalda il cuore. Lettura consigliata.
Impossible de reposer ce livre avant d'en avoir tourné la dernière page ! Ce livre est un véritable bijou littéraire, à la fois poignant et percutant, qui laisse une empreinte durable
Texte bouleversant ! Récit du narrateur à son avocat commis d'office qui nous amène petit à petit à découvrir quels crimes il a commis, qui est Bella et comprendre ce qui l'a poussé à agir...